L’Europe a fait un pas important dans la gestion de la crise et il faut maintenant les moyens pour permettre de restructurer cette crise. Le patron du Fond Européen de stabilité Financière cherche des fonds même au delà de l’Europe. Par ailleurs, il est allé en Chine. Il y a eu beaucoup de polémique sur la visite du patron du Fond de Stabilité Financier en Chine en affirmant "qu’on est maintenant à la merci de la Chine».
Il faut des moyens pour mettre le plan Européen. On a 2 solutions:
_ Soit on fait de la "cavalerie financière" en faisant tourner la planche à billet de la banque centrale pour la verser au fond de stabilité puis du fond vers la BCE. C’est qu’on a fait !
_ Soit on propose à la Chine et aux autres pays émergents d’investir dans le fond!
"Certains diront qu’on va chercher de l’aide auprès des pays émergents! Il s’agit plutôt de chercher des investisseurs! La différence est de taille!".
En effet, l’un des problèmes de la Chine est qu’elle a besoin de clients pour alimenter ses exportations et l’Europe est un de ses clients principaux. Elle a besoin surtout de diversifier ses réserves. Elle est plombée avec des placements en dollar dont elle sait que la valeur va fondre! Mais la Chine à peu d’alternative et elle est demandeuse d’investissement en Europe : C’est un « deal » parfaitement équilibré: la Chine a besoin de l’Europe comme l’Europe a besoin de la Chine!
Le fait que la Chine pose des conditions est une simple posture!. En effet, elle ne peut rien imposer et elle ne va rien imposer. Elle est déjà très satisfaite de la prise de control de l’économie de l’Allemagne sur l’Europe car la Chine a confiance à l’Allemagne.
La mondialisation a des inconvénients mais elle a aussi des avantages! Le fait de pouvoir aller "taper sur les caisses de la Chine", "cela est un avantage"!.
S’il y a un thème qui doit mobiliser tous les énergies en France, en Europe et dans le Monde, c’est bien la croissance! C’est le paramètre essentiel dans la suite des évènements à court et à moyen terme! Le bon chemin en matière de gestion de la crise et des déficits prise par l’Europe, ne doit pas faire oublier l’élément essentiel : la croissance! Tout ce qu’on a fait aujourd’hui pourrait être balayé dans quelques mois si la croissance ne redécolle pas ou si nous retombons en récession.
Qui dit croissance en baisse, dit dette en hausse;prélèvement en baisse, dette en hausse…etc. En France, nous allons avoir un tour de vise brutale pour pouvoir rester dans l’aspiration de l’Allemagne. Mais l’austérité sans programme de relance de la croissance, sans vision d’avenir, c’est plus de déficit donc plus d’austérité…La croissance ne se décrète pas mais elle se construit! La recherche de la croissance est une vraie focalisation de l’énergie à mener. Il faut réinventer un « business model »: les services, les entreprises, les modèles…qui générerons la croissance de demain! Le problème est qu’on a perdu trop de temps avec la gestion de la crise grecque…il faut se concentrer d’urgence sur la recherche de la croissance sinon tout se qu’on a fait jusqu’à maintenant risque de ne servir à rien!
[b][i]La croissance ne se décrète pas mais elle se construit :[/i] hors nos politiciens de tout bords ne connaissent que la première séquence de cette phrase, tout est là ! et la parole n’est pas à la société civile apolitique qui connait un certain nombre de recettes qui hélas ne seront pas appliquées du fait de l’orgueil de ces coureurs de marocains et autres faiseurs d’effets de manches pratiquants la creuseophonie* (*néologisme: art de sortir des phrases creuses pour ne rien dire)[/b]