La société actuelle, lovée dans un confort de vie, devenu indispensable, a perdu le « Respect » des anciens et trouve normal, que la vie de labeur et de souffrance qu’ils ont menée, pour nous assurer un avenir meilleur, soit sanctionnée par une incarcération dans des « mouroirs », bien loin de nos regards, pour ne pas réveiller, le peu de sentiment que nous avons encore pour ces « carcasses » dénuées de bon sens, malades et inutiles qui nous empêchent de bénéficier de nos loisirs égoïstes aussi inutiles que  ruineux.



 Heureusement, la société actuelle, comporte encore quelques jeunes membres, respectueux de leurs origines et qui savent, en toute lucidité, que la roue qui tourne les portera, eux aussi, dans ces endroits de fin de vie, plus ou moins bien équipés qui les verront se dégrader physiquement et moralement dans une indifférence blasée.

Conscient de se qu’ils doivent à leurs aïeux, certains organismes commencent à prendre en charge la douleur et soignent du mieux qu’ils le peuvent leurs pensionnaires, devenus parents, ami, confident en organisant des fêtes et des rencontres destinés à les sortir d’un isolement fatal.   Seulement, là encore, l’égalité n’existe pas, Nous retrouvons dans ces lieux, notre élite vieillissante, hommes et femmes qui ont eu, toute leur vie, les moyens de se soigner et de profiter de la vie, grâce à des revenus confortables qui leurs permettent encore aujourd’hui de payer le coût, exorbitant, de ces établissements haut de gamme qui ne dispensent leurs bienfaits qu’après encaissements mensuels de "loyers" supérieur à 2000 euros par mois. Nos chers parents, qui après avoir travaillé toute une vie, se retrouvent, pour terminer leur vie, avec des revenus moyens souvent inférieur au smic. Pour eux, pas de retraite dorée, pas de voyage encadré, organisé et médicalisé. Pour eux qui nous ont donné la vie, qui se sont sacrifié pour que nous puissions, peut être, un jour prétendre à une vie meilleure, il ne reste que souffrance, douleur, isolement et privations. Nous avons la possibilité de changer les choses et les attitudes, militons pour nos anciens, trop fatigués pour descendre dans la rue et exposer à un gouvernement, indifférent, la réalité de la vieillesse française, sanctionnons par nos votes les vrais responsables et prenons soin de nos racineS. En ce jour de fête des « Grand mères » disons leur simplement : « Bonne fête Mamie »