Finalement… On mange quoi demain ???

  

Bien que tout le monde se doute, que les consommateurs que nous sommes, sont odieusement trompés depuis des lustres, par l’industrie agro-alimentaire en ce qui concerne une grande majorité de plats cuisinés, on espère tout de même que ce que l’on appelle l’affaire du "Horse Gate" relatif aux lasagnes Findus, fasse preuve d’exception…

Bien que les preuves ne soient pas encore formelles, rien n’est moins sûr.

Avant de nous mentir sur l’origine des viandes utilisées, en nous faisant manger du cheval pour du bœuf, les professionnels de l’industrie alimentaire, dans le seul but bien entendu d’augmenter leurs profits, ont fait preuve d’une extraordinaire ingéniosité.

La complexité des étiquetages, la taille minuscule de la police utilisée, ou encore les termes savants pour nommer des composants, connus pourtant sous des noms moins barbares, font que lors de nos courses en supermarché, nous faisons confiance à l’étiquette au détriment du contenu et que par manque de temps, nous jetons la barquette au fond du caddie.  

Ainsi sous couverts d’appellations alléchantes, voire mensongères du style : "Produit traiteur" "Produit maison" ou encore "Cuisiné comme à la maison "etc, il n’est pas rare de trouver plus de déchets que de produits dits "nobles".

Sur certains produits, on peut lire dans la liste des ingrédients, le mot somme toute banal "D’extrait". Eh bien sachez que "L’extrait" est issu de déchets de viandes, restant lors de découpes diverses de pièces, (à l’exception des abats) et qui ne peuvent pas être vendus car peu présentables.

"L’extrait" conditionné en blocs de 10 à 20 kilos, est composé en grande majorité de tissus graisseux, qui se retrouvent allègrement dans vos plats cuisinés.

Sachez également que sous ces appellations anodines, on peut aussi trouver dans les "Extraits" des particules de carcasses grattées, de la gélatine, ou des muscles trop durs pour être consommés normalement.

 

Bien entendu il n’y a rien d’impropre à la consommation dans cette pratique, mais il me semble tout de même qu’il y a tromperie et qu’il serait judicieux, de noter sur les barquettes, au lieu de "viande de bœuf" "Bas morceaux de bœuf à forte concentration graisseuse", ou quelque chose  du style.

Enfin il n’est pas rare, que le tout soit pour d’hypothétiques raisons d’hygiène, nettoyé à la javel, ou avec des acides lactiques, avant emballage.

 

Si l’on rajoute à ça, les légumes et fruits, dont on omet de nous dire avec quels pesticides, (jugés parfois dangereux pour ne pas dire mortels) ils sont traités, le retour en force des farines animales pour nourrir certaines espèces, pourtant formellement interdites quelques années plus tôt, je me demande sincèrement de quoi va être composée mon assiette de demain !

 

Agroalimentaire : les fraudes, c’est toujours les autres

Spanghero ? Dupée, tout s’est fait à l’insu du plein gré de Barthélémy Aguerre, de Lur Berri et Arcadie Sud-Ouest, déjà impliquée en 2007 dans l’affaire des viandes avariées de Covi, qui refait surface à présent à la « faveur » du scandale de la viande de cheval. Et de mettre en avant le sort des salariés, qui ont bon dos. Castel Viandes ? Dupée et bien sûr victime d’une « dénonciation calomnieuse » d’un ancien cadre licencié et depuis marqué à la culotte pour avoir trop parlé. Et Véronique Viol-Lévesques de faire défiler dans les rues de Châteaubriant « ses » salariés qui réclament que tout pour elle recommence comme avant…

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Jésus revient parmi les siens à la supérette du coin

« Jésus reviens, Jésus reviens, Jésus reviens parmi les tiens… ». Les Le Quesnoy britanniques vont se réjouir, Alleluyah, car dès l’Avent, Jésus sera de retour à la supérette du coin sous la forme d’un « vrai œuf de Pâques » chocolaté. Les épiscopats anglicans ont emporté le morceau puisque Waitrose, Morrissons, Co-op, Sainsbury et Tesco commercialiseront le « vrai » œuf de Pâques avec du Jésus tout plein dedans. Qu’on se rassure : il ne sera pas juché sur son âne, et aucun minerai de cheval n’entrera dans la composition approuvée par les églises.

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Nestlé : pas que de la viande de cheval, mais du verre, du métal, des salmonelles…

Nestlé n’a toujours pas révélé si les concentrations de viande de cheval dans divers produits Buitoni « supérieures à 1 % » étaient de l’ordre de 1,2 ; 1,3 ; 1,4… dix, vingt, trente… pour cent. Mais s’il n’y avait que de la viande de cheval saine dans les divers produits Nestlé, nous serions plus rassurés…

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Viande de cheval : connivence du silence entre industriels et autorités en Belgique ?

Bien sûr que tout va reprendre comme avant à Spanghero, Lur Berri, Arcadie Sud-Ouest, &c., après quelques mesures prises discrètement ou pour la galerie spectaculairement (mais surtout peu lourdes de  conséquences réelles).
En Belgique, l’hebdomadaire Moustique, qui sortira demain mercredi un dossier sur le scandale de la viande de cheval, établit que déjà en 2011, les autorités belges savaient que des trafics similaires étaient florissants.
Mais comme dans l’affaire de la choletaise Colvi (frappée de sanctions en 2007), il était urgent d’attendre et de ne pas trop bousculer les protagonistes trop fort.

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Viande de cheval : Buitoni (Nestlé) retire des produits d’Espagne et d’Italie

La viande de cheval transitant par la société française Spanghero, les contrôles au Royaume-Uni, &c., avaient bien sûr retenu l’attention de la presse suisse, italienne ou espagnole. Là, le sujet ne fait que très maigrement recette. Cette fois, révélait ce matin The Financial Times, c’est Nestlé (Suisse) et JBS (Brésil) qui retirent des produits d’Europe. En  Espagne et Italie, il s’agit de produits Buitoni (groupe Nestlé) : raviolis et tortellini. En France, c’est Davigel qui est touchée. L’alerte s’est propagée au Portugal dans la soirée.

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Viande de cheval et étiquetage : la France n’a pas voulu !

Interrogée par Marianne et des étudiants de l’école de journalisme de Nice, l’eurodéputée Corinne Lepage, a considéré que le scandale des viandes d’équidés (chevalines, asines et de mules) dérive du refus de la France d’exiger un meilleur étiquetage de la part des agroindustriels et des distributeurs. On s’en doutait un peu. En revanche, on célèbrera en grandes pompes, avec les mêmes, en septembre prochain, la Fête de la Gastronomie (de pain de minerai de cheval, aurait pu chanter Boby Lapointe).

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Médialogie « chevaline » : les communicants à la manœuvre

Tiens-tiens, tout le site de la société Spanghero à Castelnaudary, où s’étalaient des slogans vantant bon les produits du terroir, la qualité des viandes préparées, &c., a fait place à un communiqué d’une agence de communication, département gestion de crise. Tiens-tiens, dans un très récent article, signé Louis Morice, Le Nouvel Observateur vante la réactivité par le passé de Spanghero en matière sanitaire… en oubliant de signaler que, depuis 2008, Arcadie Sud-Ouest, actionnaire principal, reste mis en examen dans une affaire de corned beef avarié dont l’instruction, dure, dure, dure… 

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Royaume-Uni : maquignons synonymes de margoulins

So British! Le Royaume-Uni, choqué par les scandales Findus et consorts (voir sur Come4News nos interprétations des presses roumaines et européennes) se rend compte que ses ressortissants de la filière viande n’ont rien à envier à ceux du continent.

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