Le député de l'Essonne était hier, l'invité du Grand rendez-vous Europe1/TV5/Le Monde/Le Parisen.

Manuel Valls lance les premières bases d'un vent rénovateur. Pour se projeter dans l'avenir, le député suggére de changer la dénomination du PS, en intégrant le mot gauche. Le renouveau du PS serait-il en quête d'identité ?

"Le Parti Socialiste doit changer de nom et"dépoussiérer" son fonctionnement, sans attendre les municipales de 2008, le train-train mortel".

Pour la cellule passéiste du PS, l'annonce doit paraître bien incongrue. Pourtant la suggestion n'est pas de nature désobligeante. Insuffler un courant rénovateur ne passe-t-il pas par un changement de dénomination ?

Manuel Valls agite le spectre de l'immobilisme. Réaffirmant son hostilité au calendrier de "rénovation", voté le 23 juin dernier. La continuité d'une telle politique est un désaveu, le député ne fait que confirmer l'exaspération qu'entoure cette décision.

Manuel Valls souligne son attachement à Ségolne Royal.

"Ségoléne Royal a crée une relation avec 17 millions d'électeurs. L'injustice persistante à son égard est hors de propos".

De son coté, Jack Lang réclame une démission collégiale, pour s'affranchir de vestiges du passé. Je ne sais pas si l'ancien ministre se considére concerné par la rusticité de l'appareil socialiste.

Manuel Valls sera présent à la réunion organisée ce soir par Ségoléne Royal. Le vent rénovateur serait-il en passe de lancer les bases d'une nouvelle politique ? Le tout est de savoir si la rénovation passe encore par l'outil désuet du défunt parti socialiste. Une gauche nouvelle cherche son patronyme…