Le changement, c’est maintenant ! Avec l’arrivée du candidat socialiste, François Hollande, à la présidence de la République, une nouvelle histoire s’ouvre. La gauche au pouvoir, ça ne s’était plus vu depuis 1995. Le capitalisme à outrance, sans raison, dans tous les domaines de la société, est de plus en plus compromis. La tâche du nouveau président sera rude et semée d’embûches pour qu’il puisse appliquer les 60 propositions contenues dans son programme.

 

 

Toutefois, bien qu’ayant été affublé de la fausse réputation d’être aussi moi qu’un fameux dessert lacté, le rouennais d’origine est un homme coriace et d’une grande pugnacité. Une qualité non négligeable qui lui a permis d’en arriver là où il est aujourd’hui. Une force de caractère combinée à un humour savamment dosé ayant réussi à faire basculer vers lui la majorité de l’opinion.

 

 

Mais que va devenir la bande à Sarkozy dont la démission a été acceptée ce jeudi ? Comment vont se recaser ces bras cassés dans les jours à venir ?

 

Le premier d’entre eux, François Fillon, aussi inexistant en 5 ans qu’un nuage sombre dans le ciel radieux de Californie, il peut toujours devenir croque-mort. Une reconversion facilitée par son apparence austère et sa gestion de projets cadavériques.

 

Alain Juppé, pourquoi ne pas retourner à Bordeaux ou bien au Canada ? Reprendre le chemin de l’université pour y enseigner des cours à des étudiants francophones fortunés.

 

François Baroin, il pourrait être enrôlé comme doublure d’Harry Potter dans le futur parc d’attractions dédié au célèbre magicien de Poudlard.

 

Nadine Morano, sa place est toute trouvée, à Rungis en train de vendre du poisson. Des brochets, des colins, des lieues, des morues, des daurades et des maquereaux cédés à la criée.

 

A ses côtés, David Douillet, il endosserait le tablier de boucher, saisirait le hachoir pour découper des morceaux de porc, de bœuf et de cheval. Il ferait des boudins, des rôtis, des steaks hachés et d’autres préparations à base de viande.


Frédéric Lefebvre, postuler comme vendeur à la FNAC. Un poste au rayon littérature classique pour y conseiller la lecture de Zadig et Voltaire aux clients lui demandant conseil.

 

Jean François Copé, ses talents de musicien pourraient lui assurer un travail de pianiste-chanteur dans un bar miteux où des habitués auraient pris racine sur les sièges du comptoir à force de boire de la bière, plus proche de la pisse que d’un malt prestigieux.

 

Gérard Longuet, retour aux sources, à ses premières passions de jeunesse et deviendrait colleur officielles des affiches de campagnes de la nouvelle figure de proue de l’opposition, Marine Le Pen.

 

Claude Guéant, lui aussi pourrait rejoindre les rangs de la présidente des frontistes en tant que plume. Il pourrait lui rédiger des textes bien acerbes sur l’immigration en France, des tournures de phrases bien ficelées pour argumenter ses propos racistes. Avec Sarkozy, ce n’était qu’un entrainement, à force d’aller dans la surenchère, il est fin prêt pour passer un nouveau cap.

 

Roselyne Bachelot, elle a bien pensé redevenir pharmacienne mais l’ordre de la profession le lui a interdit depuis sa gestion calamiteuse de la grippe H1N1, alors pourquoi pas se recycler dans l’humanitaire afin de redistribuer les mêmes vaccins qu’elle a acheté à tort.

 

Xavier Bertrand, passer le casting pour incarner Nounours si une remise à jour de Bonne nuit les petits était prévue sur les écrans. Une chose pas impensable quand on connait l’engouement du rétro.

 

Valérie Pécresse, commissaire-priseur, une fonction toute désignée pour celle qui est parvenue à vendre les études supérieures dans les universités publiques aux plus offrants. Elle a réussi à faire de l’enseignement post bac, un objet pouvant se vendre. Quand l’argent prend le pas sur l’éducation. La loi des billets sur celle des bouquins.

 

NKM, contrôleuse de tickets dans le métro. Si on n’a pas payé nos titres de transport à 4 €, elle pourrait se donner un malin plaisir à mettre des amendes aux voyageurs illégaux.

 

Laurent Wauquiez, médiateur social, un homme sachant user des mots adéquats pour qualifier les choses et adoucir des situations tendues. Il est vrai que de qualifier de cancer l’assistanat relève d’une grande diplomatie.

 

 

La liste est encore longue et on ne va pas tous les faire, d’autant plus que certains sont passés totalement inaperçus face à l’omniprésence du président. D’ailleurs, en parlant de lui, que va-t-il devenir ? Il souhaite mettre fin à sa carrière politique pour retourner au barreau. Pourtant, il aurait été un parfait VRP pour les marques Ray Ban ou Rolex.