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Cette fois, il s’agit bien d’une véritable affaire Cahuzac qui se profile. Si rien n’est fait sous l’impulsion du ministre du Budget, pourquoi les grands établissements bancaires français ne s’acquitteraient pas à l’avenir de moins de dix pour cent d’imposition ? C’est ce que révèle le Conseil des prélèvements obligatoires et que relève Emmanuel Lévy, de Marianne.
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Une nouvelle polémique sur le cholestérol et les traitements qui lui sont associés, rebondit depuis ces derniers jours, suite aux révélations faîtes par le professeur de médecine, Philippe Even qui affirme dans un de ses ouvrages, qu’il n’y a pas de mauvais cholestérol et que les traitements donnés aux patients qui en ont, sont la plupart du temps inutiles. Comment s’y retrouver pour ceux qui depuis plusieurs années suivent ce type de traitement ?
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Le bilan démographique publié ces derniers jours par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), fait apparaître un taux de fécondité relativement encourageant pour l’économie française pour l’année 2012, par rapport à celui des autres pays européens.
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Même si cette information diffusée ces derniers jours par le journal "les Echos", demande à être confirmée, on peut supposer que les 60 millions d’épargnants qui détiennent un Livret A, commencent à se poser des questions sur la rentabilité de l’argent qu’ils épargnent.
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Mario Draghi déçoit les marchés
Alors que ses déclarations les avaient calmés la semaine dernière, Mario Draghi a cette fois-ci enflammé les marchés en restant vague sur les modalités d’une aide pour les pays en difficulté. Le président de la Banque Centrale Européenne (BCE) a affirmé son désir de tout faire pour sauver l’euro et il a d’ailleurs confirmé que le programme de rachat d’actifs reprendrait, mais pas avant septembre. Il souhaite en effet que les gouvernements prennent leurs responsabilités en demandant l’aide des mécanismes de soutien (FESF puis MES) en contrepartie d’une discipline budgétaire plus stricte. Pour lui, la politique monétaire ne sera pas suffisante pour enrayer la crise de la dette. Il a par ailleurs appuyé la position allemande à propos de l’octroi éventuel d’une licence bancaire au MES, qui remplacera le FESF à la rentrée. Cette licence permettrait au fonds de se financer auprès de la BCE et d’ainsi élargir sa force de frappe sur les marchés. Pour Mario Draghi, cette disposition est contraire aux traités. Cela reviendrait à du financement direct aux Etats, ce que les statuts de la BCE lui interdisent. Pourtant c’est ce que fait la BCE en achetant de la dette sur les marchés. Pour que cela passe plus inaperçu, elle retire des liquidités d’un montant équivalent, pour notamment éviter l’impact d’une telle action sur l’inflation.
Ce discours de Mario Draghi, très attendu, a énormément déçu les marchés. Toutes les bourses européennes ont plongé, Madrid accusant un recul de 5%. Le CAC40 a perdu 2,48%. Les taux italiens ont une nouvelle fois dépassé les 6%, et les rendements espagnols ont franchi le seuil des 7%.
La BCE a laissé ses taux directeurs inchangés. Le taux de refinancement reste à 0,75%, le taux de facilité à 0% et le taux de prêt marginal à 1,5%.
Statu quo aux Etats-Unis
Un peu à l’image de la BCE, la Fed (la banque centrale américaine) a laissé ses taux inchangés et n’a pas annoncé un nouveau cycle d’assouplissement quantitatif (QE) comme l’espéraient les investisseurs. Son taux directeur restera ainsi entre 0 et 0,25% jusqu’à fin 2014 au moins. Le programme Twist qui devait prendre fin en juin sera bel et bien prolongé. Ce programme consiste à vendre des bons du Trésor à court terme pour acheter des titres de dette de plus long terme dans le but de pousser à la baisse les taux de log terme en particulièrement les taux immobiliers. Mais beaucoup de spécialistes estiment que les taux sont déjà suffisamment bas et que le marché du crédit immobilier souffre davantage d’une faible demande que de taux trop élevés. La Fed a néanmoins reconnu que l’économie américaine ralentissait et n’a pas exclu un nouveau QE dans un avenir proche. Le PIB américain n’a progressé que de 1,5% en rythme annuel au deuxième trimestre et le chômage atteint 8,2% de la population active.
La BNP en confiance pour 2012
BNP Paribas a annoncé sa confiance pour la fin de l’année 2012 après des résultats encourageants au premier semestre et des couts de restructuration en baisse par rapport aux prévisions. Comme toutes les banques, l’établissement français est engagé dans des plans de réduction de bilan et de restructuration de ses activités de financement. L’Autorité Bancaire Européenne a fixé un objectif de fonds propres en dur (appelé ratio core Tier one) de 9%. Fin juin celui de la BNP atteignait 10,9%, soit bien au-delà du ratio prudentiel. La banque a également annoncé que les coûts liés aux cessions dans son portefeuille de crédit pour réduire la taille de son bilan ne s’élevaient qu’à 400 millions d’euros, soit deux fois moins que prévu. Le coût du crédit, c’est-à-dire le montant des provisions destinées à couvrir les pertes de crédit, est resté globalement stable, mais en tenant compte des provisions sur la dette grecque réalisées l’an passé, il progresse de 4,5%. Le bénéfice net de la BNP Paribas s’élève à 1,85 milliard d’euros pour le deuxième trimestre 2012 en baisse de 13,2% par rapport à l’année dernière.
L’Espagne, cause d’un lundi noir
Un véritable lundi noir, comme il y a un an. Le CAC40 a perdu 2,89%, et avec lui l’ensemble des bourses européennes ont perdu de 2 à 3%. Même les bourses américaines ont ouvert en baisse. C sont particulièrement les valeurs bancaires qui ont souffert, notamment AXA, la BNP Paribas et surtout le Crédit Agricole qui a perdu 5,4%. Après la Grèce l’été dernier, c’est au tour de l’Espagne d’affoler les marchés. Ils craignent de plus en plus que le pays soit contraint à demander lui aussi une aide internationale, après l’Irlande, le Portugal, la Grèce et Chypre. Le plan de soutien au secteur bancaire de 100 milliards d’euros validé vendredi par l’Eurogroupe n’a donc pas suffi pour rassurer les investisseurs. Les coûts d’emprunt à 10 ans ont dépassé les 7,5% aujourd’hui, un plus haut niveau depuis 1999. Même les rendements italiens ont dépassé les irlandais, une première depuis 2009. Et preuve que la contagion peut gagner toute la zone, les rendements français et allemands ont eux aussi grimpé.
Ce lundi, le gouvernement espagnol a annoncé un recul de 0,4% du PIB au deuxième trimestre, après une baisse de 0,3% les deux trimestres précédents. De plus, les régions appellent chacune leur tour à l’aide Madrid qui va se retrouver débordé par les besoins de financement de ses régions. Le nouveau fonds, doté de 18 milliards d’euros, ne va tenir longtemps puisque leurs besoins de financement sont estimés à 19 milliards d’euros d’ici la fin 2012. L’Espagne compte 17 régions autonomes, dont 12 sont très endettées. C’est particulièrement le cas de la Catalogne et de la communauté de Valence. Les régions représentent plus de la moitié des dépenses publiques et gèrent indépendamment les budgets de l’éducation, de la santé, du développement économique ou encore de l’emploi. Elles sont responsables des deux tiers du déficit public.
L’Espagne refuse toujours une aide internationale malgré une grogne sociale qui monte toujours de plus en plus après l’annonce, il y a quelques jours, d’un nouveau plan d’austérité, censé rapporter 65 milliards d’euros d’ici à la fin 2014. Le plan prévoit hausse de la TVA, création de péages, taxation accrue sur l’énergie, baisse des allocations chômage, baisse du traitement des fonctionnaires, ou encore coupes dans les dépenses de fonctionnement.
Ventes à découvert interdites en Espagne et en Italie
Les ventes à découvert seront limitées voire interdites pour une durée de trois mois en Espagne, et au moins jusqu’à vendredi en Italie, mais uniquement sur les valeurs bancaires et d’assurance. L’objectif est d’atténuer la spéculation à la baisse sur les valeurs cotées. Cette décision a eu pour effet immédiat d’accentuer les chutes, mêmes si les bourses se sont relevées en fin de séance, voire même dans le vert pour les valeurs bancaires espagnoles. Beaucoup contestent cette décision, comme l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) en France. Certains spécialistes craignent que cela freine encore plus l’envie des investisseurs de courir vers des actifs à risque ou encore que cela entraine une spéculation sur le fait que les régulateurs, qui protègent par conséquent leurs valeurs, détiennent des informations que ne possède pas le marché. La vente à découvert consiste à vendre un actif que l’on ne possède pas au moment de la transaction, mais dans laquelle le vendeur s’engage à livrer cet actif à une date déterminée. Si la valeur de l’actif baisse avant la livraison, le vendeur réalise une plus-value. Au contraire, si elle monte (et la hausse peut être très importante), le vendeur perd de l’argent. Les ventes à découvert favorisent la liquidité du marché, mais aggravent les crises boursières en créant souvent un effet de panique à la baisse.
Toyota au secours de Peugeot
Philippe Varin était reçu ce lundi à Matignon par le premier ministre Jean-Marc Ayrault. Le président du directoire de PSA s’est engagé à ce qu’il n’y ait pas de licenciements secs, après l’annonce de la suppression de 8 000 emplois en France, et la fermeture du site d’Aulnay sous Bois. Le même jour, Toyota et PSA ont signé un accord de coopération concernant les véhicules utilitaires fabriqués sur le site de Sevelnord, dans le nord de la France. Ces véhicules seront achetés par le constructeur japonais avant d’être vendus sous sa propre marque. Les premiers véhicules sortiront de l’usine à partir du deuxième trimestre 2013. Les salariés sont soulagés, le site étant souvent visé pour sa surproduction. Mais c’est toute la compétitivité du site qui est en question entre les dirigeants et les organisations syndicales et un accord serait tout proche de déboucher.
Cet accord prévoit aussi une collaboration pour la conception de la prochaine génération de véhicules, sans prise quelconque de participation ni production commune. Cette collaboration pourrait durer jusqu’en 2020, au moins. Une aide publique serait aussi à l’étude.
Espagne : fonds pour actifs toxiques, et coûts d’emprunt élevés
Le nouveau gouverneur de la Banque d’Espagne, Luis Maria Linda, a annoncé ce mardi qu’une structure sera créée pour rassembler les actifs immobiliers toxiques des banques qui vont bénéficier du plan d’aide européen de 100 milliards d’euros, soit Bankia, CatalunyaCaixa, Nova Galicia et Banco de Valencia. Il a également précisé que les établissements qui ne pourront pas tenir leurs engagements seront désormais liquidées. Les quatre qui bénéficieront de l’aide seront d’ailleurs démantelés si le coût de leur recapitalisation est plus élevé que celui de leur liquidation pure et simple.
Par ailleurs, l’Espagne a émis 3,56 milliards de bons du Trésor à 12 mois, dans le haut de la fourchette prévue, avec un ratio de couverture à 2,2 et un rendement de 3,918%. Madrid a également placé 962 millions d’euros de papier à 18 mois avec un ratio de couverture de 3,7 et un taux de 4,242%. C’était la première adjudication après l’annonce de nouvelles mesures d’austérité la semaine dernière. Le plan prévoit une augmentation du principal taux de TVA de 3 points, la création de nouveaux péages sur les autoroutes, de prélèvements supplémentaires dans le domaine de l’énergie, une baisse des traitements des fonctionnaires et des hauts responsables, et des coupes dans les dépenses avec notamment la baisse de 30% du nombre de conseilleurs locaux. Ce plan doit permettre de dégager 65 milliards d’euros d’ici 2014. Une nouvelle adjudication, à plus long terme, aura lieu jeudi. Le taux à 10 ans continue de frôler la barre des 7%. Dans le même temps, le FESF a réussi à emprunter à taux négatif, comme l’ont fait l’Allemagne et la France. Pas étonnant puisque les deux pays représentent près de 50% du capital du fonds de solidarité.
Les contentieux fiscaux vont peser sur le budget
Ils sont passés inaperçus mais ils vont bel et bien peser dans le décompte final des dépenses. Au total, ils représenteront 5,75 milliards d’euros en 2013 et 1,75 milliard en 2014. Le premier contentieux concerne le précompte mobilier. Jusqu’en 2004, les entreprises bénéficiaient d’un avoir fiscal lorsqu’elles recevaient des dividendes déjà soumis à l’Impôt sur les Sociétés (IS) et elles devaient payer un précompte lorsqu’elles versaient des dividendes non soumis à l’IS. Néanmoins, les dividendes reçus de sociétés de l’UE ne donnaient pas droità avoir fiscal alors que ceux versés à des filiales européennes donnaient lieu à précompte. La cour de justice européenne n’a pas donné raison à la France. Le second contentieux concerne les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) français. Tandis que ces derniers ne payaient pas d’impôts sur les dividendes reçus ou versés, les dividendes payés à des OPCVM étrangers sont soumis à une taxe à la source de 25% qui rapporte 800 millions d’euros par an. Là encore, la Cour a estimé qu’il y avait un problème et les prélèvements devront être remboursés.
Le gouvernement parle avec les télécoms
Après l’annonce de PSA de supprimer 8 000 emplois en France, et le jour de la publication du rapport de l’institut Rexecod, qui prévoit 100 000 pertes nettes d’emploi jusqu’en 2014, Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, recevait aujourd’hui les représentants des opérateurs télécoms, SFR et Bouygues en tête. Les deux opérateurs ont annoncé il y a quelques jours des plans de départs volontaires d’ici la fin de l’année : 556 postes pour Bouygues, tandis que SFR laisse planer le doute jusqu’à l’automne sur le chiffre exact. En échange d’un rapatriement des hotline en France, la plupart étant installées dans les pays de Maghreb, les opérateurs souhaitent des procédures de désengagement moins faciles qu’actuellement. La loi Chatel de 2008 prévoit qu’un abonné peut se désengager lorsqu’il ne lui reste plus qu’un an de contrat, en payant seulement 25% des sommes qu’il aurait du versées jusqu’au terme du contrat. Les opérateurs veulent également que le temps d’attente de la mise en relation avec un conseiller devienne payante. Une nouvelle réunion est prévue dans l’été.
Les dirigeants de Barclays, pour restaurer leur image, pointent la concurrence du doigt après le scandale de la manipulation des cours du Libor qui entraînera des poursuites pénales au moins aux États-Unis, si ce n’est bientôt en Europe.
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