L’hémorragie se poursuit aux States avec le premier Assureur Américain AIG désormais propriété de l’Etat à hauteur de 80%.

Pour renflouer ce navire qui prend l’eau de toute part, l’administration Obama a débloqué 30 milliards de dollars supplémentaires de fonds publics comme le révèle le Wall street Journal.

Cette somme s’ajoute donc aux 150 milliards de dollars déjà investis pour sauver le groupe de la faillite en septembre 2008. Faillite qui aurait provoqué un effondrement en cascade de nombreuses autres institutions dans un imbroglio financier qui tire plus du château de carte que de la forteresse imprenable.

Le bilan du 4eme trimestre a été annoncé lundi et s’inscrit dans la tendance catastrophique instiguée par le reste de l’année 2008 qui avait affiché 38 milliards de dollars de déficit.

 

Rien ne laissait pourtant présager, il y a quelques mois, que les évènements se précipiteraient ainsi. Car ce n’est pas la spécialité principale de AIG qui est à l’origine de cet interminable abîme. Le mal a pris sa source dans une petite cellule spéculative appartenant à l’assureur.

Les promesses de gains mirifiques se sont vite transformées en spirale infernale happant le colosse dans son sillage.

 

Les mauvaises nouvelles s’accumulent pour le nouveau président américain.

En dépit des aides consenties, le gouvernement ne pourra pas éviter la faillite d’un autre géant : General Motors et ses 30 milliards de déficit pour 2008.

 

Le paysage économique Américain va encore connaître des remodelages profonds avant de repartir sur des bases saines.