Voici ma chronique sur le dernier livre lu et le dernier film vu, en mars 2012.
My Week with Marilyn :
Simon Curtis a eu le bon goût de réaliser un biopic Américano-Britannique de bonne facture. Une oeuvre de bonne qualité, quoi !
Dans ce film génial, on replonge dans les années 1962 pour ressusciter une actrice mythique : Marilyn Monroe. L’occasion de découvrir d’autres facettes de cette très belle jeune-femme blond platine. Bien que souvent décrite comme étant une pin-up sans cervelle, ce n’est pas du tout la réalité. Bien au contraire !
Donc, la belle traînait une image malsaine de sa jolie personne. Un peu trop facile car Marilyn était bien plus que cela…
La sublime, née Norman Jean Baker, était, en fait, une icône plus complexe que les apparences. La preuve, elle était intelligente loin des évidences. D’ailleurs, il faut toujours se méfier des apparences, souvent trompeuses.
Ecorchée vive, elle cachait ses faiblesses et ses failles derrière une bonne dose d’humour. Car, il faut le savoir, la belle doutait en permanence de son talent.
Une chose est sûre, Marilyn était un personnage attachant. Et, dans ce film attendrissant, c’est un bel hommage qui lui est rendu. Elle le méritait bien, il me semble !
Pour la jouer, Michelle Williams est tout simplement excellente en Marilyn. Je vous conseille donc vivement ce film avant qu’il ne soit plus à l’affiche.
Le musée du Dr Moses :
Et maintenant, passons du côté de la lecture avec ce livre de nouvelles. Joyce Carol Oates, l’auteur, a réussi ses histoires à faire peur entre les lignes.
Dix nouvelles, donc, et des histoires aussi noires que mon café du matin.
Tout se passe dans les décors banals de l’Amérique d’hier et d’aujourd’hui. De quoi rassurer le lecteur, en apparence seulement…
Par exemple, vous découvrirez un joggeur aimable qui se fait tuer d’un coup de révolver par un autre joggeur.
Un boxeur réputé qui se suicide pour ne pas avoir respecté les règles d’un combat truqué. Mais voilà, est-ce vraiment un suicide ?
Un homme quitté par sa femme avec un terrible spectacle en guise de vengeance.
Et, bien-sûr, d’autres histoires au fil des pages qui défilent à toute allure. Une fois ouvert, ce livre n’a plus envie d’être refermé.
C’est vraiment un bon livre, avec 248 pages à lire dans le noir, bien calé dans son fauteuil.
Je vous souhaite un bon film et une bonne lecture !
