Je n’étais pas encore né lorsqu’en 1983, Jean-Claude Abrioux, alors RPR, prenait Aulnay-sous-Bois aux communistes. 25 ans après, c’est le socialiste Gérard Ségura qui prend les rennes de la commune.
Cela me procure une impression étrange. Je m’étais habitué au petit monde politique local avec ses habitudes, ses comportements. Je m’étais habitué à critiquer ce manque d’ambition pour notre ville. Dès ce soir, une page est tournée. J’espère ne pas avoir à regretter l’équipe sortante.
J’ai un peu de mal à m’y habituer, mais mon choix de second tour a été, comme souvent, un choix difficile. Nous n’avons rien à gagner puisque notre liste n’avait pas atteint les 5% permettant une fusion avec l’une ou l’autre liste. Dès lors, il a fallu peser plusieurs paramètres: les projets, les personnes, les attitudes, et les événements.
D’un côté, il y avait un projet qui ressemblait à un bilan, pas suffisamment ambitieux et qui ne semblaient pas prendre en compte les nouveaux besoins des Aulnaysiens, de l’autre, un fourre-tout fruit d’alliances avec toutes les composantes de la gauche. En ce qui concerne les personnes, ni l’une, ni l’autre, ne me semblait avoir la carrure de maire d’Aulnay, maire qui fait entrer enfin ma ville dans le XXIe siècle. Pour les attitudes lors de la campagne, l’équipe de Gérard Gaudron m’a semblé plus cordiale que celle de Gérard Ségura. Enfin, les incidents qui se sont déroulés dans certains bureaux de vote dans les quartiers nords où notamment l’un de nos délégué s’est fait tabassé devant un bureau de vote ont amené notre tête de liste au soutien à la liste de Gérard Gaudron.
Faut-il appliquer la consigne de vote ou voter en conscience ? Pour ma part, je considère que les électeurs sont les seuls propriétaires de leur vote et que si le candidat ou la liste n’est pas présente au second tour, qu’il choisisse le candidat ou la liste qui se rapproche le plus de leurs idées et de leurs valeurs.
Je crains que l’idée de consigne de vote ait été mal prise par nos courageux électeurs. Néanmoins, il nous faudra surmonter cela, analyser ces résultats et notre échec afin de repartir de l’avant. Je suis convaincu que dans une ville comme Aulnay, le Mouvement Démocrate pourra devenir une force importante.
Jérôme Charré
Je n’étais pas encore né lorsqu’en 1983, Jean-Claude Abrioux, alors RPR, prenait Aulnay-sous-Bois aux communistes. 25 ans après, c’est le socialiste Gérard Ségura qui prend les rennes de la commune.
Cela me procure une impression étrange. Je m’étais habitué au petit monde politique local avec ses habitudes, ses comportements. Je m’étais habitué à critiquer ce manque d’ambition pour notre ville. Dès ce soir, une page est tournée. J’espère ne pas avoir à regretter l’équipe sortante.
J’ai un peu de mal à m’y habituer, mais mon choix de second tour a été, comme souvent, un choix difficile. Nous n’avons rien à gagner puisque notre liste n’avait pas atteint les 5% permettant une fusion avec l’une ou l’autre liste. Dès lors, il a fallu peser plusieurs paramètres: les projets, les personnes, les attitudes, et les événements.
D’un côté, il y avait un projet qui ressemblait à un bilan, pas suffisamment ambitieux et qui ne semblaient pas prendre en compte les nouveaux besoins des Aulnaysiens, de l’autre, un fourre-tout fruit d’alliances avec toutes les composantes de la gauche. En ce qui concerne les personnes, ni l’une, ni l’autre, ne me semblait avoir la carrure de maire d’Aulnay, maire qui fait entrer enfin ma ville dans le XXIe siècle. Pour les attitudes lors de la campagne, l’équipe de Gérard Gaudron m’a semblé plus cordiale que celle de Gérard Ségura. Enfin, les incidents qui se sont déroulés dans certains bureaux de vote dans les quartiers nords où notamment l’un de nos délégué s’est fait tabassé devant un bureau de vote ont amené notre tête de liste au soutien à la liste de Gérard Gaudron.
Faut-il appliquer la consigne de vote ou voter en conscience ? Pour ma part, je considère que les électeurs sont les seuls propriétaires de leur vote et que si le candidat ou la liste n’est pas présente au second tour, qu’il choisisse le candidat ou la liste qui se rapproche le plus de leurs idées et de leurs valeurs.
Je crains que l’idée de consigne de vote ait été mal prise par nos courageux électeurs. Néanmoins, il nous faudra surmonter cela, analyser ces résultats et notre échec afin de repartir de l’avant. Je suis convaincu que dans une ville comme Aulnay, le Mouvement Démocrate pourra devenir une force importante.
Jérôme Charré
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