La question que je me pose, peut-on quantifier les génocides ?
Du massacre des Indiens, en passant par la Shoah, une constante s'établit. Des massacres perpétrés pour imposer une idéologie ou la parole de Dieu. Le tout sous fond de cupidité et de l'ivresse du pouvoir.
Comment l'idée même du communisme, "qui veut le bonheur de l'humanité" a-t-elle accouché de régimes totalitaires ?
Les nombreuses victimes en sont un constat accablant.
De Staline, en passant par Pol Pot, Lénine ou Mao, voir d'autres acteurs sinistres de l'utopie rouge, l'idéologie communiste se drape du linceul de ses victimes. Les lendemains qui chantent sont bien lointains de ce constat accablant. L'Internationale exhale ses relents, le totalitarisme hierarchisant l'horreur, mesurant la douleur et quantifiant les morts. La lutte ouvrière mystifiée, plongeant dans le syndrome de la désinformation.
Il faut remettre à l'Histoire ce qui appartient à l'histoire. La pensée désigne Staline en responsable de l'échec communiste, en imposant un régime de la terreur. Entiérement faux, les premières violences et décisions antidémocratique sont l'oeuvre de Lénine.
La création de la Tchéka, la dissolution de l'Assemblée constituante, l'ouverture des camps de travail (les sinistres goulags), et n'oublions pas la réquisition du grain. Le palmarès est éloquent, ce n'est pas mon cher ami, Dominique Dutilloy, qui me contredira. Staline n'a fait que suivre le chemin tracé…
Le communisme s'avère un génocide, 100 millions de victimes pourraient en témoigner. Ne pas vouloir admettre l'évidence, un pas dans le négationisme le plus profond, tout comme renier la Shoah.
Pourtant au nom de Dieu, les victimes sont innombrables. L'église catholique, par l'entremise de la Sainte Inquisition a semé la terreur aux quatre coins de l'Europe, puis du monde. La parole divine inculquée dans des mares de sang, à l'ombre des bûchers. Les extrêmistes islamistes poursuivent la même politique. Tuer au nom de Dieu. Le plus grand génocide terrestre. Il n'y a aucun doute , l'enfer est bien sur terre, n'en déplaise à l'ami Vautier.
La domination de l'homme par l'homme, qu'elle soit religieuse ou d'une idéologie quelconque fait-elle partie de l'inconscient ? N'est-elle pas le reflet de la noirceur de nos pensées les plus viles…
Hors article, Michel tient a saluer chaleureusement Dominique, et que malgré les aléas de son hospitalisation, sa plume reste acérée. Sylvie.
Pensons aux Karen(s) génocidés en Birmanie actuellement dans l’indifférence générale !
Depuis l’adoption par les Nations unies, le 9 décembre 1948, de la convention sur la prévention et la répression du crime de génocide, ce mot s’est installé dans le langage courant pour signifier le mal absolu, l’horreur extrême détruisant des populations civiles démunies. Créé en 1944 par le juriste polonais Raphael Lemkin, le terme a connu un succès international grandissant. On a ainsi parlé de « génocide » dans presque tous les conflits de la seconde moitié du XXe siècle ayant fait un nombre important de victimes civiles : du Cambodge à la Tchétchénie, en passant par le Burundi, le Rwanda, le Guatemala, la Colombie, l’Irak, la Bosnie, le Soudan, etc.
La notion a également été employée de manière rétroactive pour qualifier le massacre des habitants de Mélos par les Grecs (Ve siècle av. J.-C.), celui des Vendéens en 1793, des Indiens d’Amérique du Nord, des Arméniens en 1915, sans oublier encore les cas de famine en Ukraine, les diverses déportations de populations dans l’ex-URSS stalinienne, ainsi que, bien entendu, l’extermination des juifs européens et des Tziganes, mais aussi les bombardements atomiques américains d’Hiroshima et de Nagasaki. Cette liste n’est bien sûr pas exhaustive…
L’application de la notion de « génocide » à ces situations historiques très hétérogènes suscite de nombreuses objections et des débats passionnels. Ces multiples emplois expriment le besoin de recourir à un terme de portée universelle pour désigner un phénomène massif au XXe siècle : celui de la destruction des populations civiles. D’autres termes sont apparus, comme « politicide » (1988) ou « démocide » (1994). Mais celui de « génocide » continue à surplomber le champ au point que se développent les genocide studies. De telles recherches trouvent un écho dans le nouveau Journal of Genocide Research (1).
Le premier problème posé par le mot « génocide » se rapporte donc à ses usages. Il fait partie de toutes sortes de rhétoriques identitaires, humanitaires ou politiques. C’est là un sujet de recherche à part entière, qui révèle les enjeux liés à son emploi. Enjeux de mémoire tout d’abord, pour faire reconnaître aux yeux de tous LE génocide dont un peuple affirme avoir été victime par le passé. Le combat le plus emblématique en ce domaine est celui de la communauté arménienne. Enjeux aussi proprement humanitaires, quand des organisations non gouvernementales (ONG) déclarent qu’un peuple est en danger de « génocide ». L’emploi du mot vise à provoquer un choc dans l’opinion, et ainsi ouvrir la voie à une intervention internationale. Enjeux bien sûr judiciaires, dès lors que le mal est fait et qu’il s’agit de poursuivre devant les tribunaux internationaux tel ou tel responsable pour « crime de génocide ».
La notion peut encore être la pièce maîtresse d’une rhétorique très agressive contre un adversaire politique. Ainsi, les Serbes du Kosovo ont-ils déclaré être victimes d’un génocide de la part des Albanais dès le milieu des années 1980, tandis que des délégués de la conférence de Durban en 2001 ont accusé Israël de perpétrer un véritable génocide contre les Palestiniens. Conclusion évidente : le mot sert tout autant de bouclier symbolique, pour faire valoir son identité de peuple victime, que d’épée dressée contre son mortel ennemi.
Peut-on espérer quelques clarifications du côté des chercheurs ? Pas vraiment. La gamme des définitions est vaste, entre le psychologue Israël Charny, qui estime que tout massacre est un génocide (y compris l’accident nucléaire de Tchernobyl), et l’historien Stephan Katz, qui soutient qu’un seul génocide a été perpétré dans l’Histoire, celui des juifs.
Les avis se partagent encore quant à la place à donner à la définition de l’Organisation des Nations unies (ONU). Certains acceptent cette convention de 1948 comme base de travail, au point d’en donner une « traduction sociologique », comme l’Américaine Helen Fein. La plupart des livres pionniers sur le génocide s’ouvrent d’ailleurs sur une discussion de cette convention (2). D’autres objectent que des recherches en sociologie, histoire, etc., n’ont pas à être fondées a priori sur un texte juridique, c’est-à-dire normatif. Aussi entendent-ils développer les genocide studies avec les outils d’analyse propres aux sciences sociales. Dans ce but, ils partent de l’analyse du massacre (comme forme d’action, le plus souvent collective, de destruction de non-combattants), en se demandant dans quelles circonstances et sous quelles conditions un massacre ou une série de massacres peuvent devenir un génocide (3).
@ Blaise : je vous remercie de vous appitoyer sur mon sort et sur ma santé
Merci de m’envoyer à l’hôpital avant l’heure : j’y ai fait un séjour de 38 jours en 1998…
C’est Michel qui est hospitalisé : Sylvie, sa Compagne, l’aide à mettre ses articles en ligne…
Pour l’instant, je suis en excellente santé !
@ Blaise
Merci, Blaise, de rappeler mon article : « Le nécessaire devoir de mémoire ! » [http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=5092], que vos et nos lecteurs peuvent lire sur Come4news…
Votre excellent papier complète parfaitement le mien ! En tous les cas, merci de l’avoir rédigé, puisqu’il remet, parmi certains commentateurs (amoureux du Castrisme entre autre), les pendules à l’heure…
Puis, vous avez raisons : les intégrismes religieux érigés en dictatures (puisque les religions sont elles mêmes érigées en RELIGIONS D’ETAT) sont aussi dangereux que le furent le Nazisme et le Communisme…
Les Occidentaux font très certainement la même preuve de lâcheté que les Occidentaux d’hier qui courbèrent l’échine à Munich en 1938 lorsqu’un certain Adolf Hitler s’empara de la Tchecoslovaquie et de l’Autriche…
Il est plus que temps d’ouvrir les yeux avant qu’il ne soit trop tard !
@ Michel
« Dieu, le communisme, les artisans du génocide » est bien de votre plume… 1000 excuses : j’étais persuadé que c’était Blaise qui en était l’auteur…
Je me suis complètement planté : mais, j’ai des excuses, puisque Blaise et vous, avez le même centre d’intérêt… De plus, je suis persuadé que vous êtes tous les deux les meilleurs auteurs de Come4news…
Donc, Sylvie, que je salue grâce à mon clavier, ne prendra en compte que mon second commentaire laissé à Blaise, mais destiné à Michel…
J’espère que Michel va beaucoup mieux et qu’il ne souffre pas trop de son opération et qu’il nous reviendra bientôt parmi nous et en pleine forme !
Encore une fois…. Mille excuses pour ma bévue !
OUI ET NON
à « ? » : « Il n’y a aucun doute , l’enfer est bien sur terre, n’en déplaise à l’ami Vautier. »
je dirais oui dans un certain sens en non dans un autre:
-oui: »Le monde tout entier est sous la puissance du malin »1ere Epitre de Jean Ch5 V19
La terre: c’est l’enfer du péché, dont Jésus affranchit quiconque croit en lui sincèrement.
-non: »Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu » Apocalypse Ch 20 V 15
Le véritable enfer sera pour ceux qui seront condamnés au jour du jugement dernier.
« Celui qui ne croira pas (après avoir eu l’occasion de connaitre Jésus) sera condamné. » Evangile de Marc Ch16 V15
Renvois d’ascenseur et confusion à l’ère du postmodernisme
Ouais les mecs, et allez : c’est parti pour les renvois d’ascenseurs à tout va, untel qui dit merci à l’autre et vice versa… on dirait une conférence de rédac sur France inter ou à Libé… voire à Charlie .. bref, vous avez tous, tout des bonnes manières du PPA (Parti de la presse et de l’argent), sans l’adoubement professionnel…
Mais passons et revenons plutot sur une nouvelle approximation réductionniste de Michel… qui ferait mieux de lire Annah Arendt au lieu de déblatérer ce genre d’insénités digne d’un sous Philippe Val ou d’un Bernard Henri Lévy (à nouveau sans la consécration médiatique).
Le communisme, le marxisme sont des formes de pensées, mai son ne peut guère leur attribuer de forme de concrétisation par le biais du régime soviétique. En bref, ne pas confondre régimes autoritaires (biens réels et ayant existé) et idéologies… A moins que comme de bosnpetit moutons de Panurge, lisant la presse dominante, vous ne préferiez ressasser les arguments de la doxa, et continuer à écrire le mal nommé « livre noir du communisme »… Et maintenant, si l’on s’intéressait au livre noir qu el’on pourait établir du capitalisme …
Allez, salut, je sais que c’est une pierre jetée dans la marre, mais essayez de pousser un peu plus dans la complexité, et lisez davantage en dehors des médiasd reproducteurs de la dox néolibérale … faites un tour par exempel sur le site d’acrimed, ca vous apprendra surement des trucs, notamment une certaine rigueur dans l’écriture…
A bon entendeur …
Des massacres perpétrés pour imposer une idéologie ou la parole de Dieu.
Excusez-moi, MAIS J’AIMERAI BIEN SAVOIR QUAND ON A MASSACRE POUR IMPOSER LA PAROLE DE DIEU ? !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Excusez-moi, MAIS J’AIMERAI BIEN SAVOIR QUAND ON A MASSACRE POUR IMPOSER LA PAROLE DE DIEU ? !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
le plus grand génocide de toute l’histoire de l’humanité!
Les titres se lisent ainsi :
« La Chine en mal de femmes ! »
« L’Asie manque de femmes »
« En 2020, 30 millions de Chinois en mal d’épouses »
« Les filles sacrifiées d’Asie »
Et les statistiques des naissances sont horribles :
« 90 millions de femmes manquent actuellement en Asie. »
Alors qu’en Europe, il naît 92,7 garçons pour 100 filles :
117 naissances de garçons pour 100 filles en Chine (c’est quand même 25% de différence)
138 garçons pour 100 filles dans la région de Guandong et celle de Jiangxi
111 naissances de garçons pour 100 filles en Inde
126 garçons pour 100 filles dans l’État du Penjab et 125 dans l’État de l’Haryana
Sans parler des statistiques de mortalité en bas âge – et on sait bien qu’on ne parle que des naissances déclarées :
« En Asie, il meurt plus de petites filles que de petits garçons »
En Europe, sur 1000 enfants, il meurt 10 filles pour 13 garçons
En Chine, sur 1000 enfants, il meurt 47 filles pour 25 garçons
En Asie, sur 1000 enfants, il meurt 76 filles pour 73 garçons
Avec de telles statistiques, il est ahurissant qu’on ne parle pas de ces petites filles qui ne sont pas nées, ou bien sont mortes en bas âge, victimes d’avortements sélectifs – les femmes ont le droit d’avorter au bout de 4 ou 5 mois de grossesse en Chine –, d’infanticides ou du manque de soins.
Ces discriminations sont particulièrement marquées dans quatre pays : la Chine, l’Inde, le Pakistan et le Bengladesh.
Comment expliquer la surmortalité des filles du continent asiatique ? « Elles sont tout simplement victimes de négligence dans le recours aux soins et l’alimentation. Les protocoles vaccinaux sont mieux respectés s’il s’agit d’un garçon et, lorsqu’ils sont malades, on les emmène rapidement chez le médecin, alors que l’on tarde à le faire pour une fille. » « La nourriture elle aussi est différente selon le sexe des enfants. » Autrement dit, on les laisse plus facilement mourir de manque de soins ou de faim.
Pour toutes sortes de raisons que notre civilisation (sommes-nous vraiment civilisés ?) tolère, encourage, propage.
« Avec la politique de l’enfant unique, qui s’applique avec rigueur dans les villes, les parents ne veulent plus de filles car ce sont les garçons qui transmettent le nom et qui prennent en charge leurs parents lorsqu’ils vieillissent. »
« En Inde, c’est la tradition de la dot qui porte malheur aux filles : lors de leur mariage, elles doivent apporter à leur belle-famille une somme importante qui oblige souvent les foyers modestes à s’endetter. »
‘Élever une fille’, dit un dicton chinois, ‘c’est cultiver le champ d’un autre’ ; pour les Indiens, ‘c’est arroser le jardin de son voisin’.
Et c’est mettre de côté toutes ces petites filles dont la naissance n’est pas déclarée et qui sont oubliées dans des orphelinats, abandonnées ou encore vendues pour devenir ces « petites mains » qui travaillent à coudre nos vêtements et qui, après avoir vu le jour, ne reverront probablement jamais la lumière du jour.
Et le pire, c’est qu’on n’en parle pas. Pas de documentaires, pas de films. À part quelques livres et quelques articles dans Le Monde ou Le Monde diplomatique, presqu’aucun journal n’aborde ce sujet. Si ils le font, c’est pour plaindre ces jeunes hommes. Jamais personne ne plaint ces enfants qu’on a tués.
La preuve, c’est ce que ce démographe mâle en conclue : « Pourtant, les conséquences sont dramatiques : vols, achats et trafics d’épouses, adolescentes de basses castes ‘importées’ dans des villages sans hommes. » C’est vous dire que ce sont d’autres femmes qui paieront pour le meurtre de ces petites filles.
Et il continue d’en conclure : « Les garçons risquent d’en subir les effets tout au long de leur vie, notamment lorsqu’ils auront l’âge de se mettre en couple… » Pauvres hommes ! Encore eux qui souffrent ! Auront-ils au moins une petite pensée pour celle qui aurait dû être leur femme et qu’on a tué au berceau.
90 millions de femmes qui manquent en Asie, c’est au moins 90 millions de petites filles qu’on a tuées, dont on s’est débarrassé avant la naissance, à la naissance ou en bas âge. Comme si elles n’étaient pas des personnes humaines, avec le droit ultime de vivre et d’être protégées.
Et il y a toutes les autres qui souffrent, qu’on discrimine jusqu’à la mort uniquement parce qu’elles sont femmes.
Comment faire entendre la voix de celles qui n’en n’ont pas, qui n’en n’ont jamais eu pour crier : Au secours !
http://lafemmede.blogs.courrierinternational.com/archive/2007/10/29/le-genocide-des-petite