Le nouvelle star 2009 : TF1 sort du corps de M6 !

La nouvelle star voguait sur un trip: « TF1 sort du corps de M6 ! » Toutes les critiques ne cessaient de dire que ce cru 2009 serait bon, parce que éclectique ! Encore aurait-il fallu que les candidats soient à la hauteur. Ce fut hier soir au Pavillon Baltard un véritable carnage, fort heureusementy , il avait quelques perles.

 

C’est bien ça le problème, qu’a fait le jury pendant les auditions ? Qu’a fait le public en virant sans état d’âme Yasmina et Antoine, mardi dernier? On ne déguste pas la musique là, on la torche sans même prendre le plaisir du goût.

Le goût parlons-en, le choix des chansons, sous entendu par Yoann, imposé semble néanmoins plaire à certain. C’est bien simple, vous avez deux camps, ceux des moins bons et ceux du « poil qui se dresse sur le bras » ! Qu’on se le dise, M6 a fait une overdose de rock les années précédentes, cette année c’est tout juste n’importe quoi.

 

Nous avons deux camps donc, ceux qui marchent sur les traces des enfoirés, des concepts star ac’ ou ceux qui nous livrent sur un plateau garnis un vrai concert tel qu’on le demande quand une émission se passe dans une salle de concert !

Dans le groupe « je ne sais pas quoi faire de mes jambes, de mes mains, je regarde le sol et j’essaie d’être compétitif » nommons ceux qui nous font presque du scolaire.

 

Thomas, Mélissa, Damien, Leïla et Yoann commencent déjà à toucher le fond. Trop profond pour Yoann, il a coulé et est éliminé au plaisir d’André Manoukian qui regrettait son choix avec son fameux ETC : Erreur Terrible de Casting. Rappelons que ETC est l’abréviation latine de « et les autres choses manquent ! » en effet, cette fine équipe ose regarder de front la caméra et se laisser lire dans leur yeux : « merde qu’est-ce que je fais là ? » Une voix peut être ? mais doit on rappeler que Baltard ce n’est pas une chaîne HIFI géante où il suffirait d’appuyer sur play !

Un vrai problème de partage d’émotions, d’énergie et de maîtrise de l’espace est à souligner.

 

Néanmoins cet espace nous lance en pleine face un vrai contenu. Un univers, un monde à part avec Soan. Généreux, sensible et délicat sous ses yeux charbonneux à la gothique. Style mieux travaillé, monsieur vient en smoking débraillé (philosophie oblige) et nous fait un vrai pied de nez en chantant "ma petite entreprise". Le comble pour un mec qui chantait encore dans le métro il y a quelques mois. Bashung nous a quitté il y a encore si peu, et son esprit devait néanmoins habiter Soan. Le corbeau sur scène nous a proposé une interprétation qui transpirait du Soan. Généreux, juste du phrasé, sensible et surtout désinvolte… dans la veine des rockeurs français qui savent jouer avec les mots tout en donnant un sens pertinent avec l’histoire. Chapeau bas l’artiste.

Il va falloir attendre la fin de la soirée pour se reprendre une belle claque. Et pourtant, la tentation zapping était palpable. L’entracte entre les bons était trop long. Les chanteurs concours très scolaires s’emmerdent sur scène, ils ont su nous transmettre ça au moins !

 

Et le rock revient de plus belle avec la brune aux lunettes ! Camélia-Jordana a la classe de revoir un classique de Blondy, supprimer les artifices et nous proposer un rock dans la trempe des années 80. La rock attitude, elle est tombée dedans gamine ? Le style, la voix, le choix de la chanson et l’interprétation nous laisse baba. La chose la plus étrange qu’elle ait réussit à nous procurer c’est du plaisir inexplicable. On ne peut définir ce qu’elle nous a fait. C’était bon, on en redemande encore… en même temps, ça s’écoute, ça ne se raconte pas. C’est peut être ça la clé de sa réussite !

 

Et enfin, Dale nous a proposé une interprétation de Joe Cocker  version sensuelle, chaleureuse et émotions garanties. Il nous a raconté une histoire avec une lueur dans les yeux. Humble, calme, à sa juste place, il transmet une énergie si particulière. A la frontière des classiques américains, il a un accent, une attitude du cœur de l’Afrique. Hier soir, il a du s’inspirer de son histoire en nous chantant une berceuse romantique. Il sait transformer la douleur en un bijou qui lui va si bien. Une super maîtrise, une grâce sans borne, un regard intelligent, une voix douce et feutrée nous donne l’impression d’être à un concert.

  

Paradoxe certain avec le clan des jeunes premiers qui se plante, manque d’humanité et de générosité. Très statiques, isolés dans le chant, cherchant continuellement à plaire, plutôt que de transmettre ou se faire plaisir, dessine un groupe peu sur d’eux, vaguant d’une mer à une autre au prix de quelques larmes. Philippe Manœuvre l’a pourtant dit « Baltard c’est à la dure » comme le ferait un croupier dans un casino en disant «  faites vos jeux » ! Entre ce clan et les pros de la scène, nous avons deux ovnis Lary et Madhi qui proposent des interprétations probantes et sans failles. La chaleur de leurs voix nous projette déjà sur le sable chaud des plages de cet été !

 

Ok, cette année c’est pas du rock à tout va, mais de là nous proposer des versions variétés pompant ! Maniérés pour quelques uns, hyper pro pour d’autres, au deuxième prime nous avons déjà nos quatre finalistes ! Attendons de voir la suite, nous ne sommes pas à l’abris de surprises… encore que…

Dire stop à l’échec scolaire !

A la question: « tes parents te demandent-ils comment s'est passée ta journée à l'école/au collège? » 15% répondent « non, jamais » et 43% « oui, quelquefois » (extrais tiré des dépêches AFP).

 

L'école un monde dans le monde. Une micro-société dans « La » société.

L'enfant très tôt ne prenant pas de plaisir à étudier, ou se sent contraint de répondre à une attente des parents (quand il ira à l'école, je pourrais travailler plus), ou des enseignants (apprendre est le commencement de la liberté intellectuelle et donc physique).

 Le corps réagit tout de suite: douleur au ventre, maux de tête, problème de vues (qui après un test chez le médecin diagnostique une vue parfaite), un petit corps qui ne supporte plus la pression. Lance des bouteilles à la mer à peine visible: « Quoi? Tu ne veux plus aller à l'école? Mais qu'est ce que je vais faire de toi! » ou le: « dans la vie on fait pas ce qu'on veut, apprend à gérer tes premières frustrations ma petite fille! » ah, oui, là comme ça, ça calme. Oui, mais, la gangraine s'infecte pour en arriver à une vie dans le monde du travail sous la contrainte! Une étude américaine en 1970 démontrait que les crises cardiaques les plus importantes se déroulaient le lundi matin entre huit heures et neuf heures du matin… Drôle de coïncidence, non? Ne dit-on pas faire les choses avec le cœur? Ou cette situation me fait mal au cœur? Ou mettre du cœur à l'ouvrage? Quand le cœur n'y est pas… sans mauvais jeu de mot.

 

Revenons, si vous le voulez bien à nos chères petites têtes blondes qui interprètent l'école comme un monde dans un monde. Selon un baromètre réalisé par le cabinet d'étude « Trajectoires-réflex » pour Afev paru ce matin, plus d'un élève en difficulté scolaire sur cinq, à l'école élémentaire ou au collège, ne comprend pas ce qu'on lui demande de faire à l'école.

 

Est-ce que c'est grave docteur?

 

L'enfant est loin d'être bête

 

A l'école vous avez le choix d'apprendre avec deux de vos sens: la vue et l'ouïe. Ne dit-on pas que nous avons une mémoire auditive ou une mémoire visuelle. Oui mais voilà, il existe aussi les autres sens. L'odorat, le toucher, le goût! Les enfants qui ressentent les choses, les objets, la matière et l'espace ont beaucoup de mal à saisir ce que cherche l'enseignant à obtenir d'eux.

 

La dyslexie est encore trop souvent montrer du doigt comme quelque chose de grave. Comme si il manquait à l'enfant quelques neurones… et pourtant c'est tout le contraire. Le stress des mère enceintes, ou une grossesse mal vécue peut provoquer une augmentation des cellules du cerveau. L'enfant se retrouve alors avec plus de cellules que la moyenne (et encore, lorsque l'on sait qu'un enfant sur trois est dyslexique, à quoi se réfère-t-on pour déterminer la moyenne?).

 

L'école: apprentissage à l'autonomie

 

Le passage de l'école n'est jamais un moment fort agréable pour l'enfant quand il se sent différent et pas compris par les autres. Ce même enfant peut vivre aussi par procuration les traumatismes des parents au même âge: « je me souviens à l'école, mon prof ne savait rien » ou « à l'école tous des abrutis, ils m'appelaient le petit gros » etc.

Or, le passage de l'apprentissage en communauté à l'école est le moyen d'apprendre à se connaître. De faire toutes les erreurs possibles pour « apprendre ». C'est la période des premières boumes, des premiers flirtes (et franchement, à ce moment là, le cours de physique nous dépasse un peu).

 

Nous avons aussi les « les maths, de toute façon, ça sert à rien », ou encore « si je voulais devenir philosophe ça se saurait! ». l'enfant se rebelle, impose ses limites et apprend à face aux autres. Il gagne en maturité, en autonomie. L'école étant donc une vision la plus cruelle de la société grandeur nature, il serait question d'apprendre à gérer le stress, la peur et transformer le mot échec en réussite dans son domaine!

 

Nous sommes tous différents

 

Nous sommes tous différents et nous faisons partis d'une seule et même cellule humaine. Un produit parfait qui s'est divisé et multiplié, reconstitué avec un patrimoine génétique unique. Parce que nous sommes tous uniques, nous sommes différents et donc nous avons une vision des choses différentes. Chacun alors ayant un rôle important dans la vie, dans la « cité » ( ici dans le sens qu'employait Rousseau).

 

L'enfant est inscrit alors dès le plus jeune âge dans une catégorie, une case qui n'existe pas. Celle-ci ne peut pas exister, le plus grand nombre n'étant pas forcément dans le vrai, et étant tous uniques, chacun existe en tant que tels. Inscrire les gens ou les événements comme vrai est une façon erronée de donner au cerveau une alimentation saine de penser. En effet, le passé est au passé, le présent se construisant à la seconde, le futur vous appartient comme un avenir plus positif et plus confiant.

L'enfant n'est donc jamais en échec scolaire. Il ne répond pas à une demande administrative.

 

Toutefois, si l'enfant se découvre une passion, une vraie motivation, une raison de vivre, de se lever le matin (comme le sport, la musique, le dessin etc.) tout lui semblera accessible, simple et fluide.

Un savoir est un don qui se cultive, en prenant en compte les potentiels de chacun (les cinq sens entre autre)

 

Développer le succès dans la vie dès le plus jeune âge

 

Parce qu'il est question de bien être. A l'école, dans le club de foot, dans les choix d'orientation scolaire, dans les choix de vie tout simplement à long terme.

L'idée est de donner à votre enfant la possibilité de s'exprimer. Décorer sa chambre est bien plus qu'une simple pièce. Sa chambre est une pièce principale et une pièce intime. On entre dans une partie de sa vie qui évoluera à chaque moment fort de sa vie. La chambre est une zone délicate.

C'est pourquoi il est intéressant de ne pas imposer un choix, mais plutôt de proposer et de démontrer que batman partout n'est pas révélateur de son vrai moi. Un enfant va émettre plein d'idées aussi farfelues qu'intéressantes. C'est à vous de décrypter et de proposer.

 

Quelques astuces:

  1. la chambre doit être ranger le mieux possible (le rangement étant les limites, les cadres que l'enfant se met dans la tête. Ranger sa chambre, c'est mettre de l'ordre dans son esprit. Cf. Ranges ta chambre)

  2. aérer le plus souvent possible

  3. le coin bureau ne doit pas être proche du coin sommeil. L'idéal étant la mezzanine avec coin bureau en dessous

  4. la chambre de l'enfant doit être éloigner de la salle de bain et coin toilette

  5. offrir à l'enfant de la stabilité, un coin jeu, un coin, j'allais dire travail, mais nous allons l'appeler un coin « éveil », un coin sommeil

  6. et batman, spiderman et autre… avec modération

  7. les couleurs: éviter le rouge si l'enfant est extraverti, un peu de rouge s'il est introverti. Le bleu avec modération également, l'idée n'est pas d'en faire un légume. Le marron, le beige, orange, vert, jaune sont de très bonnes couleurs pour les enfants jusqu'à l'adolescence. Celui ci cherchant à se rebeller… une astuce: laisser faire ça passera!

  8. Le rose pour les filles souvent demandé, jamais égalé d'une chambre à une autre… pourquoi pas? Moi, personnellement, je prendrais le temps de parler avec la petite fille. Le coté princesse peut être sympa à petite dose. Surtout, mettre du rose, parce que le rose va dans une chambre de petite fille c'est l'inscrire dans une case. Celle qu'on attend d'elle, d'être une fille qui joue à la maman (jouet fer à repasser ect.).

  9. Le bureau enfin, doit être grand, large et spacieux. Une lampe de bureau pour que l'enfant ne se fasse pas mal aux yeux. Des crayons toujours près de lui. Le dos toujours protégé par un grand dossier, un mur. Qu'il puisse faire face à toute intrusion. Observez la façon dont il travaille, dont il range son bureau. Ça en dira long sur ce qu'il se passe dans sa tête!

  10. et enfin jouer avec lui avec les cinq sens au moment de mémoriser une leçon, une poésie ou la table de multiplication.

Vendredi, si ça me dit ! Mauvaise audience: rôle de la déco!

 

La télévision est une amie chère pour des millions de foyers. Depuis des années elle s'installe comme un membre réel du foyer.

La rentrée fut riche en nouvelle saison et émergence de nouveaux concepts télévisuels. Arrêt sur image sur Vendredi, si ça me dit proposé et présenté par Christophe Hondelatte. Journaliste et ex présentateur de la matinal sur RTL, entouré de ses chroniqueurs propose une émission culturelle sur France 2 tous les vendredis soir vers les 19h. Oui, mais voilà c'est le flop. Seulement un million de téléspectateurs, environ 7% de part de marcher.

 

Patricia Boutinard-Rouelle, patronne des magasines déclara dans le Parisien brièvement mais qui a tout son sens: « Il ne sert à rien de se chercher des excuses. La première (5 septembre) a montré des faiblesses. On est pas le nez dans les audiences. […] On va en discuter, mais sur le fond comme sur la forme, il y a des ajustements réels à apporter ». Et ce n'est rien de le dire.

 

Très critiqué par les uns par les autres… revenons sur le concept qui semble clair et avoir un sens.

Parler de la culture en s'adressant au plus grand nombre. Le site officiel de l'émission évoque les propos: la culture « jubilatoire », culture plaisir, culture bonheur.

Le problème c'est que lorsqu'on voit l'émission on ne sent pas la culture « jubilatoire » ou culture plaisir. Mais inutile de faire la critique de l'émission. Comme le dit le présentateur, le premier numéro était une sorte de pilote, un test. Les choses doivent se mettre en place. Et parce que le concept est vraiment innovant, respectueux de la culture, l'émission a toute sa place sur France 2.

 

L'influence de la déco du plateau

 

Le journaliste se dit content du ton général et emballé par le décor.

En effet, le concept du décor est assez sympa. Un salon d'un loft. Le salon est l'endroit par essence où l'on reçoit. On irait pas prendre le café dans sa chambre à coucher ou dans la salle de bain. Le salon est donc tout à fait légitime. D'autant plus qu'il s'agit d'une émission culturelle. Le lien est donc tout fait puisque dans un salon on trouve notre bibliothèque, notre télévision.

C'est pourquoi le salon du présentateur ne serait que le prolongement de notre salon. On nous invite à prendre notre fauteuil et s'installer au près des journalistes afin de pousser des «ah, mais oui » ou des «Ô!!!! mais ça n'a rien à voir… » etc.

En effet le concept est vraiment bon.

 

Alors pourquoi cela ne marche pas?

  1. le décor en lui même trop design ne respire pas la chaleur et la convivialité. Moderne, tendance tout ce que l'on veut, n'est-il pas moins vrai qu'entrer dans un appartement design (l'idée serait de dire disaïïïïnnnnnnnnnnne) tout de suite dénote une volonté de paraître. Donc de superficialité!

  2. Le décor planté pour la première, dans la soirée pour l'enregistrement. Et cela se sent! (« ça se sent que c'est toi! » téléphone) Un meuble, des lumières, deux vases et faux livres et hop on dit que c'est un loft!

  3. L'emplacement des fauteuils! A première vue lorsqu'on évoque des fauteuils on parle de hiérarchie. Contrairement au plateau de vivement dimanche avec ce fameux canapé rouge nous avons là des fauteuils blancs qui semblent inconfortables. Chacun dans sa petite case, prêt à intervenir si et seulement si c'est son tour.

  4. Le chaos des objets et la disposition des meubles en général. Il n'y a rien de rassurant de voir des objets sans les voir, de deviner les formes et surtout les fonctions. Nous n'avons pas besoin d'aller voir dans les placards pour savoir ce qu'il y a dedans; nous savons juste qu'un buffet a sa place dans la pièce ou non! Chaque objet a une mission. Une table basse pour mettre les journaux, tasses à café, télécommande; un fauteuil pour entrer dans une conversation, se relaxer; un vase même, les objets déco pour donner une ambiance. Encore faut-il que chaque chose soit à sa place. Et malheureusement quelques objets sont, sur le plateau, incongrus.

    L'idée étant alors de créer l'illusion que le décor soit vivant, comme on le voyait dans l'émission Apparté sur canal+.

    Prenons les séries tv comme Friends. Nous savons tous que si on ouvre un placard du décor il n'y a rien. C'est fictif. Les valises sont vides, les armoires le sont aussi. Bref, nous savons que c'est un décor, un plateau et pourtant, on pense vraiment que l'appartement des personnages sont bel et bien habité. Ce qui manque alors au plateau de l'émission c'est de la chaleur et permettre à notre cerveau de croire que les chroniqueurs mettent les livres lus dans la bibliothèque.

  5. Le décor semble alors fabriqué, fictif, faux, sans nuance, aucune vie. Le décor est pourtant l'enveloppe du sujet. Si cette enveloppe est superficielle, le contenu l'est peut être.

  6. Dans le concept: « je prends du plaisir, je donne du plaisir » nous y sommes bien loin. Les chroniqueurs semblent faire bide sur bide et ne se sentent pas à l'aise. Et pour cause le cadre ne met pas à l'aise. Les dossiers par exemple des fauteuils ne sont pas assez haut. Le chroniqueur se sent alors fragile. D'autant plus qu'avant chaque enregistrement ou direct, on entend: « Silence, ça tourne »! Ils ne prennent pas de plaisir, ne donnent pas de plaisir

 

Culture et déco

 

Nous l'avons bien compris, Vendredi si ça me dit parle de la culture en général. Accessible, proposer ce qui se fait pour offrir un panel de choix aux français. Théâtre, livre, cinéma, dvd, musique, exposition pour les grands et les petits bref, tout est passé au crible excepté la déco, j'en suis bien malheureuse! (gros éclat de rire).

Or, sur le plateau rien nous laisse soupçonner qu'il s'agisse de la culture: en effet il n'y a pas de symbole culturel (pas de masque pour le théâtre, pas de bibliothèque, pas de télévision, pas de chaine hi-fi…)!

 

Le blanc très mauvais choix

 

Le blanc en excès rappel curieusement l'hôpital, l'antiseptique, l'angoisse, vibration du vide, insatisfaction intérieure et amène une distance.

Les lumières trop fortes (lumière sur la table basse, sur un fond derrière le présentateur) montrent une volonté de perfection. Il est impossible de se laisser aller dans ces conditions. Le juge au dessus de la tête de chacun prêt à bondir, critiquer, voire blesser plane. Une ambiance donc à couper au couteau, plombante, lourde qui ne donne pas envie de regarder la télévision le vendredi soir avant de préparer son week end; même si le concept est vraiment intéressant et suscite un intérêt majeur sur les ondes des radios ou presse écrite.

 

Le petit truc en plus

 

Le petit truc en plus, serait de proposer des couleurs dynamiques, des objets déco qui auraient leur place (en rapport avec la culture, même moderne, disaïïïïnnnnne), de supprimer l'escalier en arrière plan qui n'a pas sa place sur les plateaux télé. En effet, il est le symbole de variation, des montagnes russes. Inutile quand une émission s'installe sur les ondes. Voire dangereuse. L'idée est pourtant bonne et intéressante, mais trop sensible à l'heure où l'émission a tant à prouver sur le fond!

www.interieurdazalee.net

Secret story: le rôle de la déco

Sauf si vous avez passé vos vacances sur Mars, il est peu probable que vous avez échappé à la frénésie de la télé-réalité estivale. Il y a ceux qui sont curieux, ceux qui sont accrocs. Il y a ceux qui regardent, ceux qui participent. Et il y a l'équipe qui produit, qui met en forme, qui sélectionne les participants et il y a les décorateurs! Vous le sentez venir, je vais bien entendu m'attarder sur la déco. Les couleurs déterminent nos humeurs, mettent en relief nos angoisses, nos frustrations etc. La maison des secrets a une décoration qui frise la manipulation psychique et émotionnelle.

 

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Musique : Mon coup de coeur Métal de la semaine, Mellon Collie and the Infinite Sadness

Il était une fois un "grand" gentil monsieur qui décide un beau jour de créer un super groupe trop top!!!! Avec tous ses amis, youpi… ils décident d'appeler ce groupe de rock "les citrouilles écrasées"….
Et voilà, la première claque… on entend presque un vinyle grincer…. ouais, le décor est mal planté là…. Il faut alors se mettre dans un contexte un peu plus métal, un peu plus morbide. Comme si la mort symbolisait l'aspect périssable, impermanent de l'existence mais aussi de la révélation. The Smashing Pumpkins de leur vrai nom, imposent un style bien à eux. Un peu crache, super sensuel. On parle alors de la référence rock 90's.

Mon coup coeur avec: Mellon Collie and the Infinite Sadness.


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quand la musique est sensuelle

« La séduction suprême n’est pas d’exprimer ses sentiments, c’est de les faire soupçonner » Barbey d’Aurevilly

 

En voilà un qui avait déjà bien saisi l’énergie vibratoire de la musique made in Muse !

Un tourbillon de sens qui donne des frissons.  Romantiques s’abstenir…

Muse c’est avant tout un style qui a su faire sa place dans les années 90. Groupe de rock britannique, ils apparaissent au grand jour en 1994 sous le nom de Fixed Penalty puis Rocket Baby Dolls. Pourquoi Muse… beaucoup de versions. Toutefois une version passionnée paraît au plus près des influences du groupe. Il est dit qu’au lycée la nuit, Matthew Bellamy rejoignait et suivait à la guitare des filles qui faisaient de la magie noire. C’est l’alliance parfaite entre la musique et la spiritualité soulignera-t-il lors d’interview.

Et c’est ce que l’on ressent avec Black Holes and revelations. Mystérieux, attirant, sensuel séducteur… cet album est captivant.

Opus sorti en juillet 2006 c’est le mélange parfait des genres. Une touche d’éléctro au cœur de la source rock !

 La guitare, la voix caressent la peau…  merde, on a des frissons. La magie opère ! Mélodieux, c’est enivrant à souhait.
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Non la femme ne sera jamais l’égal de l’homme. Ils seront juste complémentaires

Un grand merci à tous ces magazines féminins qui pullulent de plus en plus, qui nous disent à nous les femmes, comment aimer notre homme, comment se maquiller, quelle coupe de cheveux avoir. Ce qui, il y a quelques années était tendance pour une année, est devenue tendance pour une saison. Donc, cheveux court pour l’été et cheveux long bouclés pour l’hiver. Oui, enfin, on a que quatre mois pour récupérer ces vingt centimètres de cheveux que l’on avait avant l’arrivée de l’été !

 

Bref, ces magazines mettent en avant ces corps à tendance anorexique, le top 10 du régime parfait, qui deviendra l’année prochaine le top 10 du régime super parfait. Les petits messages des lectrices qui ne savent plus comment séduire leur époux après avoir accouché. Est-ce que je donne le sein ou pas ?

 

Un comparatif entre le mascara maxi volume avec le mascara hyper volumique. La fringue à porter, les 10 petites astuces pour faire grimper au rideau son mec….

 

STOP !!!!!!

 

Pourquoi prendre les femmes pour des blondes ? Trop dure pour elles. A croire que toutes les femmes ont des problèmes de couple. A croire que toutes les femmes ont des problèmes existentiels avec leur poitrine. A croire que le poids d’une femme, la silhouette est l’avantage de base pour parler à une femme.

Gérer la maison, le travail, le couple, la belle mère, les enfants c’est le challenge de la femme du XXIème siècle. C’est la fashion mania à la Ally Mcbeal

 

STOP !!!!!!!

 

Les magazines féminins, le quotidien, le système, la société, la révolution sexuelle, bref, on tue l’essence même de la femme. On la transforme en une espèce de poison sensuel, une convoitise, une gourmandise. Tantôt chien féroce, parfois douce féline…

 

Une femme c’est le symbole de la douceur. Qu’on se le dise.

Et elle fait tout aujourd’hui pour fuir cette douceur. Pour être l’égale de l’homme. Ou parce que des magazines leur …

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Les histoires d’A….

Les Histoires d’A finissent mal, en général… et pourtant, même si Simone et Tom s’engueulaient dès que 21h sonnait, l’amour entre le public et les Rita Mitsouko est intacte. Même pas une ride.

 

D’ailleurs, y’a qu’à écouter le sigle diffusé en boucle l’été dernier pour le lancement de leur dernier opus (Varity) : communicateur d’amour, tout est dit !

 

De l’amour, de l’amour, en voilà un thème complexe et sans fin. Je t’aime, moi non plus, tu m’as aimé, je t’ai quitté, bref, un thème souvent utilisé pour raconter des peines de cœur, ou des prises de conscience, voire un appel au pardon ? Ici, ça sent l’amour Universel. Les Rita sont plus généreux que jamais.

 

Catherine nous offre une voie des plus soignée, protégée et toujours aussi souple. Fidèle à elle-même, elle est capable de descendre dans les graves les plus lointains afin d’envelopper l’émotion des plus beaux effets. Madame est belle, madame donne sans compter.

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Sna fu dans la tradition du pur rock

Vous avez dit chaotique, il me semble que le mot le plus approprié serait Sna Fu ?

Sna fu en référence à une habitude chaotique, littéralement signifie : Situation normale : c'est le bordel. Mais il existe aussi en France un groupe de rock métal qui sait se servir de cette définition pour une noble cause, la musique ! Et le comble du meilleur : ils sont français !

Plus rien à rajouter, le nom du groupe se suffit à lui-même… encore que… début de semaine dernière ces messieurs ont sorti leur dernier album : Tonnerre Binaire. Au-delà, peut être de la complexité de définir ce groupe qui n’a rien en commun avec les groupes de rock dit « tendance ». Ils savent pourtant convaincre les oreilles populaires. Bourges s’en souvient encore… […/…]


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No sex…. nervous! un groupe rock montant

No sex nervous, en voilà un, un groupe qui en dit long… pas de sexe dommage pour eux, pas nerveux tant mieux pour nous… encore que ce n’est pas tout à fait la définition qui conviendrait. Les No Sex Nervous est un groupe de rock métal aux grandes influences. Comme incarnés, ils ont l’esprit des plus grands qui pourrait habiter les corps à tour de rôle. La banane jusqu’aux oreilles, tout leur corps, tout notre corps vibre au son de la basse, de la guitare, de la batterie. Les magiciens des notes font leur tour de passe-passe. Ce n’est pas un lapin blanc qui sort du chapeau. C’est plutôt une synthèse de notre système. La rock’n roll attitude jusqu’au bout des ongles, ils nous séduisent.

 

Humbles, ils sont le genre de mecs qui passent leur chemin en savourant la moindre occasion de jouir de la vie. Dépressifs ? Indigo plutôt. Ils se sont incarnés dans un corps qui les ramènent sans cesse aux racines tribales de la vie. Mais leur esprit s’inspire d’une énergie mystérieuse. Un flux de sons qui les font décoller !

Du métal donc. Ils font du métal dans la veine de Système Of A Down. Ils ont tout pour devenir Le groupe incontournable.

En perpétuelle évolution, ils ne cessent  de grandir, d'évoluer 

Ils savent séduire tout public avec leur style aux multiples influences (pop rock, métal, jazz). Un chanteur charismatique, un ensemble cohérent, une vibration particulière, une réelle générosité et la mayonnaise prend.

Enivrants, hypnotiques sont les No Sex Nervous.

Un groupe à voir bien entendu. Des dates ? le vendredi 26 octobre à la Poudrière (Belfort) ou le 27, aux Moles (Montbéliard) en première partie des My Pollux. Sur scène c’est de l'énergie à revendre, des riffs affûtés comme des lames de rasoirs, du rock stoner qui parfois frôle là folie !!!! un set digne de NSN en fait ! Le bassiste disait encore : « Et que tout le monde s'amuse et se gave de rock à pro-fusion !!! » donc vous savez ce qu’il vous reste à faire…

 nosexnervous.com