L’Espagne et la crise

 L’Espagne est actuellement la cinquième puissance économique de l’Union européenne et la douzième puissance économique mondiale. Depuis 2008, l’Espagne connaît la crise économique la plus grave de son histoire. En effet, en 2008, l’Espagne connaît une hausse importante de la dette publique. Cette année, le déficit public atteint 11,2% de son PIB. Par ailleurs, au-delà du déficit public, l’Espagne connaît un fort taux de chômage. En 2010, le taux de chômage atteint 20,05% de la population active. Ce pays connaît donc à la fois une importante crise économique et sociale. 

Pour lutter contre la crise, le gouvernement espagnol a mis en place un plan d’austérité budgétaire. Ce plan visait notamment à réduire les dépenses publiques de 50 milliards d’euros entre 2010 et 2013. Selon la ministre de l’Economie et des Finances, Elena Salgado, l’objectif de ce plan était de maintenant le déficit public à 3% du PIB. En outre, elle a précisé que ce plan de rigueur concernerait toutes les administrations de l’Etat excepté les budgets consacrés à l’éducation et à la recherche.

 

 Au delà de ce plan de rigueur, le chef du gouvernement, José Luis Zapatero a adopté des réformes structurelles pour essayer de lutter contre la crise. En effet, il a rappelé, lors de son discours sur l’état de la nation, le 14 juillet 2010, la nécessité pour l’Espagne d’établir un nouveau modèle basé sur l’économie durable. Par ailleurs, le gouvernement a fait de nombreuses réformes : une réforme sur le marché du travail, la réforme du système des retraites avec le passage de l’âge de la retraite de 65 à 67 ans et une restructuration du secteur bancaire.

Toutes ces réformes n’ont pas pour autant permis de sortir de la crise. En 2012, la crise en Espagne s’aggrave. Le PIB continue à diminuer et le chômage augmente. En effet, le taux de chômage a atteint cette année 24,44% de la population active.

4 réflexions sur « L’Espagne et la crise »

  1. Bonjour

    Dans certaines régions du pays le taux du chômage est de 38% et 68% des jeunes sans travail.
    La demande des Espagnols à doublé pour retourner travailler dans les exploitation agricole, la ou plus de 800.000 Marocains travaillaient avant, localement les gens ne voulaient pas ces emplois. Les émmigré retournent dans leurs pays désormais, qui déja n’ont pas de travail, ce qui augmente la problématique en ces pays émergeants.

    Lu hier.
    Les Banques d’Espagne qui ont saisi les bien immobilier des particulier et des promoteurs, se retrouvent avec des milliers d’habitations, ils proposent désormais ces bien en vente via les agences immobilières qui travaillent avec des investisseurs étrangers avec des remise de prix de 60%… (l’on prend aux pauvres pour donner encore plus aux mêmes par cela)…

    L’Europe tente d’imposer des serrages de ceintures afin de maintenir l’Euros en place mais en imposant donc à ces pays (Grèce et Espagne) des mesures qui mathématiquement ne peuvent qu’agraver les situations et rendre impossible toute remontée économique.

    Il en est de même en France et en Allemagne, bien que ces deux premiers en Europe ne soient pas sur le fond dans une situation meilleures, juste au bord du même précipice, ils ne se tiennent encore que par les obligations qu’ils imposent aux autres.

    L’on rassure les gens, l’on calme les choses par des annonces, mais les experts neutres en économies se rejoignent tous pour annoncer la triste suite. Les pays émergeants seront tous par évidence plus aptes sur les marchés mondiaux et plus concurrentiels désormais.

    PH

  2. [b]l’Espagne et … les autres !!!![/b]
    Mais non, tout n’est pas arrangé
    comme disait Nikolas ESKROKZY !!!!!

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