Un Rapport de la banque mondiale dévoile le faible impact de l’éducation sur le développement…

Les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord doivent effectuer une refonte de leurs systèmes éducatifs s’ils veulent répondre aux demandes d’un monde de plus en plus concurrentiel et réaliser le potentiel d’une population jeune dont les effectifs importants ne font qu’augmenter.

C’est l’une des principales conclusions tirées du rapport de la Banque mondiale, The Road Not Traveled: Education Reform in the Middle East and North Africa (L’autre voie : Réforme de l’éducation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord). Ce rapport présente une analyse économique exhaustive de l’impact des investissements pour l’éducation dans cette région, ainsi que les changements démographiques, la mondialisation, la migration de la main-d’?uvre et le rôle du marché du travail.

Dans son discours, Marwan Muasher, vice-président senior de la Banque mondiale chargé des Affaires extérieures, a souligné la nécessité d’engager de nouvelles réformes. « La qualité de l’enseignement dans la région n’a pas suivi l’évolution des besoins de l’économie. Les systèmes éducatifs ne permettent pas suffisamment aux filles et aux garçons de développer des capacités d’analyse, de résolution de problèmes, de réflexion critique et d’innovation. Aujourd’hui, il importe d’accorder à ces compétences au moins autant d’importance, sinon plus, qu’aux taux d’analphabétisme et de scolarisation », a-t-il ajouté.

Selon le rapport, les pays de la région doivent progresser dans trois domaines, à savoir :

  • Privilégier les « résultats » et les partenariats avec les parties prenantes et non plus les bâtiments et les « intrants » matériels,
  • Transformer les modes de gestion pour fournir des incitations visant à encourager les prestataires de services éducatifs à être plus performants et réactifs, et
  • Passer d’un mode de responsabilisation envers l’État à un mode de responsabilisation envers le public pour s’assurer que l’éducation, en tant que bien collectif, touche le plus grand nombre de citoyens.

« L’importance cruciale du rôle que joue l’éducation dans la détermination des opportunités offertes aux jeunes dans la région MENA et la volonté politique manifeste de mieux orienter l’enseignement pour répondre aux besoins de l’économie actuelle, sont largement reconnues. Il est urgent de mener la réforme de l’éducation pour pouvoir relever les défis que posent le chômage et l’intégration dans l’économie mondiale », a déclaré Daniela Gressani, Vice-présidente de la Banque mondiale pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord.

Cette étude a montré que la Tunisie a le plus important taux de chômage parmi les diplômés soit de 42,5%, tandis que le Maroc a un taux de 29,6% et l’Algérie de 37,8%. Pour une comparaison fine, voici les chiffres de quelques pays arabes :

Les diplômés Chômeurs en % du nombre Total des chômeurs

Pays

pourcentage

Maroc  

29,6%

Algérie

37,8%

Oman

39,7%

Tunisie 

42,5%

Jordanie

43,6%

Bahreïn

59%

Egypte 

80%

Cela traduit une insuffisance des mesures prises dans le système éducatif pour permettre aux jeunes d’accéder au monde du travail, malgré qu’un pays comme la Tunisie effectue des investissements massifs dans le système éducatif avec plus de 20% du budget de l’Etat, soit l’équivalent de 5% du PIB annuel.

En effet, la stratégie de la Tunisie vise la quantité, et ce, en mettant plus de moyens que les pays de l’Asie de l’Est ou l’Amérique Latine, mais pas la qualité au niveau des incitations, programmes, enseignants ou infrastructures ; Avec beaucoup de déchets,  des échecs en cours de route, et surtout un taux de chômage anormal pour les diplômés du supérieur, due à l’inadéquation entre la formation et le marché de l’emploi et les besoins de l’économie.

Les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord doivent effectuer une refonte de leurs systèmes éducatifs s’ils veulent répondre aux demandes d’un monde de plus en plus concurrentiel et réaliser le potentiel d’une population jeune dont les effectifs importants ne font qu’augmenter.

C’est l’une des principales conclusions tirées du rapport de la Banque mondiale, The Road Not Traveled: Education Reform in the Middle East and North Africa (L’autre voie : Réforme de l’éducation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord). Ce rapport présente une analyse économique exhaustive de l’impact des investissements pour l’éducation dans cette région, ainsi que les changements démographiques, la mondialisation, la migration de la main-d’?uvre et le rôle du marché du travail.

Dans son discours, Marwan Muasher, vice-président senior de la Banque mondiale chargé des Affaires extérieures, a souligné la nécessité d’engager de nouvelles réformes. « La qualité de l’enseignement dans la région n’a pas suivi l’évolution des besoins de l’économie. Les systèmes éducatifs ne permettent pas suffisamment aux filles et aux garçons de développer des capacités d’analyse, de résolution de problèmes, de réflexion critique et d’innovation. Aujourd’hui, il importe d’accorder à ces compétences au moins autant d’importance, sinon plus, qu’aux taux d’analphabétisme et de scolarisation », a-t-il ajouté.

Selon le rapport, les pays de la région doivent progresser dans trois domaines, à savoir :

  • Privilégier les « résultats » et les partenariats avec les parties prenantes et non plus les bâtiments et les « intrants » matériels,
  • Transformer les modes de gestion pour fournir des incitations visant à encourager les prestataires de services éducatifs à être plus performants et réactifs, et
  • Passer d’un mode de responsabilisation envers l’État à un mode de responsabilisation envers le public pour s’assurer que l’éducation, en tant que bien collectif, touche le plus grand nombre de citoyens.

« L’importance cruciale du rôle que joue l’éducation dans la détermination des opportunités offertes aux jeunes dans la région MENA et la volonté politique manifeste de mieux orienter l’enseignement pour répondre aux besoins de l’économie actuelle, sont largement reconnues. Il est urgent de mener la réforme de l’éducation pour pouvoir relever les défis que posent le chômage et l’intégration dans l’économie mondiale », a déclaré Daniela Gressani, Vice-présidente de la Banque mondiale pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord.

Cette étude a montré que la Tunisie a le plus important taux de chômage parmi les diplômés soit de 42,5%, tandis que le Maroc a un taux de 29,6% et l’Algérie de 37,8%. Pour une comparaison fine, voici les chiffres de quelques pays arabes :

Les diplômés Chômeurs en % du nombre Total des chômeurs

Pays

pourcentage

Maroc  

29,6%

Algérie

37,8%

Oman

39,7%

Tunisie 

42,5%

Jordanie

43,6%

Bahreïn

59%

Egypte 

80%

Cela traduit une insuffisance des mesures prises dans le système éducatif pour permettre aux jeunes d’accéder au monde du travail, malgré qu’un pays comme la Tunisie effectue des investissements massifs dans le système éducatif avec plus de 20% du budget de l’Etat, soit l’équivalent de 5% du PIB annuel.

En effet, la stratégie de la Tunisie vise la quantité, et ce, en mettant plus de moyens que les pays de l’Asie de l’Est ou l’Amérique Latine, mais pas la qualité au niveau des incitations, programmes, enseignants ou infrastructures ; Avec beaucoup de déchets,  des échecs en cours de route, et surtout un taux de chômage anormal pour les diplômés du supérieur, due à l’inadéquation entre la formation et le marché de l’emploi et les besoins de l’économie.

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