En trois mois la BCE (Banque Centrale Européenne) a prêté aux banques 1000 milliards d’Euros.

Il semblerait  que ce soit pour « donner de l’oxygène au système financier ».

Un prêt pour 3 ans au taux de 1%.

Pourquoi est-il facile de prêter aux banques et si difficile de le faire pour les états, les peuples ?

Quelles sont les garanties exigées auprès des banques, pour que cet argent soit investie dans l’économie réelle et non pas dans la spéculation ?

Il serait tellement tentant de spéculer sur les marchés, avec une forte probabilité de gagner plus de 5%.

J’emprunte à 1% et je gagne au minimum 5%, faites le calcul !

1000 milliards d’euros, c’est tellement abstrait. C’est tellement loin de la réalité de notre vie quotidienne.

Quel volume peut occuper autant d’argent, en billets de 50€?

Une pièce entière, deux, une maison complète ?

Que pourrait-on faire de tout cet argent ?

Acheter combien de voitures, bateaux, maison… ?

J’ai choisi un élément de comparaison pour avoir une idée de ce qu’on pourrait faire avec autant d’argent.

Selon la F.A.O, l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, il faudrait 1,1 milliards d’euros pour résorber la famine dans tout le continent Africain.

Cela sauverait 12 millions de personnes d’une mort certaine.

Mais cet argent va « sauver » 800 banques européennes !

 

1000 milliards d’euros…

 

Cette somme me fait penser à cet excellent film d’Henri Verneuil « Mille milliards de dollars ».

Dans ce film, réalisé en 1982, Henri Verneuil dénonce les effets de la mondialisation.

Il fustige les grandes multinationales, qui font fi des états et des peuples.

 

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En trente ans, les choses n’ont pas vraiment changé, bien au contraire !

Aujourd’hui, c’est en trois mois que ces sommes sont engagées et toujours sans aucun contrôle des états.

Aux organisations non gouvernementales, à l’UNESCO, qui se battent contre la famine, la réponse de la communauté internationale reste toujours la même « Nous n’avons pas les moyens de sauver tout le monde. »

C’est vrai, la vie est aussi une question de choix !