La crise de la Société générale

Depuis plusieurs jours, il se produit un vent de folie à propos de la perte de 5 milliards d’euros par la Société générale causée, du moins on le suppose, par un trader. Je ne donnerai pas son nom car je suis plus que choqué par l’absence complète de présomption d’innocence le concernant. Au contraire, il est jeté comme beaucoup d’autres lui en pâture par les médias. Est-ce aux médias de condamner un homme plutôt que la justice ?

Ensuite, je suis également choqué par les propos de Nicolas Sarkozy demandant la démission du président de la Société générale, en plein tempête, par ceux d’Henri Guaino, conseiller spécial du président, déclarant tout faire pour protéger la banque alors qu’en disant ceci il fait exactement le contraire, ou encore par ceux de Ségolène Royal réclamant le remboursement de ces fameux 5 milliards d’euros aux familles.

Pour ma part, je pense que Daniel Bouton est responsable des failles du système permettant une telle erreur d’appréciation. Je pense également que l’histoire que l’on raconte dans les médias n’est pas si claire que cela. Aussi, j’ai l’impression que grâce à cela, le gouvernement souhaite réussir la fusion BNP-Paribas-Société générale qui avait échoué il y a quelques années. En tout cas, il faudra attendre quelques mois pour avoir toutes les clés pour comprendre cette crise.

Jérôme Charré

Depuis plusieurs jours, il se produit un vent de folie à propos de la perte de 5 milliards d’euros par la Société générale causée, du moins on le suppose, par un trader. Je ne donnerai pas son nom car je suis plus que choqué par l’absence complète de présomption d’innocence le concernant. Au contraire, il est jeté comme beaucoup d’autres lui en pâture par les médias. Est-ce aux médias de condamner un homme plutôt que la justice ?

Ensuite, je suis également choqué par les propos de Nicolas Sarkozy demandant la démission du président de la Société générale, en plein tempête, par ceux d’Henri Guaino, conseiller spécial du président, déclarant tout faire pour protéger la banque alors qu’en disant ceci il fait exactement le contraire, ou encore par ceux de Ségolène Royal réclamant le remboursement de ces fameux 5 milliards d’euros aux familles.

Pour ma part, je pense que Daniel Bouton est responsable des failles du système permettant une telle erreur d’appréciation. Je pense également que l’histoire que l’on raconte dans les médias n’est pas si claire que cela. Aussi, j’ai l’impression que grâce à cela, le gouvernement souhaite réussir la fusion BNP-Paribas-Société générale qui avait échoué il y a quelques années. En tout cas, il faudra attendre quelques mois pour avoir toutes les clés pour comprendre cette crise.

Jérôme Charré

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