Un Américain, c’est l’Amérique = un islamiste, c’est l’oumma

Certes, manifester devant une ambassade proche, c’est plus simple que d’aller le faire devant, par exemple, un palais de justice à l’étranger. On l’a vu dans le cas du groupe russe Pussy Riot… Mais dans le cas du film L’Innocence des musulmans, attribué à Sam Bacile, son auteur présumé (à moins qu’il ne s’agisse de Nakoula B. Nakoula, un Étasunien récent), est censé représenter les États-Unis en tant qu’État et nation. Cela revient à faire un collectif d’un individu, et c’est bien ce que recherchent les islamistes : incarner à eux seuls toute l’oumma, et que tout musulman soit perçu des leurs.

Du fait de la majorité des mahométans eux-mêmes, y compris dans les pays censés démocratiques, surtout ceux dits « arabes », laissent assimiler leur religion à l’identité nationale, et inversement, les islamistes ont beau jeu de se faire passer pour leurs représentants.

Pour la plupart issus de pays dits « arabes » (en dépit de la présence parfois importante de musulmans pratiquants ou non, se revendiquant ou non d’une des cultures musulmanes), parfois d’autres, comme l’Indonésie, les islamistes radicaux visent, du Maroc au Bangladesh et bien au-delà, à incarner toute l’oumma, cette mythique communauté tout aussi fractionnée que la chrétienté.

Même le Conseil français du culte musulman et la grande mosquée de Paris sont tombés dans le piège des intégristes de « leur bord ». Que fait Mohammed Moussaoui, du CFCM ? Il ne justifie certes pas « un assassinat lâche », celui de l’ambassadeur américain en Libye et d’autres Américains, il admet que la diffusion d’extraits de L’innocence des musulmans est un prétexte, mais ne condamne pas du tout le recours « à des moyens justes et légaux » (donc, à des manifestations pacifiques) et assimile le film (qu’il n’a sans doute pas vu dans son intégralité) à une « incitation à la haine » contre « une communauté ».
S’en prendre aux écrits de Mahomet ou à sa personne mérite la censure et d’entonner un Onward, Muslims Soldiers partant en processions pacifiques ? L’argument des salafistes est le même que celui des croisés fondamentalistes mais ce ne sont pas les seules factions intégristes chrétiennes, mais bien la plupart des églises, qui ont fait de la chrétienté le corps même du Christ… Le subterfuge idéologique a la vie dure, et le CFCM le propage tout autant, même si le ton est très différent, que les salafistes radicaux et autres extrémistes.

Ce n’est guère mieux du côté de la Grande mosquée ou de l’Observatoire contre l’islamophobie dont le président, Abadallah Zekri, espère certes « qu’il n’y aura pas de manifestations en France » mais ne le condamne pas en elles-mêmes. Pour lui, « un fanatique ou deux » suffirait « pour que cela dégénère ». Comme se fait-il qu’un tel risque puisse seulement exister ? Qui l’entretient en fait ?

Deux poids, une démesure

Il est facile de rétorquer que lorsque les Pussy Riot sont condamnées, les manifestants contre ce verdict donnent aussi de la voix en groupe. Qu’ils devraient ne s’en prendre qu’au seul tribunal ayant condamné les jeunes femmes et qu’aux seuls membres de l’église orthodoxe russe. Ils s’en prennent aussi à Poutine qui ne manque pas de « courroyes » de transmission dans les institutions judiciaires et religieuses orthodoxes. Mais personne ne brûle de drapeaux russes, personne ne brise des croix orthodoxes, Poutine n’est pas tous les Russes, ni tous les orthodoxes.

Les musulmans en revanche, y compris ceux modérés ou peu pratiquants que les abus de la politique droitière de Netanyahu et consorts indignent à juste titre, tout comme les croyants ou fidèles du communisme autoritaire naguère s’en prenaient aux États-Unis dans leur ensemble, sont capables de désigner toute une nation, Israël, à la vindicte populaire.

« Mort à l’Amérique », scandaient encore hier des centaines de Yéménites rassemblés pour l’assaut de l’ambassade des États-Unis à Sanaa. À Tunis, c’était « Obama, l’islam vaincra ». De Casablanca à Dacca (Bangladesh), et peut-être au-delà, en passant par Kut (Irak), les plus modérés réclament des excuses des États-Unis dont pourtant l’ambassade au Caire avait pris les devants en condamnant l’initiative de l’auteur et des propagateurs du film L’Innocence des musulmans.

Balayer devant sa porte

Il est vrai que l’écrasante majorité de la classe politique américaine a une lourde part de responsabilité en se référant constamment à un dieu ou un autre, quand ce n’est pas à l’un de ses multiples prophètes, qu’il s’agisse du mythique Mormon ou du défunt « révérend » Moon, ou de Ron Hubbard.

Il est tout aussi vrai que le Vatican, lorgnant sur les fonds de l’église lefebvriste d’Écone, la Fraternité saint Pie X, réputée pour ses dérives, entre autres islamophobes, donne du grain à moudre aux islamistes. De même, les églises diverses, anglicane ou issues d’autres branches chrétiennes, en réclamant – voire en obtenant, comme du temps de Nicolas Sarkozy – des références aux racines « chrétiennes » de l’Europe (et les païennes, alors ?), de même que les orthodoxes, offrent maints prétextes aux religieux de toute robe, habit ou acabit, entendant radicaliser leurs appétits de pouvoirs.

Il est particulièrement détestable d’entendre Hillary Clinton rappeler à juste titre que « le gouvernement américain n’a rien à voir » avec le film incriminé en s’estimant obligée d’ajouter qu’il s’agissait d’une « vidéo écœurante et condamnable ». « Dieu » n’aurait-il jamais « béni » l’Amérique ?
En quoi est-il écœurant de dénoncer cette propension trop bien partagée de le placer « mitt uns », « avec nous » ou « on our side », ou « Nobiscum Deus », particulièrement, aux yeux d’autres, répugnante, tout autant que le « ou akbar » qui retentit lors des assauts et des pillages ?

L’influence des partis religieux, extrémistes et xénophobes inclus, en Israël, ne plaide pas non plus en faveur d’une saine cohabitation de cultes dont l’expression devrait rester confinée à la sphère privée et ne pas entrer en contraction avec les droits fondamentaux des femmes, des hommes et des enfants à la liberté de pensée, d’expression, de contracter des unions librement consenties, et même qu’il soit mis fin à leurs souffrances en fin de vie si elles ou ils le désirent.

Mais dans l’univers musulman se revendiquant « arabe » (parfois en dépit des évidences), à présent, ce sont plutôt les branches dissidentes les moins disposées à imposer leur religion en tant que principe guidant l’action des États qui se voient réprimées ou menacées. Ainsi de certaines confréries contemplatives issues du soufisme.

Minoritaires, mais hégémoniques

Minoritaires, les radicaux salafistes (il en est d’autres, moins intégristes), et les autres, issus du chiisme ou du kharidjisme, d’autres tendances se ralliant à des gens se prétendant descendants de Mahomet et qui ne le sont sans doute pas plus qu’une forte majorité d’Européens sont de lointains cousins de Charlemagne (mais aussi de multiples allogènes), veulent incarner l’oumma. Pour ce faire, il leur convient de la dresser contre le reste du monde, espérant ouvertement ou secrètement qu’une islamophobie généralisée de la part de « l’adversaire » offre prétextes multiples à se rallier des partisans.

On peut se demander si leurs tentatives de mettre le feu partout n’est pas un signe de faiblesse, tant la concurrence des divers Frères musulmans, qui ont mis de l’eau dans leur doctrine pour s’assurer des postes, ou d’autres formations se réclamant d’un islam un peu plus tolérant, s’accroît, s’enracine. Tolérés par Moubarak en Égypte, se divisant à présent, certains se re-radicalisent à présent en Syrie. Mais partout, la référence à la charia est détournée pour stigmatiser ou museler les opposants, tandis que l’idéal de fraternité, en particulier dans la sphère économique et sociale, passe largement aux oubliettes, sauf gestes aussi spectaculaires qu’éphémères (on construit parfois un petit dispensaire en annexe d’une mosquée, lequel pourra dépérir par la suite).

Les puissances dites occidentales préfèrent se concilier les « modérés » d’à présent, du moment qu’ils ne contrecarrent pas les flux d’affaires ou s’ils semblent utiles à leurs visées.  Elles n’ont pas hésité à faire alliance avec les plus extrémistes en Afghanistan, elles tentent de ne pas recommencer le même jeu en Syrie, où le soutien à l’insurrection sociale et démocratique risque à présent de se tarir ou s’étioler, du fait des événements du Caire, de Benghazi, et d’ailleurs.

On remarquera qu’il s’est produit, en Libye, des contre-manifestations d’opposition à l’islamisme, si ce n’est d’approbation de la présence américaine ou occidentale. En Libye, même le consulat tunisien, Ennadah étant jugée trop molle, a été la cible de manifestations salafistes. Mais les djihadistes jouissaient, jusqu’à présent, en Libye, d’une quasi-totale impunité. Il est même fort possible qu’ils disposent d’appuis au sein même des forces censées les contenir.

Quand les autorités religieuses musulmanes condamneront-elles fermement les propos d’un cheikh Abd al-Majid al-Zindani qui, depuis le Yémen, appelle la jeunesse musulmane à imposer « la volonté de la nation arabe » ? Quelle nation arabe ? Certaines l’ont fait, mais la plupart, tout comme le Conseil national syrien, condamnent parfois… au nom de la charia. Que vient-elle faire là-dedans ? À chacun la sienne ?

Ne vaudrait-il pas plutôt s’en réserver l’usage pour soi-même, selon sa propre interprétation ? Quitte à en subir les conséquences si la dite interprétation violait les droits fondamentaux de la personne humaine.

Au moins le CNS considère-t-il que l’insulte à la religion musulmane est le fait d’« un groupe de bigots chrétiens » envers lesquels la protestation pacifique est permise tandis que des diplomates ne « peuvent être tenus responsables des actions de leurs compatriotes ».

Sentant le vent tourner, le président égyptien, Mohamed Morsi, proche d’une faction des Frères, qui n’avait dans un premier temps que condamné le film, a-t-il enfin désavoué « nettement » les assassinats de Benghazi (mais pas trop fort, dans un premier temps, les événements du Caire, avant de s’apercevoir qu’il n’en faisait décidemment pas assez pour calmer les États-Unis).

Sa réaction fait suite à une déclaration d’Obama considérant que l’Égypte n’était pas un pays allié (or les États-Unis n’accordent des fonds qu’aux pays alliés), pas davantage qu’un ennemi.

Adversaires ou complices ?

Le journaliste égyptien Hani Shukrallah, d’Ahram Online, n’a certes pas tort de dénoncer ce film visant à « ternir l’impression donnée par le Printemps “arabe” en le dépeignant avec le vieux pinceau raciste et orientaliste du choc des civilisations. ».

Mais tout comme les églises dominantes se confortent les unes les autres en se targuant des bienfaits civilisateurs de leurs doctrines qui se sont surtout concrétisées quand les pouvoirs séculiers ont su contenir les influences doctrinaires, les intégristes de tout bord s’alimentent des menées de leurs reflets présumés inverses, mais en réalité si semblables.

Les églises restent de fait profondément en phase avec la thèse de Samuel P. Huntington pour qui les religions restent «la force centrale qui motive et mobilise les peuples. ». Que ne peuvent-ils se mobiliser seulement pour leurs conditions de vie en ce monde ? En fait, Huntington plaide surtout pour « les marchés libres » du moment que la liberté des uns profite mieux que celle d’autres.

Quand les principales religions proclameront que leur(s) dieu(x) ne sont avec personne en ce monde (pour autant qu’il en soit d’autre si ce n’est sur une fort lointaine planète), qu’il n’est d’autre « sel de la terre » que soi-même, les laïques ressentiront un profond soulagement. En leur sein, les églises ont parfois admis l’indifférence de dieu dans les affaires de ce monde, mais toujours marginalisé celles ou ceux qui privilégiaient ce type de spiritualité. Que les laïques ne s’illusionnent pas : Moon à peine mort, un nouveau prophète lui succèdera, puis d’autres.

Pour le moment, provisoire, les djihadistes chrétiens ont surtout servi les intérêts immédiats des conservateurs républicains américains, dont ils se font aussi les chantres.

Kamel Daoud, pour Slate, élargit le propos. « Les bandes hirsutes des fils de Ben Laden servent donc désormais à tout : plomber des négociations de paix, faire campagne électorale, faire peur à des électeurs américains, faire manipuler des médias, “plomber” une révolution en Syrie, prendre des otages, se faire la guerre entre pays du Maghreb (Algérie/Maroc), criminaliser des dissidents ou des opposants, etc. ».

« Idiots utiles » des monarques pétroliers, de la droite américaine et israélienne, les djihadistes, hormis peut-être leurs chefs de file qui ont pu se recaser et s’enrichir, comme en Algérie, sont destinés à miner des pays (si possible lentement, comme en Syrie, pays qui ressortira affaibli quelle que soit l’issue), puis à justifier des interventions musclées contre eux : quoi de meilleur que des attentats en Libye pour amener, avec peut-être l’assentiment des Libyens en majorité, une force d’intervention en Afrique contre les katibas du Mali, les groupes du Nigéria ou d’autres pays voisins.

Ils peuvent d’autant mieux perdurer et resservir – qu’un groupe disparaisse n’empêche pas un autre de surgir et d’être activé – que leurs motivations religieuses ne sont jamais fondamentalement et frontalement désavouées par les représentants des diverses branches dominantes de l’islam. Tout au mieux sont-elles qualifiées d’excessives.

Jean-Pierre Filiu, chercheur en sciences politiques, relève dans La Vie : « chez les groupuscules islamistes, il y a aussi une volonté de prendre en otage les musulmans. ». Tant que leurs représentants donneront l’impression d’être mi-chèvre, mi-chou dans leur déploration, tout comme le Vatican à l’égard de Civitas ou des lefebvristes, qu’ils ne s’étonnent pas trop de subir des assimilations abusives.

Oui, les États-Unis ont permis qu’un tel film soit tourné (et détourné : les acteurs n’étaient pas conscients que leurs répliques seraient transformées au montage), eh bien, que les musulmans admettent qu’il puisse en être de même dans les pays où ils sont majoritaires. Que leurs dirigeants religieux ignorent ces brulots. Plus qu’avec toute autre déclaration, ils gagneront ainsi en crédibilité.

Auteur/autrice : Jef Tombeur

Longtemps "jack of all trades", toujours grand voyageur. Réside principalement à Paris (Xe), fréquemment ailleurs (à présent, en Europe seulement). A pratiqué le journalisme plus de sept lustres (toutes périodicités, tous postes en presse écrite), la traduction (ang.>fr. ; presse, littérature, docs techs), le transport routier (intl. et France), l'enseignement (typo, PAO, journalisme)... Congru en typo, féru d'orthotypographie. Blague favorite : – et on t'a dit que c'était drôle ? Eh bien, on t'aura menti !

61 réflexions sur « Un Américain, c’est l’Amérique = un islamiste, c’est l’oumma »

  1. @ liberti(n)us:

    C’est bien beau de nous faire passé les musulmans pour ddes monstres qui menacent et qui tuent tous le monde, seulement dans les faits cela est trés différent, la Syrie, la Birmanie, la Lybie, les tchétchénes, les kosovars, les palesteniens, et bien d’autres peuples sont l’exemple vivants.

  2. @ liberti(n)us:

    C’est bien beau de nous faire passé les musulmans pour ddes monstres qui menacent et qui tuent tous le monde, seulement dans les faits cela est trés différent, la Syrie, la Birmanie, la Lybie, les tchétchénes, les kosovars, les palesteniens, et bien d’autres peuples sont l’exemple vivants.

  3. [i] »Mahomet à bien fait comprendre qu’il n’y avait rien
    entre un homme et « Dieu ». »[/i]
    [b]SI , IL Y A JESUS-CHRIST PARFAITEMENT HOMME ET
    PARFAITEMENT DIEU.[/b]
    mahomet etait animé de l’esprit [b]anti-christique[/b].
    C’est la raison pour laquelle Salman Rushdie
    a écrit les versets sataniques pour dénoncer
    ce fait et c’est bien ce qui apparait dans
    l’exegèse scientifique du coran de Bruno Eymard.
    votre petite musique ne passera pas Philippus !

  4. NIER LE FILS CONSISTE A CONDAMNER DEFIFINITIVEMENT
    TOUTE L’HUMANITE DANS SON PECHE
    CAR SANS SACRIFICE , IL N’Y A PAS DE PARDON !
    NUL NE POURRAIT ETRE SAUVE PAR LA FOI !
    Voir Luther , Calvin et …les Apôtres.
    Une simple discussion théologique (vers 323) entre un prêtre d’Alexandrie, Arius, et son évêque, Alexandre, est à l’origine de cette hérésie. Le sujet portait sur le dogme trinitaire. En réponse aux doctrines manichéenne ou gnostique qui prévoyaient deux principes, Arius n’avait, semble-t-il, d’autre ambition que de rétablir le principe de Dieu le Père dans toute sa dignité. Unique, éternel, incréé, il devient peu à peu, dans l’esprit d’Arius, supérieur au Fils dans la Trinité, créateur du Fils qui « provient du Père ».

  5. [b] »La récompense pour tuer Salman Rushdie est augmentée à 3,3 millions de dollars »
    c’est ça la paix et la tolérance ?[/b]

  6. La Bible dit :
    « Comment échapperons-nous, si nous méprisons un si grand salut ? »
    (Hébreux 2 v.3)
    [url]http://www.la-verite-sure.fr/page2.html[/url]

  7. Je vous rassure cher Véritas, mes intentions restent neutres et se lisent depuis des années par mes écrits publics donc confirmés trés officiellement et ainsi gravé dans le marbre. Il faut arrêter de vouloir brûler des auteurs avant de les lire cher ami. J’invite seulement à l’approche philosophique et spirituelle en dénonçant toutes les formes construites religieusement, des temples aux cultes, et surtout la pire des prisons par toutes les conditions humaines ou inhumaines sur le sujet.

    Le spirituel est une approche de sagesse qui est qui reste et qui restera individuelle, donc une démarche sur une voie unique en nous avec l’univers ou disons « Dieu » pour nommer l’unicité. C’est le fond d’ailleurs de tous les messages des prophètes ou messagers ou des hommes plus sages depuis toujours qui expriment paix envers tous mais certainement pas jugement ou condamnation des autres brebies éventuellement égarées. Ramener un troupeau ou le condamner à l’abattoir sont deux choses trés différentes qui détermine l’état intérieur intérieur réel d’un berger.

    Donc ne voyez pas en moi un chef d’orchestre qui rechercherait à faire du prosélytisme son morceau préféré, ma base et l’inverse total, je vous laisse la baguette pour ne pas dire le fouet accusateur condamnant tous ceux qui ne vous suivent pas dans votre opéra comique, dont personne n’est dupe par les notes souvent désaccordées qu’il suffit de lire au quotidien.

    Bien que nous serions en accord souvent ici sur le fond des approches, mais impossible d’avancer avec votre personne plus en profondeur d’esprit et de manière utile à tous.

    La vérité en soi est une invitation, imposer cela devient une religion de plus avec immédiatement ses dérives. Un des premiers comme Jésus l’exprimait, et si proches de lui ses propres apôtres ne purent se suffire de sa présence immédiate, la suite le confirma. Idem pour les autres personnages.

    Ph

    « Si je ne peux prouver que ce que je dis est La Vérité,
    ce que tous peuvent me rétorquer,
    c’est en guidant les autres vers leur chemin,
    en les aidant à retrouver eux-mêmes cette vérité,
    que se trouve la preuve de mes paroles.

    Philippus
    04/1999. Nouakchott. Sahara.

  8. [i] « Il faut arrêter de vouloir brûler des auteurs
    avant de les lire cher ami. »[/i]
    Où ai-je écrit qu’il falait bruler des auteurs , PHILIPPUS ?
    Je combats la l’idéologie du coran et les écrits de mahomet
    pour l’intant, c’est vous qui me menacez des foudres
    des services secrets français :
    [i][b] » »Vous allez bientôt nous en faire une vidéo Véritas,
    au point trés bas ou vous les rejoignez.
    Attention les RG Français seront peut être plus rapides
    que la CIA américaine maintenant.
    PH »[/b][/i]
    au fait, vous en faites partie des RG ?!!!

  9. Revenons à l’essentiel :

    La Bible dit :
    « Comment échapperons-nous, si nous méprisons un si grand salut ? »
    (Hébreux 2 v.3)
    [url]http://www.la-verite-sure.fr/page2.html[/url]

  10. Conclusion:

    On ne discute pas avec la véritas, on l’applique, on s’incline, on s’y soumet, et on ne pense pas devant le nouveau Pape. Il a lu pour les autres, retournons tous aux champs, les serves ne doivent surtout pas penser par eux-mêmes.

    Les curés faisaient pareil, ils prenaient des passages des textes selon l’orientation leur selon les époques surtout pour laisser les masses dans un flou évident inperceptible aux hommes et maintenant les livres étant connus sur les autres cultures ils prennent en plus juste quelques versets du Coran parfois sortis d’un contexte plus vaste pour dénoncer les autres.

    Si nous devions combattre à coup de passages issus des divers textes nous ne verrions jamais une amélioration possible pour aider les hommes, qui bien seuls ont compris désormais la manipulation des hommes sur ces sujets.

    Lire les évangiles comme le Coran entièrement déja et n’écouter et ne croire personne, « pas même moi qui vous écris ici d’ailleurs ».

    PH

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