Aprés Besson, Allégre, Jospin…Place à Ségoléne Royal, un livre marquant son retour sur l'échiquier politique.

"Ma plus belle histoire, c'est vous".

La rénovation passe-t-elle d'abord par une littérature de bastringue, ne cherchant qu'à se justifier, sans émettre une réelle approche des échecs consécutifs du parti socialiste. Le réglement de comptes se poursuit, via les éditeurs, qui n'en demandaient certainement pas autant…La politique fiction…

Il est vrai que les ténors socialistes ont tout fait pour discréditer Ségoléne Royal, entre rancoeurs et ambitions décues..la coupe est pleine. Michel Rocard, en vil cerbère, proposant deux jours avant la cloture du dépot, une mise en retrait de Royal, en affirmant être le meilleur candidat…

Les suffisances de Laurent Fabius, le déni de Lionel Jospin, le manque de communication avec DSK, à son grand regret…et un compagnon, pratiquement absent lors de sa campagne. Rien de nouveau, une simple mise au point, écornant  la baronie socialiste.

L'entre deux tours et le fameux rendez-vous nocturne avec François Bayrou, dont le Président du MoDem a l'air de ne plus se souvenir, se lancant dans des explications ambigues, sans convaincre qui que ce soit. Une alliance qui ne cadrait pas avec les ambitions du béarnais. Bayrou réplique, en affirmant haut et fort, que les deux camps lui ont proposé un poste de Premier Ministre…

Les amitiés d'un jour, sous fond d'ambition personnelle, l'échiquier politique se révéle un bourbier ou s'enlise un électorat, ne sachant plus sur quel pied danser. En parcourant les ouvrages de ces politiciens, on s'aperçoit rapidement, que le but premier est bien de satisfaire ses ambitions personnelles. Aucune substance, un simple balayage, qui me fait dire que la rénovation du parti socialiste ressemble de plus en plus à une entreprise de démolition.

L'histoire continue…Ségoléne Royal se persuade de se retrouver en haut de l'affiche (électorale !), je n'ai pas du tout la même sensation. Le PS, pour retrouver une légitimité, doit faire le grand ménage, les leaders d'hier ne font plus recettes et doivent légitimement s'écarter au bénéfice du parti. Le temps des conspirateurs prend fin, place à un programme moderne, qui ne peut que redonner confiance à un électorat, en plein doute.

La pérestroïka…