Toujours à la recherche d’une solution miracle pour éradiquer la pauvreté nous exploitons quelques filières qui pourraient enfin travailler en faveur des plus démunis. Que trouvons-nous dans nos rues ? Des gens, hommes et femmes qui pour de multiples raisons ont perdu leur travail et leur logement et se retrouvent aujourd’hui largués par une société très égoïste.


 Il est difficile d’intégrer au sein d’une société, des individus marginaux qui n’ont que la rue pour seul avenir mais parmi eux quelques uns voudraient bien s’en sortir et retrouver travail et logement.

Les sociétés depuis quelques temps, doivent embaucher un pourcentage de personnes handicapées, ce qui les oblige souvent à modifier leurs structures pour les adapter au personnel à mobilité réduite. Ces aménagements ont un coût pour l’entreprise bien sûr mais ont permis à bon nombre de personnes de trouver un travail et de vivre, « normalement », dans une entreprise qui aujourd’hui les accepte Pourquoi, sur ce modèle, n’obligerait-on  pas les grosses sociétés à intégrer dans leurs effectifs une partie de ces laissés pour compte.

Toute société dispose de postes ne nécessitant pas de qualification et actuellement occupés par du personnel qui serait peut être capable de faire autre chose. Ces postes sans grandes responsabilités pourraient permettre la réinsertion de ces gens qui ont perdu le sens du travail et se sont marginalisés. Parmi eux on trouvera surement du personnel ayant le désir de s’en sortir et qui accepterait toute forme de formation et de qualification pour obtenir le droit de vivre.

Reste le problème du logement et du transport. A l’image du personnel expatrié, pourquoi ne pas installer au sein des entreprises importantes un minimum d’hébergement pour permettre à ceux qui n’ont plus rien de s’intégrer à l’entreprise sans être obligé de dormir dans un véhicule comme on le voit maintenant de façon régulière.  En France on n’embauche pas les personnes qui ne peuvent pas justifier d’un domicile et pour avoir un domicile on doit justifier d’un travail. Des logements sociaux provisoires sur les lieux de travail seraient surement un bon début. Bien sur, il ne faut pas que tout soit à la charge de l’entreprise et l’état doit s’engager dans de nouveaux projets sociaux. Sommes-nous de grands Utopistes ?