Du 12 au 18 mars, la semaine des maths encourage les élèves et enseignants à réfléchir sur l’éloignement des filles et des mathématiques en se posant LA question:pourquoi les filles ne veulent pas faire des maths?Elles n’osent pas et pourtant elles sont meilleures que les garçons dès le collège car plus studieuses.Les raisons évoquées sont multiples.Les stéréotypes ont la vie dure et sont nombreux.On leur fait penser que les maths ne sont pas faites pour elles.Le stéréotype majeur est bien connu: les garçons en sciences,les filles en littérature , vers des matières où il y a plus de sensibilité, de créativité,d’imagination , alors que justement les sciences en sont remplies!
Les faits prouvent que ces stéréotypes ont une vraie influence sur les choix d’orientation :au bac généraliste 57% de filles, au bac S plus que 48%, en spécialisation maths, 40% et par exemple encore plus haut de moins en moins.Les professeurs ont leur part de responsabilité.Ils interrogent davantage les garçons et les questions ne sont pas orientées de la même façon.Les filles à qui l’on pose des questions plus scolaires sont rarement mises en questionnement reflexif ce qui est loin d’être un avantage.Elles sont peu encouragées à poursuivre sur la voie du travail et de la rigueur, les filles se décourageant plus vite face à la difficulté d’une filière exigeante.Ceci tient au fait que les filles ont moins confiance en elles et nécessitent un soutien pour les aider à oser,à franchir le pas, et ce de la part du professeur et des résultats scolaires , il leur faut davantage faire leurs preuves pour avoir leur chance.
Et ceci ne s’arrête pas là , le stéréotype également selon lequel le cerveau masculin serait plus basé sur la logique, l’abstraction et le sens spatial et celui des filles sur le langage ,la communication et la sensibilité finit d’achever le tableau.Il faut bien savoir que le cerveau humain est plastique par nature et se construit tout au long de la vie, il est capable d’adaptation à la complexité autant pour un garçon que pour une fille!
[b]… la preuve: le présent billet [/b] 🙂