Ecologie : la vraie perdante de cette Présidentielle?

Affiche de campagne d'Eva Joly.

Avec 2,31% des suffrages sur les 36  584 538 électeurs qui se sont déplacés aux urnes ce 22 avril (http://elections.interieur.gouv.fr/PR2012/FE.html), la vie de Madame Eva Joly sous les projecteurs de la scène politique française risque fort de tourner court.

Peu de voies signifie généralement peu de portée. Or, pour celles et ceux d’entre nous un tant soit peu préoccupés par l’écologie, rares sont les candidats,les programmes et les idées concrètes allant dans ce sens! Je vous propose de chausser vos lunettes vertes afin de faire un point sur le monde qui nous entoure…

 

 


Affiche de campagne

d’Eva Joly.

  François Hollande a sûrement raison sur un point. Et oui, Le changement, c’est maintenant. La population s’accroît de jour en jour, passant selon les prévisions des Nations Unies de 7 milliards d’habitants environ à l’heure actuelle à 9 milliards en 2050, soit l’équivalent de près de 30% d’évolution.

Certains faits sont incontestables. Une population qui s’accroît signifie des vous et des moi qui ont besoin de se loger, de boire, de se nourrir, de produire, de consommer.

Deux niveaux de pays existent de nos jours. D’un côté les pays dits émergents, où la population croît davantage et avant tout cherche à atteindre les critères sus-nommés. La recherche est en outre moins aboutie, et le produire plus en consommant moins et mieux utiliser les énergies fossiles ou encore les matières à risque est encore majoritairement une utopie.

De l’autre côté un ensemble de pays dits développés, où la société de consommation de masse s’est majoritairement installée. Qui ne connait pas quelqu’un qui jette son téléphone portable non pas parce qu’il ne fonctionne plus mais parce qu’une version plus récente est sortie? Qui ne s’est jamais promené dans les magasins pour finalement en ressortir avec un lot d’articles qui ne serviront jamais?

Bref, l’écologie n’est pas à la mode!

Nous l’avons entendu et réentendu lors de cette campagne, chaque candidat se veut que la France soit un exemple dans l’Europe et dans le monde.

Nous savons que les énergies fossiles se raréfient (pétrole, gaz,…), nous savons qu’elles vont progressivement devenir rares et chères, que nous ne pourrons pas y couper.

Nous savons que plus de monde sur Terre signifie plus de place pour nous (logements, autoroutes, voies ferrées, usines,…) et moins pour la nature, dont la vie est indissociablement liée à la nôtre.

Lagos, Nigeria
 

 

 

 

 

 

Ville de Lagos.

Nigeria.

 

 

 

 

 

 

 

(Source : Le Nouvel Observateur)

 

 

Nous savons que s’il doit y avoir une bataille entre la planète et nous-mêmes, la victoire de cette dernière est annoncée. 

Nous savons, alors qu’attendons-nous? Le jour où nous nous lèverons et où nous nous dirons, pour une fois unis :

Nous avons perdu… ?

 

2 réflexions sur « Ecologie : la vraie perdante de cette Présidentielle? »

  1. Oui , l’ecologie agonit et laisse place au diable pour saturer notre planéte de pollution de toutes les formes : liquide solide gazeuse electronique et radioactive.
    Les escrocs font l’impossible pour s’emparer des rennes de nos contrées pour les meer vers les crises les plus catastrophiques à la fois ecologique économique que socio-politique .

  2. oui, ce n’était pas joly joli comme résultat…. bien attristant, mais tellement couru d’avance…

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