A la question: « tes parents te demandent-ils comment s'est passée ta journée à l'école/au collège? » 15% répondent « non, jamais » et 43% « oui, quelquefois » (extrais tiré des dépêches AFP).

 

L'école un monde dans le monde. Une micro-société dans « La » société.

L'enfant très tôt ne prenant pas de plaisir à étudier, ou se sent contraint de répondre à une attente des parents (quand il ira à l'école, je pourrais travailler plus), ou des enseignants (apprendre est le commencement de la liberté intellectuelle et donc physique).

 Le corps réagit tout de suite: douleur au ventre, maux de tête, problème de vues (qui après un test chez le médecin diagnostique une vue parfaite), un petit corps qui ne supporte plus la pression. Lance des bouteilles à la mer à peine visible: « Quoi? Tu ne veux plus aller à l'école? Mais qu'est ce que je vais faire de toi! » ou le: « dans la vie on fait pas ce qu'on veut, apprend à gérer tes premières frustrations ma petite fille! » ah, oui, là comme ça, ça calme. Oui, mais, la gangraine s'infecte pour en arriver à une vie dans le monde du travail sous la contrainte! Une étude américaine en 1970 démontrait que les crises cardiaques les plus importantes se déroulaient le lundi matin entre huit heures et neuf heures du matin… Drôle de coïncidence, non? Ne dit-on pas faire les choses avec le cœur? Ou cette situation me fait mal au cœur? Ou mettre du cœur à l'ouvrage? Quand le cœur n'y est pas… sans mauvais jeu de mot.

 

Revenons, si vous le voulez bien à nos chères petites têtes blondes qui interprètent l'école comme un monde dans un monde. Selon un baromètre réalisé par le cabinet d'étude « Trajectoires-réflex » pour Afev paru ce matin, plus d'un élève en difficulté scolaire sur cinq, à l'école élémentaire ou au collège, ne comprend pas ce qu'on lui demande de faire à l'école.

 

Est-ce que c'est grave docteur?

 

L'enfant est loin d'être bête

 

A l'école vous avez le choix d'apprendre avec deux de vos sens: la vue et l'ouïe. Ne dit-on pas que nous avons une mémoire auditive ou une mémoire visuelle. Oui mais voilà, il existe aussi les autres sens. L'odorat, le toucher, le goût! Les enfants qui ressentent les choses, les objets, la matière et l'espace ont beaucoup de mal à saisir ce que cherche l'enseignant à obtenir d'eux.

 

La dyslexie est encore trop souvent montrer du doigt comme quelque chose de grave. Comme si il manquait à l'enfant quelques neurones… et pourtant c'est tout le contraire. Le stress des mère enceintes, ou une grossesse mal vécue peut provoquer une augmentation des cellules du cerveau. L'enfant se retrouve alors avec plus de cellules que la moyenne (et encore, lorsque l'on sait qu'un enfant sur trois est dyslexique, à quoi se réfère-t-on pour déterminer la moyenne?).

 

L'école: apprentissage à l'autonomie

 

Le passage de l'école n'est jamais un moment fort agréable pour l'enfant quand il se sent différent et pas compris par les autres. Ce même enfant peut vivre aussi par procuration les traumatismes des parents au même âge: « je me souviens à l'école, mon prof ne savait rien » ou « à l'école tous des abrutis, ils m'appelaient le petit gros » etc.

Or, le passage de l'apprentissage en communauté à l'école est le moyen d'apprendre à se connaître. De faire toutes les erreurs possibles pour « apprendre ». C'est la période des premières boumes, des premiers flirtes (et franchement, à ce moment là, le cours de physique nous dépasse un peu).

 

Nous avons aussi les « les maths, de toute façon, ça sert à rien », ou encore « si je voulais devenir philosophe ça se saurait! ». l'enfant se rebelle, impose ses limites et apprend à face aux autres. Il gagne en maturité, en autonomie. L'école étant donc une vision la plus cruelle de la société grandeur nature, il serait question d'apprendre à gérer le stress, la peur et transformer le mot échec en réussite dans son domaine!

 

Nous sommes tous différents

 

Nous sommes tous différents et nous faisons partis d'une seule et même cellule humaine. Un produit parfait qui s'est divisé et multiplié, reconstitué avec un patrimoine génétique unique. Parce que nous sommes tous uniques, nous sommes différents et donc nous avons une vision des choses différentes. Chacun alors ayant un rôle important dans la vie, dans la « cité » ( ici dans le sens qu'employait Rousseau).

 

L'enfant est inscrit alors dès le plus jeune âge dans une catégorie, une case qui n'existe pas. Celle-ci ne peut pas exister, le plus grand nombre n'étant pas forcément dans le vrai, et étant tous uniques, chacun existe en tant que tels. Inscrire les gens ou les événements comme vrai est une façon erronée de donner au cerveau une alimentation saine de penser. En effet, le passé est au passé, le présent se construisant à la seconde, le futur vous appartient comme un avenir plus positif et plus confiant.

L'enfant n'est donc jamais en échec scolaire. Il ne répond pas à une demande administrative.

 

Toutefois, si l'enfant se découvre une passion, une vraie motivation, une raison de vivre, de se lever le matin (comme le sport, la musique, le dessin etc.) tout lui semblera accessible, simple et fluide.

Un savoir est un don qui se cultive, en prenant en compte les potentiels de chacun (les cinq sens entre autre)

 

Développer le succès dans la vie dès le plus jeune âge

 

Parce qu'il est question de bien être. A l'école, dans le club de foot, dans les choix d'orientation scolaire, dans les choix de vie tout simplement à long terme.

L'idée est de donner à votre enfant la possibilité de s'exprimer. Décorer sa chambre est bien plus qu'une simple pièce. Sa chambre est une pièce principale et une pièce intime. On entre dans une partie de sa vie qui évoluera à chaque moment fort de sa vie. La chambre est une zone délicate.

C'est pourquoi il est intéressant de ne pas imposer un choix, mais plutôt de proposer et de démontrer que batman partout n'est pas révélateur de son vrai moi. Un enfant va émettre plein d'idées aussi farfelues qu'intéressantes. C'est à vous de décrypter et de proposer.

 

Quelques astuces:

  1. la chambre doit être ranger le mieux possible (le rangement étant les limites, les cadres que l'enfant se met dans la tête. Ranger sa chambre, c'est mettre de l'ordre dans son esprit. Cf. Ranges ta chambre)

  2. aérer le plus souvent possible

  3. le coin bureau ne doit pas être proche du coin sommeil. L'idéal étant la mezzanine avec coin bureau en dessous

  4. la chambre de l'enfant doit être éloigner de la salle de bain et coin toilette

  5. offrir à l'enfant de la stabilité, un coin jeu, un coin, j'allais dire travail, mais nous allons l'appeler un coin « éveil », un coin sommeil

  6. et batman, spiderman et autre… avec modération

  7. les couleurs: éviter le rouge si l'enfant est extraverti, un peu de rouge s'il est introverti. Le bleu avec modération également, l'idée n'est pas d'en faire un légume. Le marron, le beige, orange, vert, jaune sont de très bonnes couleurs pour les enfants jusqu'à l'adolescence. Celui ci cherchant à se rebeller… une astuce: laisser faire ça passera!

  8. Le rose pour les filles souvent demandé, jamais égalé d'une chambre à une autre… pourquoi pas? Moi, personnellement, je prendrais le temps de parler avec la petite fille. Le coté princesse peut être sympa à petite dose. Surtout, mettre du rose, parce que le rose va dans une chambre de petite fille c'est l'inscrire dans une case. Celle qu'on attend d'elle, d'être une fille qui joue à la maman (jouet fer à repasser ect.).

  9. Le bureau enfin, doit être grand, large et spacieux. Une lampe de bureau pour que l'enfant ne se fasse pas mal aux yeux. Des crayons toujours près de lui. Le dos toujours protégé par un grand dossier, un mur. Qu'il puisse faire face à toute intrusion. Observez la façon dont il travaille, dont il range son bureau. Ça en dira long sur ce qu'il se passe dans sa tête!

  10. et enfin jouer avec lui avec les cinq sens au moment de mémoriser une leçon, une poésie ou la table de multiplication.