Vendée Globe – résumé de 88 jours de course

 Pour beaucoup, le Vendée Globe est une histoire de gros sous et une bagarre entre marins plutôt têtes brûlées qui n’ont dans la tête que de gagner une course, au même titre que les coureurs de formule 1. Pourtant la course autour du monde en solitaire est bien plus que ça. Chacun dans cette épreuve a un objectif et une motivation Propre et bien que seul en course, leur aventure est l’œuvre de toute une équipe, solidaire et motivée.

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Le Vendée globe.

 

Hier c’était le grand jour  pour le Vendée globe, ils étaient des dizaines de milliers massés, le long du chenal pour l’accueillir et surtout pour applaudir François Gabart.

Son arrivée était prévue vers 10h30 ce matin puis retardé aux alentours de 13h45, et enfin vers 15h18 on vit le voilier Macif de François Gabart arriver.

Ce 7e Vendée Globe, c’est l’édition de tous les records, partis le 10 novembre dernier, le jeune gagnant, 29 ans, est arrivé aux sables D’Olonne ce dimanche 27 janvier. Son tour du monde aura duré 78 jours 2 heures 16 minutes et 40 secondes, selon les organisateurs. Il efface le précédent record du Vendée Globe établi par son compatriote Michel Desjoyeaux, lors de la 6e édition en 2009, en 84 jours 3 heures et 9 minutes.

Pour ceux qui n’ont pas pu aller aux sables d’Olonne, la chaine publique FR3 nous a gâtés, en diffusant les dernières heures de ce fabuleux tour du monde.

plus tard dans la soirée c’était au tour du Français Armel Le Cléac’h et son voilier Banque Populaire, de franchir la ligne d’arrivée, il était 18h35, donc 3h17 minutes après François Gabart.

Il faut reconnaitre que ses 197 minutes sont minimes pour un tour du monde en solitaire.

La prochaine arrivée est prévue dans quelques heures, le 3e devrait être Alex Thomson.

Pour la suite des skippers, ça reste indécis, pour le moment Jean-Pierre Dick est toujours 4e  mais comme beaucoup le save, il navigue avec un bateau privé de quille depuis plus de quatre jours, et selon le live quotidien de samedi midi, il a indiqué qu’il avait décidé de ne pas s’arrêter aux Açores.

Jean-Pierre Dick  espère toujours revenir aux Sables d’Olonne et se dirige actuellement vers les côtes portugaises où il fera un nouveau point sur sa situation dans deux ou trois jours.

Il tenait aussi à remercier Alex Thomson car depuis vendredi  le skipper britannique a modifié sa trajectoire pour rester aux côtés du navigateur français dont le bateau progresse sans quille.  Jean-Pierre Dick a tenu à remercier son acolyte d’Hugo Boss.

En lui souhaitant bonne chance et de prendre soin de sa 3e place.

 

Bonne lecture à vous.

 

                       

Cap Horn – Ce Cap Mythique tant redouté

Ce « Cap Horn » est le plus au sud et aussi le plus dangereux des mers du sud. Sa réputation de cimetière à bateaux n’est pas surfaite et ses multiples surnoms sont aussi synonymes de naufrage. « Cap Dur » – « Cap redouté » ou « Cap des tempêtes », Le « Cap Horn » n’est aujourd’hui doublé que par les amateurs de sensation, et les navigateurs de l’extrême en course autour du monde.
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Surnom et titre de noblesse sur les océans du Globe


Dans les temps lointains où les noms propres n’existaient pas encore les surnoms étaient employés pour désigner plus précisément une personne d’une autre. Pour la noblesse il était facile de se servir du nom du château ou de la région mais en mer, les skippers, tels des chevaliers, doivent leur surnom aux attitudes et aux exploits qu’ils ont fait lors de navigations extrêmes comme celle du « Vendée Globe ».


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Bertrand de Broc – Le skipper colporteur De projets

 

« EDM Projets, Votre nom autour de monde » a un skipper qui a su trouver sa voie dans le monde de la voile. Ce marin discret est peut-être le plus tenace de ce « Vendée globe ». Marin accompli, il se présente pour la troisième fois au départ de l’Everest des mers, avec la ferme intention de déjouer le sort qui s’acharne sur lui.


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Tanguy de Lamotte : L’architecte constructeur devenu skipper

Rien ne prédestinait ce skipper à devenir marin et encore moins de devenir un des plus brillants navigateurs de sa génération. Âgé d’à peine 34 ans cet architecte naval a une passion : la construction et la création de bateaux de course. Cette passion l’amène à côtoyer des figures du monde de la voile qu’il aide à préparer leurs bateaux. En juste retour : « Ellen Mac Arthur », « Brian Thomson » et « Nick Moloney » l’orienteront vers la course en solitaire et aux grandes traversées des océans du globe.

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Arnaud Boissières : Le Chouchou des pontons

Surnommé « Cali » dans le monde de la course au large, « Arnaud Boissière » a fait ses premières armes de marin sur le bassin d’Arcachon avant d’être formé aux techniques difficiles de la course en haute mer par quelques personnalités comme « Yves Parlier » « Catherine Chabaud » et « L’Amiral » « Olivier de Kersauson » avec qui il tente le « record autour du monde ».

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Javier Sanso, seul à défendre les couleurs de l’Espagne

Seul skipper « Espagnol » en course sur le « Vendée Globe », « Javier Sanso » sur  « Acciona 100% EcoPowered », se maintient à la neuvième place de cette course réservée aux marins d’exception. Avec son bateau équipé des toutes dernières technologies, « Javier Sanso » est un adversaire sérieux.

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Dominique Wavre – le plus expérimenté des skippers

 

Second suisse à être engagé sur le « Vendée globe », Dominique Wavre est bien loin d’être un novice. Huitième du classement provisoire il mène tranquillement sa course dans le peloton de poursuite. Ménageant ses forces et la technologie pointue et fragile de « Mirabaud », un bateau déjà ancien mais robuste et fiable, adapté à une course comme celle-ci.
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