Cette question n’a pas de réponse.

Pas de seule et unique réponse du moins. Mais des réponses multiples qui sont fonction de notre âge, de nos souvenirs et de nos sensibilités musicales.

Quoiqu’il en soit, il existe néanmoins des opus indispensables à avoir chez soi…

 

 

U2: « Rattle and Hum » (1988): l’album le plus original du groupe Irlandais mélangeant titres studio, titres live et reprises. Et il fallait bien ça après le triomphe de « Joshua Tree ». Au rayon des titres studio, le duo avec BB King sur « When love comes to town » est gigantesque. Les reprises live de « Helter Skelter » et surtout celle de « All along the watchtower » sont réussies. Pour les morceaux live, plus que « Pride » ou « Bullet the blue sky », ce sont les versions de « I still haven’t found what I’m looking for » et de « Silver and Gold » qui méritent le détour.

AC/DC: « Back in black » (1980): le premier album avec Brian Johnson au chant suite au décès de Bon Scott.    Deux gros succès avec « Hells Bells » et « Back in black » et des standards avec « Shoot to thrill » et « You shook me all night long ». Un petit faible pour le très punchy « Shake a leg ».

Midnight Oil: « Blue Sky Mining » (1990): fidèle à ses idées, le groupe a beaucoup fait parler de lui pour son concert donné au pied du World Trade Center après le naufrage de l’Exxon Valdez le long des côtes de l’Alaska. L’album contient quelques pépites dont « Beldam Bridge » et « River runs red ».

Coldplay: « XY » (2005) : un album à l’ambiance particulière, feutrée, confidentielle, portée par la voix de Chris Martin. Un album vraiment à part qui aurait pu être parfait s’il avait contenu le meilleur titre du groupe : « Clocks » (qui figure sur l’album « A rush of blood to the head »en 2002).   

The Clash: « London Calling » (1979): un album déroutant. Il contient deux particularités. La première est liée à un contexte social difficile dans l’Angleterre des années 70. Les Clash décident que ce double album de 19 titres sera commercialisé au prix d’un simple. La seconde réside dans la diversité; des styles musicaux : rock (« Brand new Cadillac »), jazz (« Jimmy Jazz »), reggae (« Rudie can’t fail »), punk (« Death or Glory »;). Une vraie curiosité à découvrir.

Noir Désir: « Veuillez rendre l’âme à qui elle appartient » (1989): contrairement à ce que l’on peut penser, ce n’est pas le premier album du groupe (« Ou veux tu qu’je r’garde », 1987). C’est bien en revanche un titre de cet album (« Aux sombres héros de l’amer ») qui propulse Noir Déz en haut de l’affiche. Il est difficile de détacher d’autres titres de l’album tant les Bordelais nous ont livré un opus homogène. Et que dire des paroles de Cantat… Allez, un petit faible pour « Le Fleuve », « La Chaleur » et « Les Ecorchés ».

The Who: « Who’s next » (1971): le cinquième album du groupe, certainement le plus accessible aux non initiés. C’est le plus grand succès de la bande de Pete Townshend. On cite souvent en référence les « Baba O’Riley », « Won’t get fooled again »et « Behind blue eyes », mais n’oublions pas non plus les très bons « Bargain », «Love ain’t for keeping » ou encore « Going mobile ». Les Who confirment avec cet album qu’ils sont précurseurs en termes d’inventivité et d’originalité.

Led Zeppelin: « IV »(1971): l’un des albums les plus vendus de l’histoire du rock. Le quatrième album de Led Zep contient pour beaucoup la chanson qui a inventé le hard-rock : « Black Dog ». Chanson phare de l’album, elle ne doit pas pour autant nous faire oublier le génial « Rock and Roll » et le splendide « Stairway to heaven ».

Fleetwood Mac: « Rumours » (1977): un énorme carton commercial pour cet album qui regorge de tubes : « Dreams » et l’interprétation magnifique de Stevie Nicks, « Go your own way » et « Don’t stop » ont été de gros succès internationaux.    On retiendra également trois autres titres, interprétés sur l’album par Christine Mac Vie : ‘You make loving fun » ainsi que « Songbird » et « Oh Daddy » Vraiment pas grand-chose à jeter…

Dire Straits: « Love over gold » (1982): attention chez d’œuvre…Un album qui contient en particulier le très fameux « Private Investigations » et le monstrueux «Télégraph Road ». Ce morceaux nous fait passer tout au long de ses 14 minutes par différents états tant les variations mélodiques sont nombreuses. Un morceau à écouter seul, au calme, assis et avec du son ! Un des meilleurs morceaux de l’histoire du rock qui affirme le talent de Mark Knopfler.

La liste pourrait s’allonger, presque indéfiniment….pour notre plus grand plaisir…