Vos idées possibles pour la sortie de la crise…?

Et si nous donnions nos propres réfexions à nos élus qui ne semblent pas sortir de leurs pensées coincées dans la centrifugeuse depuis trop longtemp ?

La crise doit se voir par dessus son épaule afin d’envisager des solutions ou un autre horizon.

Idée 1

Le don aux associations est déductible des impôts.
Défiscaliser aussi le temps donné auprés des associations par des particuliers.
Cela génére une valorisation nationale et sociale qui arrange la collectivité pour rappel et fait faire des économies à l’état qui n’assume pas son rôle au lieu de gérer les conséquences sociales qui n’arrangent rien. Beaucoup de gens seraient plus solidaires et cela éviterait du travail parallèle informel.

Idée 2

La TVA est injuste pour les plus pauvres qui dépensent la totalité de leur argent ou leurs trés faibles revenus pour se nourrir ou survivre. Diminuer ou annuler la TVA sur les choses vitales de base (tout ce qui concerne la nourriture déja) et augmenter la TVA sur le superflu non indispensable. A voir aussi certaines taxes ou droits fiscaux sur des choses indispensables.

Idée 3

Payer à ne rien faire devant la télévision des gens qui malgré leur désir ne trouvent pas d’emploi, autant les inviter en échange d’une rémunération basée sur la collectivité à participer à des oeuvres associatives diverses, selon leur choix, plutôt que de subventionner via l’état nombre de ces ONG pour les faires fonctionner de manière doublement coûteuse. Cela permettrait de ne pas désocialiser les demandeurs d’emplois et de leur permettre de garder leur dignité.

Idée….   Il en existe encore bien d’autres puisque chaque homme en une société vit sur cette société d’une manière directe ou indirecte, autant avoir du bon sens collectivement…

PH

 

78 réflexions sur « Vos idées possibles pour la sortie de la crise…? »

  1. Co-président des Économistes atterrés, Jean-Marie Harribey relève un glissement dans les raisons des agences de notation pour dégrader la note de la France. Après les déficits publics, c’est au tour de la «  compétitivité  » !

    Comment réagissez-vous 
à la dégradation de la note 
de la France par l’agence 
de notation Moody’s ?

    Jean-Marie Harribey. Lorsque Standard & Poor’s avait, 
en début d’année, dégradé pour la première fois la note de la France, il s’agissait de sanctionner l’éventuelle difficulté de l’État à honorer sa dette et à trouver de nouveaux emprunts à taux d’intérêt pas trop élevés. 
Or, pendant les huit mois écoulés depuis, l’État a continué d’emprunter à des taux extrêmement bas, et même à des taux jamais aussi bas dans son histoire contemporaine. Ce qui est assez amusant, si je peux dire, c’est de constater que Moody’s ne justifie pas sa dégradation par cette difficulté sur les taux d’intérêt des emprunts, mais que l’agence de notation généralise à présent le raisonnement : ce n’est plus seulement l’État qui serait en difficulté, mais ce serait l’ensemble de l’économie souffrant d’une compétitivité insuffisante. Une compétitivité insuffisante qui serait due à un coût du travail trop élevé, à une flexibilité du marché du travail jamais assez grande, et tout ça empêchant de conquérir les marchés extérieurs… 
La boucle est bouclée : on justifie l’austérité par les difficultés des budgets publics, et maintenant, on élargit à la situation économique française prise dans son ensemble… Il y a une progression tout à fait intéressante à relever.

    (…)

  2. Pourquoi cette dégradation survient-elle maintenant ?

    Jean-Marie Harribey. Je ne peux, bien sûr, énoncer aucun jugement sur les motivations de Moody’s… En revanche, on peut montrer que les pions de nos adversaires sont avancés avec beaucoup de méthode. Il y a trois semaines, on avait l’attaque des pigeons contre les projets fiscaux du gouvernement français qui étaient relativement modérés. On a eu ensuite une nouvelle offensive sur le coût du travail, avec la publication du rapport Gallois. Il s’agit d’aller toujours plus loin dans la dégradation des conditions d’emploi, des salaires, de la protection sociale, et dans la baisse des dépenses publiques.

    Comment desserrer l’étau idéologique ?

    Jean-Marie Harribey. Je pense que la bataille 
contre l’idée que la dette publique serait due 
à de trop nombreuses dépenses publiques doit être une des priorités des mouvements sociaux. C’est ce qui se passe dans toute l’Europe : les mouvements sociaux, quand ils relèvent la tête, commencent par refuser l’austérité. Mais 
il faut bien voir aussi que le refus de l’austérité ne peut pas se traduire, comme il y a quarante ans, par une relance très forte : en plus de la crise économique, nous sommes confrontés à une crise écologique qui empêche d’en concevoir 
la sortie par une relance appuyée 
de la croissance. De ce point de vue, 
le gouvernement français, qui avait promis 
de remettre à plat les questions énergétiques 
ou les grandes infrastructures, est 
en train de reculer, de manière aussi importante que sur le plan social et fiscal.

    Entretien réalisé par 
Thomas Lemahieu

    Article paru dans l’Huma – le 21/11/2012

    sourire

  3. On est pris dans un maelström et
    il n’y a aucune possibilité d’en sortir !!!
    EN ROUTE VERS LA GRANDE TRIBULATION !
    Il a pris les proportions légendaires d’une espèce
    de vortex dont aucun bateau ne pourrait sortir,
    comme le « Charybde » sicilien.
    Il est utilisé par Edgar Allan Poe pour sa nouvelle
    « Une descente dans le maelstrom », et par J. Verne
    dans « Vingt Mille Lieues sous les mers ».
    l’allée de tourbillons de Karman,
    vers le KARMAGGEDON !!!
    voila ma dernière idée !!!!!!!!!!!!!
    pas mal PHILIPPUS !!!
    En voiture pour le DARK KNIGHT !!!

  4. l’Esprit est à l’oeuvre !!!:
    [img]http://upload.wikimedia.org/math/5/0/a/50ac3106657f4d740c944e3b88694427.png[/img]

  5. Souviens-toi PHILIPPUS :
    Karmaggedon et non carmageddon !
    Une sorte de compression explosive de l’esprit .
    sourire.

  6. Voici venu le temps de l’invocation de LA compétitivité, source majeure, selon la doxa néolibérale, de croissance et d’emploi. Tout se passe comme s’il n’en existait qu’une modalité : LA compétitivité. Celle que nous dicte l’univers impitoyable de la guerre économique néolibérale de tous contre tous par tous les moyens, y compris les plus destructeurs de la société et de la planète.

    Une telle vision signe la défaite du politique, dont l’une des missions devrait être la détermination des règles du jeu économique, donc des règles de la compétition dans la sphère marchande (qui n’est pas la seule, et dont le politique doit aussi circonscrire le périmètre pour préserver des biens communs hors marchés). La concurrence marchande peut, selon les cas, être raisonnable, équitable, loyale, ou se transformer en jungle où les plus faibles trinquent. LE marché n’existe pas, ni LA compétitivité. Les marchés sont des constructions politiques qui ont évolué dans le temps, et qui diffèrent selon les secteurs en dépit de l’invasion des normes néolibérales axées sur la « valeur pour l’actionnaire ». Or ce sont ces dernières qui sont prises aujourd’hui comme références incontournables pour concevoir LA compétitivité. À pensée unique, concept unique.

    Or il existe autant de modalités de concurrence, compétition ou émulation, autant de formes de marchés, qu’il existe de :

    1) Règles encadrant les marchés (y compris celui du travail), des marchés locaux aux marchés mondiaux.

    2) Structures de la demande, et en particulier structures des inégalités.

    3) Structures de la production, secteurs et branches, degrés de concentration des pouvoirs, normes de gestion (pour l’actionnaire, pour les sociétaires, pour les coopérateurs, pour l’intérêt général et l’utilité sociale…), etc.

    Si la compétitivité des entreprises désignait leur capacité à survivre honorablement (avec évidemment des cas non viables mais gérés selon des règles sociales) dans une concurrence bien encadrée socialement et écologiquement, si elle désignait leur capacité à innover, à s’adapter, à répondre à des besoins d’émancipation humaine, j’aurais peu de raison d’écrire « ras-le-bol ».

    Mais on est à l’opposé. En dépit des couplets de Louis Gallois sur l’innovation et sur d’autres coûts, c’est bel et bien la baisse du coût du travail qui est visée, ainsi que sa flexibilité (comme si elle n’était pas déjà partout). Il s’agit de tout faire pour que les entreprises françaises, essentiellement les multinationales, s’adaptent encore plus aux règles néolibérales du dumping social et écologique mondial, quitte, pour un gouvernement de gauche, à tenter de limiter la casse sociale un peu plus que ne l’aurait fait son homologue de droite. Il s’agit de s’inscrire dans la guerre commerciale de tous contre tous mais en mettant une touche de social dans la marche des fantassins.

  7. [i]On me dira : oui, mais cette guerre existe et ce n’est pas un gouvernement français qui va en changer les règles ! Je demande à voir. Certes, ce gouvernement n’est pas capable de transformer l’OMC en OCM (organisation de la coopération mondiale) ni le FMI en banque solidaire. Mais là n’est pas le problème urgent en France, même si cela reste un grand problème mondial. Les politiques nationales et européennes restent très importantes.

    Supposons qu’on décide d’utiliser autrement les quelques dizaines de milliards qu’on s’apprête à offrir aux entreprises.

    Supposons qu’on lance des programmes ambitieux (et bien meilleurs pour l’emploi) favorisant toutes les activités locales ou relocalisables de réhabilitation thermique de millions de logements en dix ans, d’énergies renouvelables décentralisées économisant à terme des milliards d’importations de pétrole et de gaz, de transports collectifs « propres », de services de bien-être pour les personnes âgées, la petite enfance et les personnes handicapées, la santé et l’éducation.

    Supposons un appui résolu à tous les circuits courts, aux PME de proximité et à l’agriculture alimentaire de proximité, ainsi qu’à une filière bois-forêt. Supposons qu’on privilégie la recherche et l’innovation (technologique et sociale) dans les procédés et productions soutenables dans tous les secteurs.

    Supposons qu’on décide, ce que propose Attac, d’une taxe kilométrique sur toutes les importations et toutes les exportations, avec des taux initiaux faibles mais destinés à progresser, avec des taux différents selon les modes de transport en fonction du « contenu carbone ». Supposons bien d’autres choses encore pour REDUIRE LA DEPENDANCE AUX IMPORTATIONS ET L’IMPERATIF D’EXPORTATION A TOUT PRIX, pour favoriser des dynamiques de territoires et des coopérations « endogènes ». Pour protéger la société et l’environnement sans privilégier le protectionnisme unilatéral.

    Rien de tout cela n’est impossible, et cette liste peut être beaucoup allongée, en y intégrant une vraie révolution fiscale réductrice d’inégalités. Mais on ne risque pas de trouver ces mesures en nommant un grand patron pour rédiger un rapport sur LA compétitivité comme simple adaptation à la guerre économique mondiale existante, prise comme cadre incontournable.

    Jamais le MEDEF n’a obtenu autant d’un gouvernement, quel qu’il soit. Ceux qui vont payer ce cadeau, un authentique dumping fiscal, seront les salariés, les retraités, les services publics et les associations. Et comme c’est un cadeau sans contreparties, il ne fera pas reculer le chômage. Mais les dividendes continueront à bien se porter.[/i]

    Ras-le-bol de LA compétitivité (néolibérale) !
    Jean GADREY

    source:
    [url]http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2012/11/07/ras-le-bol-de-la-competitivite-neoliberale/[/url]

  8. Pour en finir avec la compétitivité – rapport Attac/Copernic
    Publié le 5 novembre 2012 – 11:21 par Fondation Copernic et Attac France

    [url]http://www.france.attac.org/sites/default/files/en_finir_avec_la_competitivite.pdf[/url]

  9. [i]Commençons par une question bleue : dans le prix d’une marchandise, n’y a-t-il que le coût du travail de compté ? Oui ou non ? Non. Bravo. Vous avez gagné le droit de passer à la question blanche.

    Question blanche : les profits sont-ils inclus dans les prix ? Oui ou non ? Oui. Encore bravo, vous avez accès à la question rouge.

    Question rouge qui fâche : au cours des trente dernières années, qu’est ce qui a le plus augmenté, les salaires et cotisations sociales ou les profits ? Attention, vous n’avez droit qu’à une seule réponse. Plus que cinq secondes avant la publication du rapport Gallois ! Chut, le public, ne soufflez pas !… Euh, les salaires, puisque tout le monde le dit.

    Oh ! que c’est dommage, vous avez cru les gens qui susurraient la petite musique de la nuit libérale. Mais ce n’était pas la bonne réponse. Je suis désolé. Mais vous n’avez pas tout perdu : je vous remets une note très intéressante publiée par Attac et la Fondation Copernic.

    Voilà résumé en quelques mots sibyllins l’essentiel du débat escamoté sur le fameux « choc de compétitivité » dont aurait besoin l’industrie française.[/i]

    (…)

    Compétitivité = travailleurs piégés
    Jean-Marie Harribey

    source:
    [url]http://alternatives-economiques.fr/blogs/harribey/2012/11/06/competitivite-travailleurs-pieges/[/url]
    [url]http://www.france.attac.org/sites/default/files/en_finir_avec_la_competitivite.pdf[/url]

  10. Bonjour s*urire !
    l’homme est un loup pour l’homme !
    on en sortira pas !
    Florange :
    Parisot juge « scandaleuse » la menace de nationalisation !!!!!!!!

  11. La compétitivité n’est pas en cause dans la situation actuelle en occident, la preuve d’autres pays peuvent fabriquer des choses identiques qu’en france, au même prix voir plus cher sorti d’usine ( main d’oeuvre moins chère mais intrants importés pour être aux normes), mais en export sont moins chers au final pour les importateurs français qui eux margent énormément parce qu’ils ont un niveau de vie différent.

    Vous vivez mieux en pouvoir d’achat et en qualité de vie avec moins en certains pays qu’avec 5/10 fois plus en france…

    La france a préféré s’engager dans le soutien social « assistanat » et les actionnaires au lieu de jouer la carte societale (collectif) et la répartition du travail depuis le début des années chômages 70 …

    Aujourd’hui que l’on comprend enfin qu’il faut moins de main d’oeuvre (sans oublier la nouvelle MO des pays émergeants) pour produire plus (technologie augmentée positive mais pour les actionnaires), il faudrait soit remettre tout à plat (impossible pour un pays seul sans les autres pays) ou attendre un choc qui arrive déja…

    Qui peut penser par exemple que la Grèce se relèverait économiquement socialement et redeviendrait productive pour le bien de la collectivité ? On lui coupe un membre chaque mois et elle devrait courir le marathon…!!! Qui pense encore que le plein emploi en France soit possible dans le constexte des régles actuelles ou le pouvoir a été donné aux financiers depuis justement les années 70 ?

    La mondialisation offre des ouvertures possibles (humainement et pour tous) mais sans volonté politique et sans ouverture d’esprit des gens qui pensent encore parfois localisation régionale voir au niveau du bout de la rue une sortie, le décalage est infranchissable.

    PH

  12. On est pris dans un maelström et
    il n’y a aucune possibilité d’en sortir !!!
    EN ROUTE VERS LA GRANDE TRIBULATION !
    Il a pris les proportions légendaires d’une espèce
    de vortex dont aucun bateau ne pourrait sortir,
    comme le « Charybde » sicilien.
    Il est utilisé par Edgar Allan Poe pour sa nouvelle
    « Une descente dans le maelstrom », et par J. Verne
    dans « Vingt Mille Lieues sous les mers ».
    l’allée de tourbillons de Karman,
    vers le KARMAGGEDON !!!
    voila ma dernière idée !!!!!!!!!!!!!
    hein, PHILIPPUS !!!
    En voiture pour le DARK KNIGHT !!!

  13. Souviens-toi PHILIPPUS :
    Karmaggedon et non carmageddon !
    Une sorte de compression explosive de l’esprit …
    face à l’action de l’Esprit:
    [img]http://upload.wikimedia.org/math/5/0/a/50ac3106657f4d740c944e3b88694427.png[/img]

  14. Phil, certes la question de la « compétitivité » n’est pas en cause concernant l’origine financière de la crise et disons le : du désastre économique et sociétal dans lequel nous re_trouvons aujourd’hui, ni de sa résolution. Mais la doxa – néo – libérale s’y raccroche pour les raisons que nous savons tous… et éviter d’aborder de front – politique de droite et gauche confondue sous la tutelle des marchés financiers – la question du changement civilisationnel qui s’opère avec la « mondialisation (globalisation) » de notre nouvelle organisation financièro-économico-sociétale.

    bis repetita
    [i]Le gouvernement souhaite construire un « pacte de compétitivité » sur l’ensemble du quinquennat de François Hollande, inspiré par les mesures préconisées par le rapport Gallois. La rengaine est connue : notre pays souffrirait d’un déficit de compétitivité dû, entre autres, à un coût du travail trop élevé.[/i] Qu’en est-il vraiment ?

    Consulter le rapport en PDF
    http://www.france.attac.org/sites/default/files/en_finir_avec_la_competitivite.pdf

    [i]À travers ce rapport, Attac et la fondation Copernic se penchent sur les difficultés de l’économie française et sur les idées reçues autour de la compétitivité. Pour ses auteurs, la diminution du coût du travail, prônée par le rapport Gallois n’est en rien une solution à la crise, de manière globale, ni à la désindustrialisation en particulier. L’accent mis sur le coût du travail masque l’essentiel, notamment l’envolée des dividendes qui grèvent les investissement de R&D (Recherche et Développement.

    Les mesures annoncées par le gouvernement constituent un ralliement aux dogmes libéraux, selon lesquels les salaires et la protection sociale seraient la cause de nos difficultés, les dépenses publiques devraient diminuer, et la TVA anti-sociale serait une solution. Il est pourtant urgent de sortir de cette logique qui créé les conditions d’une concurrence de tous contre tous, d’un état de guerre économique permanent qui appauvrit les populations et détruit les équilibres écologiques.
    Ce contre-rapport montre comment la compétitivité, tant vantée, s’avère en fait être une voie sans issue, économiquement absurde et socialement destructrice : c’est un autre modèle de développement qu’il faut aujourd’hui promouvoir tant pour des raisons écologiques que pour des raisons sociales. Ce nouveau modèle de développement doit être fondé sur les principes de la coopération, de la rupture avec un consumérisme destructeur, de la réponse aux besoins sociaux, de la réduction des inégalités et de l’ouverture d’une transition écologique[/i].

    sourire

  15. En parlant de transition écologique, cela suppose une véritable révolution énergétique au antipode de la fuite en avant (légèrement plus modéré à gauche du fait d’eelv) dans le nucléaire (pour les 30 à 50 ans à venir), dans les combustibles non conventionnels tel les gaz de schiste, (avec à la source la question des déchets pour le nucléaire , sans oublier tcherno et fucu, ou le problème de la fracturation hydrolique pour l‘extraction du gaz) comme le préconise le rapport Gallois.

    C’est à dire que le débat sur la compétitivité ne peut se réduire à une discussion étriquée sur les recettes, inefficaces au demeurant, pour soit disant relancer la sacro-sainte « croissance », mais doit poser la question de la société dans laquelle nous voulons vivre.

  16. [i]Unir nos forces pour une autre Europe.

    A eu lieu à Florence du 8 au 11 novembre la rencontre européenne des mouvements sociaux.

    300 réseaux et organisations arrivés de 28 pays de toute l’Europe et hors communauté européenne se sont retrouvés à la Fortezza da Basso à Florence pour débattre et trouver une stratégie commune pour une autre Europe.
    Dix ans après le premier Forum social européen, mais dans un contexte radicalement différent, cette rencontre a eu pour objectif de donner une réponse commune par les forces sociales européennes à la crise et aux politiques d’austérité et de proposer des alternatives pour une transition sociale et écologique.

    – L’idée force de « Florence 10+10 » est de faire émerger une alternative et faire converger des revendications à l’échelle européenne autour de 5 thématiques: démocratie en Europe ; droits sociaux et droit du travail ; austérité et dette ; Europe et le monde ; biens communs sociaux et naturels.

    L’Union européenne est à un tournant de son histoire. Les dirigeants politiques européens et les élites économiques et financières tirent profit de la crise pour imposer leur doxa néolibérale, injustifiée socialement et antidémocratique. Le visage de l’Europe est en train de changer avec des conséquences extrêmement graves pour les citoyens. Cette “révolution silencieuse” – comme la nomme lui-même M.Barroso – passe par un activisme juridico-institutionnel sans précédent. Face aux plans d’austérité sociale et au rigorisme budgétaire, qui empêche toute politique ambitieuse de transition écologique et sociale, les mouvements sociaux se sont unis à Florence pour dénoncer leurs adversaires et organiser des actions concertées face à l’Europe des « banquiers », de la suprématie du marché et des spéculations financières. Cette rencontre de Florence fut notamment une étape vers la construction en 2013 d’un grand “sommet alternatif” européen (Altersummit) dans lequel se retrouvent syndicats, mouvement sociaux et écologistes, Assos, ONG et réseaux de chercheurs.

    Plusieurs réseaux européens présents, en lien avec les luttes écologistes dans chaque pays ; le réseau contre la financiarisation de la nature, celui contre la privatisation de l’eau, contre les grands projets inutiles (dont l’aéroport de Notre Dame des Landes, avec une lutte citoyenne que nous nous engageons à internationaliser)… Se trouvèrent également réunis des réseaux contre les politiques d’austérité, ou encore des organisations engagées dans des alternatives aux politiques « commerciales » et aux accords de libre-échange de l’Union européenne.[/i]

    Firenze : un temps de lancement de la mobilisation européenne en vue du prochain Forum social mondial qui aura lieu à Tunis, du 26 au 30 mars 2013.

    sourire

  17. Last but not least…

    « Nous défendrons haut et fort la démocratie contre l’austérité. »

    [i]Le 14 novembre 2012, une grève générale historique fut organisée au Portugal, en Espagne, en Grèce, en Italie, à Malte et Chypre. Dans le même temps, la Confédération européenne des syndicats (CES) a lancé un appel à une journée d’action et de solidarité coordonnée en Europe pour soutenir cette mobilisation.

    Dans toute l’Europe, des manifestations et rassemblements seront organisés pour protester contre les politiques d’austérité destructrices imposés par les gouvernements européens, sous la pression des institutions européennes et du FMI.

    Les réseaux Altermondialiste d’Europe expriment leur solidarité envers les grévistes – et ont activement participés aux manifestations au Portugal, en Espagne, en Grèce et en Italie comme aux mobilisations de soutien prévues partout en Europe. Avec les mouvements sociaux rassemblés à Florence à l’occasion du 10ème anniversaire du Forum social européen, [/i]

    « Les mobilisations du 14 novembre sont un signal fort. Elles montres que les luttes contre l’austérité convergent, vers un véritable mouvement social européen » explique Frederico Pinheiro, d’Attac Portugal.

    « La crise, la dette sont instrumentalisées pour mettre en œuvre des coupes drastiques dans les salaires, les retraites, les services publics. Or ces mesures vont aggraver encore davantage la crise économique, sociale et démocratique, et accroître les divisions entre les pays européens. Pourtant des vraies solutions existent ! » explique Steffen Stierle, d’Attac Allemagne.

  18. Pour Aurélie Trouvé (co-présidente d’Attac France), « nous avons plus que jamais besoin d’une rupture avec les politiques menées actuellement en Europe ». Le réseau des Attac d’Europe propose à cet effet 7 principes pour sortir l’Europe de la crise démocratique, sociale et démocratique :

    – Soustraire les Etats de la mainmise des marchés financiers : permettre un financement direct des banques centrales aux gouvernements, sous contrôle démocratique ;

    – Sortir du piège de la dette : mettre un terme aux politiques d’austérité et organiser des audits de la dette, qui débouchent sur des annulations de dettes publiques. Banques et acteurs financiers devant accepter leur part de pertes ;

    – Une politique fiscale redistributrice : Harmoniser par le haut les taxes sur le patrimoine (la richesse) et sur les profits, mettre un terme à l’évasion fiscale notamment par l’interdiction des transactions avec les paradis fiscaux et judiciaires.

    – Désarmer la finance et les banques : interdire les mécanismes spéculatifs les plus dangereux (trading à haute fréquence, vente à découvert, spéculation sur les produits dérivés, marchés de gré à gré…), et imposer une taxe sur l’ensemble des transactions financières à un taux de 0,1% ; réguler strictement les banques (séparation entre banques de dépôt et banques d’investissement, démantèlement des banques « trop grosses pour faire faillite »)

    – Un financement public et démocratique de l’économie : Construire un pôle public et coopératif financier sous contrôle démocratique pour financer les besoins sociaux et la transition écologique, le rétablissement et le développement des services publics. Les politiques commerciales doivent être révisées conformément à ces objectifs.

    – Une Europe pour les peuples, pas pour les profits : Mener des politiques économiques et sociales coordonnées à l’échelle européenne pour réduire les déséquilibres commerciaux, favoriser la transition écologique de l’économie, développer l’emploi et les droits sociaux et fondamentaux (santé, éducation, logement, transport, alimentation, énergie, eau, information, culture, protection sociale…).

    La démocratie, maintenant : engager un processus constituant pour démocratiser tous les niveaux de décision ; mettre en œuvre un débat démocratique sur les politiques alternatives à l’échelle européenne.

    sourire

  19. c’est foutu !
    les peuples sont dans le carcan des « élites »
    qui va être reserré !:
    [b]Le Conseil d’Etat suspend le plafonnement du gaz [/b]

  20. Sourire

    Sur le fond de vos analyses comme sur les demandes que réclament les peuples nous ne pourrions qu’êtres en accord sur la problématique et donc sur les solutions en sens inverse à engager, mais pour cela c’est une volonté de remettre tout en cause les principes mêmes qui nous régissent depuis trop longtemps. Un certain Marx accusait déja la notion de propriété fin du 19éme siècle, il faudrait donc un revirement de situation rapide pour changer les choses, les propositions mêmes appliquées prendrait du temps politique au niveau des instances, et reconnaissons-le pas vraiment une majorité prête à jouer les logiques collective des peuples.

    Un groupe social réagit mais jamais un système dominant n’a plié devant sauf malheureusement pas des révolutions civiles (pour mieux reprendre la suite pareillement) ou alors par des conflits plus importants entre pays, tout casser à toujours été une solution « provisoire ».

    C’est bien une prise de conscience plus importante qu’il nous faudrait avoir sur le fonctionnement désormais collectif, point seulement national ni Européen mais bien mondial.

    Les autres pays parlent de printemps arabes ou de révolution orange, mais au final ils dénoncent tous le même fond financier international qui touche tous les pays, même si l’on veut nous faire passer cela parfois sous les concept idéologiques ou terroristes et extrémistes… (voir le Caire…)

    PH

  21. Capitalisme, économie du désir, et éthique (comme valeur dite maux_râle).

    Considérant « morale » ou « valeur morale »: nous parlerons ici, sous ces vocables, afin d’éviter toute ambiguïté transcendantale ou métaphtisique, pardon : métaphysique, de valeur éthique :
    -respect de l’autre (donc de soi)
    -compréhension de soi
    -propension à externaliser ses actes dans la réflexion d’un vivre ensemble à chaque instant, chaque respiration, chaque vibration sensorielle et tactile, sous résonance de la raison (cf. l’esprit des lumières ), ou de la vacuité de toute chose, adossée à la pensée de certains « sages » pour les uns, « illuminés » pour d’autres.

    Valeur éthique raisonnée donc , et appréhendée telle dans un esprit de [i]fraternité[/i] et de [i]solidarité[/i] (en toute occasion)… à mettre en perspective à l’égoïsme « propitiatoire », [i]propensiatoire[/i] et [i]forcené[/i], de ses désirs inextinguibles (dont les causes sont à saisir expressément dans le fondement même de toute (notre) [i]souffrance existentielle[/i], donc le vivre ensemble !

    – souffrance et peur au cœurmême du débat que je souhaiterai ouvrir ici sous la férule de notre ami connu ou encore pour vous inconnu : le bien nommé Sylvain Reboul.

    Je pense que je vais finalement ici-même sur ComeforNews, ouvrir un fil sur son « rasoir philosophique ». A la rubrique encor inexistante (sourire):
    [b]Café du commerce – le bon coin du peuple philosophe[/b].
    – libre expression à volonté pour tous les assoiffé(e)s , les oisifs , indolents, retraités, prédicateurs, penseurs, réactionnaires, anarchistes, indignés, chômeurs, rmiste, actifs en happy hours, entre_preneurs, traders, banquiers, édiles, tortionnaires et suppliciés de l’existence, en cet espace empli de solitude plus que de sollicitude.

    sourire

  22. Alimenter l’inter-subjectivité.
    – pour être objectif … (ndr)

    Dans sa forme financière et mondialisée, le capitalisme apparaît bien tout à la fois incohérent et inhumain en cela qu’il compromet la possibilité pacifique et bienveillante de vivre mieux avec les autres, ces individus qu’il est possible d’identifier sinon de connaître personnellement. Le problème c’est que nous perdons, dans le jeu de la consommation, la relation de face à face avec autrui. C’est la relation de la réciprocité au sens plein du terme et qui ne concerne pas seulement la raison (comme disait Kant) mais aussi la sensibilité de chacun. Je ne suis pas totalement optimiste en me disant qu’une « révolution morale » permettant de renouer avec une dimension créatrice, généreuse, solidaire du désir va convertir les hommes, particulièrement ceux qui souffrent le plus. Vous savez la souffrance, l’extrême souffrance, ne fait pas nécessairement naître le sentiment de solidarité ; c’est parfois le contraire. Peut-on dire ce qui fait que les uns, sur fond de souffrance, acceptent une action collective, solidaire et ceux qui n’ont qu’une ambition, s’en sortir tout seul et, éventuellement, contre les autres afin d’accéder à ce mirage de l’auto-valorisation de soi dans la consommation, et ainsi de suite… ?


    Peut-on lutter contre la logique spontanée du capital ?

  23. merci de placer les guillemets !

    [i]La réponse à cette question relève de l’éducation critique du désir par la réflexion, y compris philosophique – et on peut commencer la réflexion philosophique jeune (7 ans, comme on disait ,en tout cas dès l’accès au langage abstrait rationnel) et surtout la créativité politique et esthétique. L’education du désir est d’abord une affaire de création artistique et de littérature.. C’est aussi celle de l’apprentissage de la démocratie dans la mise en oeuvre d’une solidarité autour de projets collectifs en tant qu’expressions de désir partagés qui suscitent la conscience de la réciprocité et de règles universelles susceptibles de transformer la désir de soi, l’amour de soi, en désir de justice ou de reconnaissance pour soi et les autres.

    Mais il reste qu’une telle éducation ne peut passer que par une école laïque dont les valeurs d’orientation du désir sont opposées à celle de la société de consommation et du capitalisme débridé; or l’école-ci n’est pas isolée, ni isolable de la société, elle n’est pas un sanctuaire ( contrairement à ce que voudrait A.Finkelkraut) et cela d’autant moins qu’elle s’ affirme laïque . Une telle école est donc indissociable d’un projet de transformation de la société dans le sens de la solidatité citoyenne.
    Or cette relation est aujourd’hui problématique dans la mesure où sont confondus laïcité et neutralité éducative ou idéologique., donc politique.

    Si la sens de la responsabilisation du désir et de sa promotion en désir de justice et de réciprocité dans la reconnaissance est au coeur de toute éducation laïque et démocratique, la question de l’immense difficulté, non seulement technique mais politique (qui concerne les finalités citoyennes de l’école) , de la tâche demeure, à savoir celle de mettre l’école en relation avec les efforts développés par les personnes en lutte pour réduire les inégalités, ce qui implique la remise en cause du désir, devenu socialement spontanément dominant, de compétition de tous contre tous ou plutôt de chacun contre chacun et l’emprise du «toujours plus ». Ce que E. Morin a appelé « une politique de la civilisation »….

    Si l’école est dans la société, sa finalité est autre: elle doit former les futurs citoyens aux principes de la démocratie elle doit éduqué le désir contre la logique spontanée d’un capitalisme (ré)ensauvagé.[/i]

    S R

    sourire

  24. A l’attention de tous les prédicateurs:

    En tant que laïque,
    que peut-on faire lorsqu’on nous dit: « Il n’y a pas de « Dieu ». Rien ne vous est interdit a priori mais il faut quand même un minimum de [i]moralité[/i], sinon on ne s’entend pas, sinon on est tous perdants ».

    Il faut un minimum de solidarité entre nous! voire un maximum… (et c’est là tout le sens à donner à notrte existence)

    [i]Pour autant, avec ces moralités et solidarités, il faut éviter de nous laisser piéger par ce jeu total du déferlement d’un désir sans limite, sans règle et qui opère dans la permanente rivalité mimétique (conflictuelle et identificatoire) avec les autres.[/i]

    PS:
    Le terme « libéral » que nous emploierons n’est pas synonyme de celui que nous employons le plus souvent lorsque nous qualifions sous ce vocable l’économie néo_libérale ou autrement dit: le libéralisme, mais bien plutôt le développement de [i]l’esprit de la chair[/i] faisant référence dans l’esprit des lumières anglo-saxon outre atlantique aux idéaux libéraux et progressistes de gauche.

    je suis un libéral

    P G G
    le ti poulpe en superficielle profondeur

    sourire

  25. suite et fin

    bis repetita placent

    ∂e l’expérience de la liberté… ( à l’universalisation du respect commun)

    ∂e sa propre libération (de soi-même), il nous appartient de déterminer et de nommer la communauté, le commun, le partage de la liberté, voire l’égalité incommensurable, ô respect de tout un chacun… de tous en chacun, que l’on se propose d’appeler « fraternité ».

    Mais à vrai dire , si je suis… m’exprimer ainsi : reste à naitre de n’être rien (de plus).
    – essentiellement, cette démesure de la liberté, en tant que mesure de l’existence, est commune. Car il est de l’essence d’une mesure – et donc d’une démesure (sourire) – d’être commune.

    [i]La communauté partage la démesure de la liberté. Et parce que cette démesure ne consiste en rien d’autre que dans le fait ou dans le geste de se mesurer à rien, au rien, le partage (de la commune mesure) de la communauté est lui même la commune (dé)mesure de la liberté. Ainsi sa mesure est commune, mais non sur le mode d’une mesure donnée à quoi tous se réfèrent : elle l’est sur le mode de la démesure du partage de l’existence. C’est l’essence de l’égalité, et c’est l’essence du rapport (de l’autre en nous-même) – de nous-même en l’autre. C’est aussi la fraternité, s’il faut dire que la fraternité, en deça de toute connotation sentimentale, ( mais non en deça des possibilités de passion qu’elle recèle, de la haine à la gloire en passant par l’honneur, par l’amour, par la compétition pour l’excellence etc.) , n’est pas le rapport de ceux qu’unit une même famille, mais de ceux dont le père, ou la substance commune, au travers de l’initiation, a disparu, les livrant à leur liberté et à l’égalité de cette liberté.[/i]

    La fraternité est l’égalité dans le partage de l’incommensurable – celle de l’expérience de la liberté.

    liberté, égalité, fraternité… ou comment ne pas diviser.

    sourire

    Qui donc se connaitra, se reconnaitra en l’autre
    du concept de l’altérité à la vacuité de toute chose. et dans le non sens d toute chose… NOTRE ENGAGEMENT !

    Si
    « Le désir est l’essence de l’homme »…(Spinoza)
    et « L’âme est l’idée du corps »…(Spinoza)
    – « Nous ne savons pas ce que peut le corps »…(Spinoza)

    Hors de toute transcendance – pesant dieu comme principe ordonnant le biologique -, la modernité pèse l’immanence de l’« ainsité » et recherche l’équilibre en son principe même comme (de) tout phénomène.

    – de l’impermanence de toute chose !

    « Prendre tout homme en soi même et en autrui toujours en même temps comme fin et pas seulement comme moyen de son action ». Kant

    ∂e la chair à l’esprit de la chair

    ∂e l’esprit de la chair à la peau easy de la vie

    ∂e la peau easy de la vie… ô lyrisme de l’instant partagé

    « Tout homme que la raison conduit désire pour les autres ce qu’il désire pour soi-même » (Spinoza)

    time to rest

    P G G
    el gyro… le ti poulpe tjrs en superficielle profondeur).

    sourire

  26. last but not least:

    je reviens un instant sur l’équivoque concernant le terme de libéralisme pour la lever irrémédiablement entre-nous: en france le mot, sous l’expression de néo-libéralisme, est synonyme de capitalisme sauvage et de la liberté d’entreprendre des seuls détenteurs des capitaux aux dépens des salariés (sous l’appellation originale du « Consensus de wash_in_tongue » et origine _elle: l’ « école de Chicago », nonobstant que bien antérieurement et tjrs aux USA (sourire) le terme est connoté à gauche ; il désigne le courant culturel et politique qui fait de progrès social et des libertés concernant les mœurs et les opinions la conditions de la liberté individuelle. Or, si on se rapporte à l’origine philosophique du terme c’est à l’évidence le sens nord américain qui s’impose car le libéralisme est une invention (de gauche) des Lumières contre les formes conservatrices traditionnelles-religieuses et inégalitaires du pouvoir sociétal pour promouvoir le progrès politique, social et culturel pour tous.

    Pour conclure, chair phil, la question reste de mise.
    [i]le libéralisme me semble bel et bien miné par une contradiction interne, qu’il est à mon sens dans l’incapacité de réduire, à plus forte raison de résoudre. Le libéralisme repose, on l’oublie trop souvent, sur une certaine conception de l’homme, bien précise, sur une certaine anthropologie. Cette anthropologie consiste à penser l’homme comme essentiellement tourné vers le commerce et les échanges, l’homme serait un animal qui travaille pour avoir quelque chose à échanger, et pour, via cet échange, trouver à satisfaire tant ses besoins fondamentaux que ses désirs individuels ou collectifs. La violence, le conflit ne seraient donc que des pis allers auxquels n’auraient recours que les infortunés dans l’incapacité d’obtenir par échange contractuel la satisfaction de leurs besoins et de leurs désirs[/i]…
    – et l’état providence dans sa fonction régulatrice, et par son endettement structurel (à peu prés inchangé depuis les années 70) , pour mener une politique vraiment « libérale » – socio libérale – (voir ma définition plus haut) et de justice sociale, serait l’instigateur des injustices et de la débâcle à venir…

    A plus pour en revenir au coût du travail contre coût du capital.

    et à voir la tournure de l’expressions auto centrifugées sur le fil de LA présidente aux 4 étoiles indélébilement rreuh_trouvé. no more comment !

    obsession troublante ! sens_sûr apaisante…

    sourire

  27. Le libéralisme est comme vous le dites désormais la définition des profits évidents d’une minorité sur les autres, bien que l’ensemble des peuples soit inclus dans cette définition présente à son niveau, tout en se plaignant sans s’en extraire.

    Il y a donc bien un décalage entre société sociale recherchant son être et société commerciale ne recherchant que son avoir. Dualité en chacun selon son intérêt du moment.
    La vérité est plus dans la voie du milieu comme dirais jadis un plus sage que d’autres.

    Les échanges seraient possibles sans échange d’argent si nous savions reconnaître la valeur humaine et non la valeur des choses selon les moments par unique moyen de pression sur d’autres. Une heure de médecin aurait plus de valeur qu’une heure de boulanger ou d’ouvrier.

    La question à se poser désormais, si tout cela explose civilement ou autrement, comment redémarrer ensuite dans cette société ? Reprendre les mêmes bases un moment, le vide satisfait les masses aprés conflits, tout étant à refaire, le plein emploi ravit les esclaves…, les mêmes qui dénonçaient avant les conflits… mais sachant que le communisme est mort que le cpitalisme récupérateur est mourant, peut-on envisager une prise de conscience subite ou chacun retournera-t-il doucement dans le confort de l’acceptation des situations ?

    PH

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