La saga Batman : Entre Chefs-d’oeuvre et Nanars

Qui ne connaît pas le justicier de Gotham City ? Celui qui sans pouvoirs a de grandes responsabilités. Le légendaire Batman traverse les décennies mais demeure inlassablement présent et pas seulement dans les films.


"L’homme chauve-souris" est créé en mai 1939 par Bob Kane et Bill Finger pour le numéro 27 des DC Comics grand rival des Marvel. Batman ne possède aucun pouvoir mais seulement une volonté de fer pour faire régner la justice dans les rues de Gotham City qui n’est d’autre que le surnom de New York. Sous ce costume se cache le milliardaire Bruce Wayne. Celui-ci est épaulé dans sa lutte par son majordome Alfred, le commissaire Gordon ou encore Robin autre héros de Gotham City. Par ailleurs, on retrouve le plus souvent les même ennemis tels le Joker, Ra’s Al Ghul, Bane, etc… Le héros de cette ville apparaît dans les films mais désormais dans de nombreux produits dérivés.

 

 

C’est en 1966, que Batman est pour la première fois adapté à la TV sous forme de série. Adam West bénéficie du rôle principal. Elle dura trois saisons (1966-1968) et connut un joli succès grâce une adaptation fidèle aux Comics et un humour second degré qui a plût au public. Même si les gadgets et les costumes peuvent paraître ridicules, ce n’était pas le cas pour l’époque (pour les gadgets au moins).

 


 

Regardez moi ces beaux gosses !

Allez une vidéo pour le plaisir : {youtube}gIQCC8siTxw{/youtube} 

 

 

C’est en 1989 que Batman revient mais cette fois-ci au cinéma. En effet, Tim Burton se charge de la réalisation pour Batman et Batman Returns (Le Défi) qui suivra en 1991. Il affrontera à travers ses deux opus le Joker, le Pingouin et Catwoman. Le super-héros est interprété par l’acteur Michael Keaton. Le style graphique gothique de Burton que l’on retrouve dans ses films y est présent. On ne pourra que saluer la très haute performance de Jack Nicholson dans le rôle du Joker. Ce sont donc deux bons films mais qui n’ont pas forcément marché au niveau du box-office et dans la vente des produits dérivés.


Ah oui là c’est plus la même chose !

 

Voici une scène épique du premier film : {youtube}5zKsTLb85fA{/youtube}

 

 

Et puis la catastrophe ! Tim Burton est relégué au rang de producteur et c’est Joel Schumacher qui se charge de la réalisation en 1995 pour Batman Forever. La cause ? L’échec commercial du second opus de Burton. Pourquoi catastrophe ? Car là finit l’ambiance glauque des deux premiers. Bienvenue dans le monde joyeux et coloré de Batman !

 

 

Bref on va y aller par quatre chemins c’est une grosse bouse audiovisuelle. Les acteurs sont juste ridicules dans ce film. Val Kilmer ne transmet aucune émotion, Nicole Kidman n’est juste qu’une blonde à sauver et les méchants Double Face (Tommy Lee Jones) ainsi que l’Homme Mystère (Jim Carrey) ne sont pas crédibles bien que ce dernier fasse rire (c’est toujours ça pourrait-on dire). Faut-il mentionner la présence complètement inutile de Robin ? A vrai dire on ne sait même pas ou sont passés les 100 millions d’euros tellement c’est moche et risible. 

 


On remarquera la pose de Robin qui tente en vain (encore heureux)

de nous impressionner.

 

 

Bref, on a là un sacré nanar et on se dit qu’il est difficile de faire pire…

Ah mais c’est mal connaître notre "Schumi" adoré qui nous pond un deuxième opus pour notre plus grand plaisir. C’est donc la naissance de Batman et Robin qui vont donc à coup de blagues faire régner la justice dans les rues colorées de Gotham !

On commence le film avec une scène de cul (non non je ne rigole pas) jugez par vous-même.

 

 

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Ça commence très fort, on a le droit à des jeux de mots toutes les deux minutes tel "Freeze tu es givré", ou à des "Salut Freeze ! Je suis Batman !". C’est du lourd du très lourd même et c’est comme ça pendant tout le film vous imaginez la souffrance…


Oula ! c’est que ça brille dis donc !

 

 

On peut toujours parler des personnages absolument ridicules dans ce film. On a le droit à un Robin et Batgirl complètement inutile et qui à part emmerder Batman ne font pas grand-chose. Ce dernier est interprété par Clooney à qui on a dû dire que c’était une comédie. Freeze c’est le méchant qui a une raison de le faire puis qui n’en plus et à la fin il en a une mais comme Batman est gentil il devient gentil lui aussi (Vive les gentils !). Ivy interprété par Uma Thurman et son "toutou" Bane sont les seuls à arriver à ne pas être nuls (pas compliqué vous me direz).

Là aussi budget de 110 millions d’euros avec des décors hideux et des scènes d’actions à hurler de rire. Allez une dernière pour la route ! Si si j’insiste ! {youtube}dcukDDDhuYk{/youtube}

Si on m’avait dit un jour que Batman aurait sa carte de crédit…

 

 

Faut pas se demander pourquoi on n’a pas eu de Batman pendant des années la réponse est en haut. Et puis là arrive notre sauveur (celui-ci n’est pas masqué) en l’occurrence Monsieur Christopher Nolan. On commence avec un bon Batman Begins, on remarque bien que Nolan ne fait pas dans le Fantastique et ne risque pas d’y aller. Les personnages sont humains et souffrent même Batman. Un bon casting avec notamment Christian Bale dans le rôle de Batman ce qui est un bon choix. Un symbole de la justice est créé !

 

La différence entre les autres films de Batman est assurément le style visuel qui est beaucoup plus sombre que ces prédécesseurs mais pas gothique comme le faisait Tim Burton. Cela convient parfaitement un justicier de l’ombre. Nolan a donc trouver la formule magique mais ce premier volet n’est pas exempt de défauts. Le casting possède une grosse faiblesse en l’occurrence Rachel interprété par Katie Holmes qui nous laisse complètement indifférente. Le film manque par moment de rythme et L’Épouvantail n’est pas des plus crédibles mais on s’en contente. 

 


AH ça ne rigole plus hein ?

 

 

Mr Nolan ne s’arrête pas là et signe un second volet tout juste splendide appelé The Dark Knight. On reprend les mêmes acteurs principaux et on ajoute l’incroyable Heath Ledger qui fournit une prestation fantastique dans le rôle du Joker qui d’ailleurs nous a quitté (hommage à lui). Que dire à part que l’aspect sombre bleuté est manié avec une efficacité supérieure à celle du premier. Nolan a redonné naissance à la franchise Batman et on ne pourra que s’en délecter. Voilà une scène du film pour le plaisir.

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L’intensité dramatique est plus forte, on perçoit clairement la morale du film. Batman ne peut pas être aimé, c’est un justicier masqué, un "chevalier noir" comme le dit si bien le Commissaire Gordon. Là encore des défauts subsistent mais de moindre importance. En effet des incohérences dans le scénario peuvent être perçu, on pourrait presque penser qu’il manque 10 minutes de film, pourtant le film fait plus de 2h30.

Que demander de plus ? Ah si ! Un dernier volet pour conclure en une belle trilogie ce que va faire notre cher Nolan ! Celui s’appellera donc The Dark Knight Rises et on pourra voir la confrontation entre Bane (Tom Hardy) et Batman qui sera accompagné de Catwoman (Anne Hathaway). La rumeur voudrait qu’il fasse plus de 3 heures. 

 


Rien à dire à part : La classe.

 

Voilà une Bande annonce pour le plaisir des yeux.

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Au final, on aura eu le droit à un bon Burton, un grand Nolan et à une merveilleuse comédie de Schumacher. Comme on dit il faut un peu de tout dans la vie…

 

 

 

 

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