Simone Veil a quitté le Conseil Constitutionnel afin de pouvoir bénéficier de sa liberté d'expression.

Elle exprime toute son admiration et son amitié pour Sarkozy; elle présidera le comité de soutien au candidat de l'UMP et prendra une part active dans sa campagne électorale.

Centriste convaincue, l'ancienne ministre de la Santé ne cache pas son animosité envers François Bayrou…

Rescapée de la Shoah, instigatrice de la loi dépénalisant l'avortement, porte-voix des femmes, une alliée de choix pour Nicolas Sarkozy, qui implicitement va bénéficier d'une "arme" pour contrer l'ascension de François Bayrou dans les sondages; l'ancienne ministre de la santé avoue une animosité envers le candidat de l'UDF.

François Bayrou "ne représente pas le centre, il se représente lui même", Simone Veil enchaîne avec véhémence la prise de ses fonctions en confiant qu'à l'époque où elle était à l'UDF, Bayrou lui a dit "qu'elle faisait fuir les électeurs", ce qui a emmené mon départ du parti.

Tout pour contrer Bayrou, le mot d'ordre est lancé au sein de l'UMP. Une politique qui peut s'avérer à double tranchant, on ne gagne pas une élection dans ces conditions, mais on peut la perdre, le français veut du concret et le cheminement de cette démarche de dénigrement est la preuve que Nicolas Sarkozy éprouve des craintes à l'approche du premier tour.