Tous les ans à la même époque de l’année, se pose la question de savoir s’il faut continuer à donner des étrennes, comme cela se fait traditionnellement depuis des siècles. Si rien n’est obligatoire dans ce domaine, ce geste de générosité permet avant tout d’entretenir des relations cordiales avec certaines personnes que l’on apprécie dans notre vie quotidienne.

Selon certains historiens cette pratique séculaire date de l’Antiquité, elle donnait l’occasion au moment des fêtes de l’Epiphanie d’offrir un cadeau pour la nouvelle année, à sa famille et à ses amis. Même si par la suite cette coutume, bien ancrée dans les mœurs, a progressivement disparu au profit des cadeaux de Noël, elle subsiste le plus souvent pour certaines professions méritantes, qui rendent des services sans être pour autant bien rétribuées.

 

Avec l’évolution de société, les jeunes générations n’ont plus la même perception des choses et pour eux cela semble quelque peu dépassé, ce sont généralement les plus anciens  qui continuent à distribuer des étrennes en espèces principalement aux facteurs, aux pompiers, aux éboueurs, aux femmes de ménage ou bien encore dans certaines grandes villes aux gardiennes d’immeuble.

 

La plupart du temps ces étrennes sont données au coup par coup, sans vraiment de logique immuable et le montant des étrennes varie en fonction des relations sociales que l’on entretient avec ces personnes et aussi en fonction des services rendus.

 

Généralement, pour les facteurs, les pompiers et les éboueurs cela peut varier entre 5 et 10 euros et en échange de ces étrennes, ils vous offrent un calendrier qui leur permet de vous laisser un souvenir en échange de votre générosité.

Pour les femmes de ménage et les gardiennes d’immeuble le montant   peut atteindre  30 voire même  50 euros si vous appréciez bien la personne.

Cela constitue pour eux un avantage financier net d’impôt, qui n’est pas négligeable en fonction du nombre de personnes à qui elles rendent service.

 

Sachez tout de même que depuis un arrêté préfectoral de 1955, les agents municipaux de Paris, Lyon et Nice ont l’interdiction de solliciter quelque gratification que ce soit auprès du public et cela sous peine de sanction disciplinaire, alors si un agent d’une de ces villes, se présente à votre domicile, vous êtes probablement en présence d’un usurpateur et ne vous laisser pas séduire par ses doléances.