Depuis la guerre du Vietnam où les US avaient appris à leur dépens toute l'importance de la médiatisation d'un conflit, en passant par celles de l'Irak où les armées déployaient leur propre service de Presse pour fournir en images les TV du monde, jusqu'à Israël qui interdit publiquement la présence des Reporters lors de sa dernière opération sur Gaza, "plomb durcit", nous assistons à une pratique de plus en plus élaborée dite "L'Info-Guerre".

 

L'Info-Guerre relève d'une philosophie introduite dans la conduite des hostilités par les centres de réflexion Anglo-Saxon, tendance néo-conservatrice, afin de régenter les perceptions collectives des manoeuvres guerrières.

 

Sans aborder le fait que les ennemis avérés des pratiques colonialistes d'un certain nombre de gouvernements occidentaux, ces derniers étant toujours prêts à justifier leur prédation par un risque et une lutte contre le terrorisme, sont au fait de ces évolutions et s'y conforment allégrement eux-mêmes, nous pouvons déceler que l'hémisphère Nord poursuit en sous-main, à travers ce qu'il faut bien appeler la propagande, l'établissement sur la planète d'une dictature à la fois financière, économique, culturelle qui ne veut pas dire son N.O.M. : le nouvel ordre mondial.

Au point que les opérations militaires nouvelles ayant vues le jour ces trente dernières années sont classées comme des opérations de service d'ordre (Afganisthan, Gaza, Georgie, Kosovo…) aux frontières d'un Empire Romain Moderne qui, là encore, ne veut pas dire son N.O.M. !

"Images en guerre, guerre des images", voilà ce que cache la manipulation des perceptions collectives de la pratique guerrière occidentale : le propagandisme en vu d'un Super-Etat planétaire.

L'électronique n'est donc pas entré dans nos vies par hasard…  pas plus que la TV.