Sous l'égide du ministre de la Santé ,Xavier Bertrand, s'ouvre aujourd'hui , les onzièmes journées nationales pour la prévention du suicide.
La publication des chiffres et statistiques donne, à la lecture, une consternation : La France victime d'un mal profond.
12 000 personnes se donnent la mort, plus de 160 000 tentatives de suicide, les années se suivent et se ressemblent.
Des chiffres dramatiques, la seule note d'optimisme vient du recul du suicide chez les adolescents, moins 36% sur une décennie.
Le mal de vivre, les difficultés financières, sentimentales, le stress permanent imposé par notre société de consommation, l'isolement, toute une chaîne qui entraîne ces gestes.
Les personnes ne prennent plus le temps de vivre, une mécanisation pernicieuse s'installe aux quatre coins de l'hexagone.
Souvent ces suicides s'apparentent à un appel, un SOS, un cri de désespoir; la société impose la mise à l'écart d'une partie de la population et s'en suit des constations effrayantes.
Durant cette manifestation, chaque région parraine ces colloques, une première !
Toutes les réunions se dérouleront sur le même mode, une écoute des problèmes dont l'objectif est d'anticiper au mieux ces gestes de désespoir.
Soyons citoyens !
psychothérapeute à la retraite
Si au lieu d’écouter M. Acoyer, le gouvernement reconnaissait les psychothérapeute et le travail qu’ils font, il serait possible d’aider davantage de personnes. Mais les lobbies pharmaceutiques pèsent plus lourd, et la consommation excessive de psychotropes non seulement ne prévient pas le suicide, mais, dans certains cas, elle pousse au suicide. Le suicide est un scandale français. Il est urgent de ne pas confondre psychothérapie et psychopathologie et de faire en sorte qu’une psychothérapie digne de ce nom soit accessible au plus grand nombre.Il convient aussi de cesser de stigmatiser ou d’ignorer la souffrance psychique.