Des chercheurs du CNRS viennent de publier leurs travaux sur la maitrise en vol de l'insecte.

Un brevet international a été déposé  sur le "pilote automatique de la mouche", technique qui leur permet de faire voler un micro-hélicoptère pourvu d'un neurone électronique de détection de mouvement.

Tous les appareils volants à l'heure actuelle sont dotés d'un appareillage électronique conséquent leur permettant de décoller et d'éviter le crash ou la collision, en observant le vol de l'insecte. Force est de constater qu'il n'éprouve aucune difficulté à voler, se poser, etc …

Ces études ont permis d'identifier ce que les chercheurs appellent "le régulateur du flux optique", ce qui permet à l'insecte, quelques que soient les aléas, de maintenir leur vol et d'atterrir en douceur.

Les chercheurs ont appliqué leurs conclusions à un microcircuit, un neurone électronique détecteur de mouvement, qui permet de faire décoller et voler leur hélicoptère.

Baptisé Octave, le micro-hélicoptère, qui pèse une centaine de grammes, a un comportement proche de l'insecte en vol.

Le brevet déposé permettra à l'équipe de réfléchir aux applications qui pourraient entrer dans le domaine de l'aéronautique et de l'aérospatial.