C'est bien connu, dès que les «racailles» se rebellent contre la société, ce sont les pauvres ouvriers qui trinquent en trouvant leurs voitures incendiées au petit matin. Une nouvelle loi devrait venir arranger cela…

La hantise de tous les propriétaires d'automobiles. La retrouver calcinée, victime d'un incendie lors d'émeutes de banlieues ou tout simplement vandalisée dans un quartier sans réels problèmes. Jusqu'ici, c'était la croix et la bannière pour se faire indemniser, et encore, la prime d'assurance n'était bien souvent que symbolique. Un texte de loi devrait changer cela. (suite)

Ce texte, même s'il ne va pas révolutionner la vie des victimes d'incendies de voitures, devrait permettre de faire passer la pilule un peu plus facilement. Il prévoit l'indemnisation à hauteur maximale de 4 000 euros, des voitures incendiées. Jean-Luc Warsmann, président de la commission des lois et membre de l'UMP, est à l'origine de ce texte, voté par tous, y compris par le PS.

Seule condition pour bénéficier de cette imdemnisation : gagner moins d'une fois et demie le SMIC. Vous serez alors considérés comme des «gens modestes». Le Sénat doit à son tour examiner le texte et devrait logiquement le voter. Il faudra attendre le 1er avril, et ce n'est pas une blague, pour qu'il entre en vigueur.

La loi ne fait pas que des heureux. Bercy craint déjà les incendies volontaires pour frauder et se débarasser de vieilles voitures tout en bénéficiant du remboursement. A noter que c'est le Fonds de Garantie des victimes d'actes de terrorisme et d'autres infractions, qui reverse l'argent aux victimes.