Anticosti et son pétrole : l’énergie fossile aura-t-elle le dernier mot ?

 

Anticosti est une île gigantesque, faisant partie de la Côte-Nord, au Québec. Dotée d’une faune et d’une flore sidérante, elle survit en grande partie grâce aux  touristes, attirés par sa beauté et par la chasse, très fructueuse (18 cerfs de virginie par km2!). Malheureusement pour ses habitants (et techniquement aussi pour tout le monde qui respire avec ses poumons sur notre planète), il y a du pétrole qui dort sous elle…Et évidemment il ne restera pas intouché. Pauline Marois a décidé d’investir 115 millions de dollars en vue d’explorer Anticosti et de vérifier si c’est rentable d’en forer son pétrole. Et tout cela malgré les nombreux aspects négatifs. En effet, le transport du pétrole une fois foré est premièrement très dangereux, puis le sol de l’île est trop poreux et nos connaissances sur celui-ci sont trop incertaines et finalement, les manœuvres ne sont pas du tout rentables monétairement.

 

La première raison de pourquoi il ne devrait pas avoir d’exploitation pétrolière sur Anticosti, c’est à cause de ses eaux traitresses. En environ 70 ans, elle a connu un peu moins de 140 naufrages… elle n’est pas appelée le Cimetière du Golfe pour rien ! Ce sont deux aspects dans le physique de l’île qui la rend dangereuse : premièrement, les courants sont très forts et imprévisibles et deuxièmement, le fond de l’océan autour d’elle est assez hauts et donc l’eau devient très peu profonde. Maintenant, additionnez cela avec des centaines de pétroliers. Lorsque je le fais, je ne m’imagine qu’une grande marée noire.

 

Deuxièmement, la façon d’exploiter le pétrole de schiste requiert énormément de produits chimiques. Malheureusement, le sol de l’île est terriblement poreux et fracturé. Cela veut dire qu’il sera rapidement imbibé de toutes les matières toxiques créées par l’exploitation. Encore pire : les rivières, traversées par les saumons, espèce qui diminue en nombre chaque année, seront aussi atteintes. La rivière Jupiter, reconnue par sa beauté et par son rôle important pour les saumons, sera complètement souillée. Si le projet a lieu, 12 000 puits seront installés. Cela signifie qu’il n’y aura plus aucune rivière propre sur l’île d’Anticosti.

 

Troisièmement, le gouvernement ne semble pas comprendre que cela ne sera pas rentable pour eux : Selon Marc Durand, seulement 2% du pétrole est exploitable ! Même si cela ferait tout de même beaucoup de barils (environ pour 50 milliards de dollars), les dépenses surpassent les profits. Par exemple, pour exploiter ces barils, il faut installer environ 12 000 puits et, avec l’éloignement, chaque puits coûterait 10 millions. Vu comme cela, les dépenses font plus que le double des profits. Il y a aussi le problème du gaz qui ne pourra être vendu et qui sera tout simplement brûlé. Bref, même si cette exploitation serait une bonne idée, elle n’est même pas rentable et contribuerait seulement au réchauffement climatique. 

 

Pour conclure, autant par le danger que par la non-rentabilité du projet, nous devons, pour la survie de milliers d’animaux et pour la nôtre si nous pensons à long terme, tout faire pour que le pétrole qui dort sous l’île d’Anticosti reste intouché. Nous devons couper le cordon qui nous lie au pétrole le plus rapidement possible car si nous continuons à consommer tout ce combustible fossile, il sera trop tard pour retourner en arrière : le climat de la Terre sera définitivement changé. Le seul moyen d’effectuer un virage est en commençant à utiliser des énergies propres et vertes.

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/201309/18/01-4690807-petrole-a-anticosti-pas-rentable-selon-un-expert.php

http://www.naturequebec.org/fileadmin/fichiers/Communications/Sollicitations/SOL-13-M3.pdf

Une nouvelle matière plastique, découverte par une adolescente !

              

 

               Comme je suis heureux mes ami(e)s, de venir une fois encore vanter les extraordinaires aptitudes scientifiques, d’une jeune fille âgée d’à peine 16 ans.

Avec des moyens dérisoires et une ténacité dont beaucoup pourraient s’inspirer, elle vient de mettre au point un procédé écologique, pour remplacer avantageusement la matière plastique que nous connaissons aujourd’hui, issue de l’industrie pétrochimique et donc hautement polluante.

Le matériau utilisé, est, il faut le reconnaître des plus inattendus !

Mais tout d’abord, présentation de la scientifique en herbe…

               La jeune inventrice est une lycéenne turque, qui s’appelle Elif Bilgin, originaire d’Istanbul, et, qui a été élevée dans une famille qui prône l’instruction des femmes.
C’est pour cette raison qu’Elif, s’est passionnée pour les études et en particulier les sciences, et qu’elle occupe le plus clair de son temps libre, à procéder à des expériences.

Mais de quel matériau nouveau s’agit-il donc ?

               Eh bien tout simplement d’une matière plastique considérée comme entièrement bio, issue de la cellulose contenue dans… Les peaux de banane !
Ce plastique bio s’avère être excellent en matière d’isolant, et pourrait donc servir à l’isolation de câbles, ou même de prothèses esthétiques.
Elif Bilgin fait preuve d’une extraordinaire maturité pour son âge, tout autant qu’elle reste modeste dans ses propos.
Elle aurait déclaré à un interlocuteur qui la félicitait sur ses expériences, non sans un certain humour, je cite :
"Je n’ai jamais échoué ! Plus sérieusement, j’ai trouvé dix mille façons qui ne fonctionnaient pas. Je ne me décourage pas, car chaque tentative échouée est un pas en avant vers la réussite".


               Selon la lycéenne, son projet serait potentiellement une solution au problème croissant de la pollution, causée par le plastique d’origine pétrochimique.
Quand on sait que dans le monde, la banane est un des fruits les plus consommés (avec une production de 110 millions de tonnes selon le site Planetoscope), on se dit que l’on pourrait organiser des systèmes de récupération, des containers, et utiliser les peaux pour réaliser cette nouvelle forme de matière plastique.


               Toujours est-il, que le projet de Elif Bilgin a retenu l’attention de nombreux scientifiques, et qu’elle était finaliste du célèbre concours "Google Science Fair", lauréate du "Voter Choice Award", et enfin, distinguée par la revue "Scientific American", après avoir reçu les 50.000 dollars de bourse, attribués pour le "Prix Science in Action 2013".

               Très fière d’être ainsi mise à l’honneur, Elif a déclaré pouvoir désormais se consacrer totalement à son projet et affirme, je cite : "un jour prochain, nous pourrons nous passer totalement du plastique issu des produits pétroliers !".
Belle détermination !

À titre personnel, je lui souhaite toute la réussite possible dans son projet.

(Sources : www.wikistrike.com)

 

L’or noir du Québec

 Les Québécois seraient-ils sur le point de se faire dérober leur richesse? Depuis plusieurs années, le gouvernement du Québec se tourne vers les ressources naturelles de notre belle province pour promettre la création d’emplois et de richesses aux Québécois.

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Les Souricieuses

 

 

Les Souricieuses, ce sont trois belles nanas passionnées qui donnent à réfléchir. Elles s’appellent Julie, Charlène et Lyse. Ce sont deux sœurs et une copine, enfantines, loufoques et lyriques. Elles ont entre trente et trente-cinq ans et sont originaires de la Lorraine. Elles sont auteurs-compositeurs, musiciennes et comédiennes. Accompagnées d’un saxophone-soprano, d’une contrebasse, d’un banjo et d’un trombone, ces femmes pleines de vitamines tournent depuis deux ans autour de la France en chantant avec malice et sourire.


Leurs chansons sont de la Biodynamite. Ce sont trois belles voix qui offrent des concerts surprenants car elles chantent du tapes à l’œil pour aller à l’essentiel, parce que qui tape sur la planète n’est pas net. Leurs paroles racontent qu’elles n’ont plus de pétrole pour leur bagnole, qu’il faut faire du troc et du compost. Elles parlent de la mobilité, du nucléaire, des OGM, etc. Elles nous disent : « Ne jette pas ce qu’elle te prête ta planète. ».


La Diva, la Gouailleuse et l’Ingénue, aiguisent leur caractère lors de leurs spectacles qui se jouent toujours en acoustique. Du murmure à un air d’opéra, elles dévergondent intelligemment. Le trio fait vibrer les cœurs et hérissent les poils.


Les Souricieuses, ce sont des souris vertes qui (se) disent que la dernière chose à faire c’est de ne rien faire ! Leurs textes sont percutants et bousculent les publics en lançant des déclics. Leurs voix sont belles, et remplies d’humour ce qui est  apprécié par les invités. D’ailleurs elles plaisent tellement qu’un partenariat récent avec la CAF de Lorraine leur a permis d’approfondir le thème  des rapports parents-enfants, et a donné naissance au spectacle "Chaud la Famille". Eh oui, elles font même du sur-mesure…

 

Je ne vous en dis pas plus. Ecoutez par vous-même. Rien qu’à la première chanson « Requiem de l’or noir », on sait déjà où ces fées vont nous emporter…


http://www.souricieuses.com/lessourisvertes/    Puis cliquez sur « Chansons »;

 

Sinon, ici vous pouvez écouter en entier  « Tapes la pas ta planète » :http://www.myspace.com/souricieuses/music/songs/tape-la-pas-ta-planete-36419513

 



Pétrole : l’Amérique augmente sa production, L’OPEP s’inquiète

La production de pétrole brut en Amérique du Nord s’accélère et provoque un clivage de l’OPEP sur les contre-mesures à prendre. En 2011, les Etats-Unis ont extrait 4,6 millions de barils par jour, à la fin de cette année, la production sera de 7,3 millions, et en 2014, en comptant le Canada, les prévisions sont de 14,5 millions d’euros.

C’est le résultat du boom de l’exploitation de champs pétrolifères auparavant inaccessibles dans le Dakota du Nord et le Texas, qui a débuté en 2008 grâce à la technique du« fracking » ou ce qu’on appelle le forage horizontal.
 

A subir l’impact sur le marché de cette évolution, sont les pays qui ont jusqu’ici exportés vers les Etats-Unis un pétrole très similaire, connu sous le nom de « Huile de schiste »: l’Algérie, le Nigeria et l’Angola, qui en 2012 ont connus une diminution des exportations de 41 pour cent, et la tendance continue.

 

C’est le bloc africain de l’OPEP qui se réunira à Vienne le vendredi prochain, qui va demander la diminution de l’extraction afin de maintenir des prix élevés.

 

"L’huile de schiste américaine pour nous est une source de grave préoccupation», a admis le ministre du pétrole nigérian, Diezani Alison-Madueke. Les Africains chercheront un accord avec l’Iran, qui a besoin de prix élevés pour faire face à l’impact des sanctions et à une perte estimée à environ 26 milliards de dollars, ainsi que le Venezuela qui fait face à une importante crise actuellement.

De l’autre côté, pour s’opposer à une réduction de la production il y a l’Arabie Saoudite qui est non seulement l’allié traditionnel de Washington, mais qui n’a pas subi l’impact de l’huile de schiste, pour deux raisons: il produit un autre type de pétrole brut, et a plus d’acheteurs que les Africains.

Mais les Africains restent l’attaque "Si les revenus continuent de baisser, l’huile de schiste nous obligera à réduire les dépenses publiques", ajoute alarmé le ministre algérien des finances Karim Djoudi.

 

L’inquiétude de ces pays est l’augmentation et l’excès d’huile sur le marché, qui a augmenté d’un demi-million de barils de pétrole de schiste à 1,5 millions. Et comme si cela ne suffisait pas, la Commission de l’énergie de la Chambre des représentants à Washington a décidé d’examiner la proposition visant à mettre fin à l’embargo sur les exportations de pétrole, et de se fait de transformer les Etats-Unis en un pays exportateur rival potentiel de l’OPEP.

 

Les pays candidats à devenir des clients du pétrole américains sont principalement ceux qui consomment du pétrole léger, tel que les pays de l’union européenne, ce qui signifie pour les entreprises texanes une chance de rivaliser avec les fournisseurs russes et les pays africains.

 

Le cours du baril est actuellement autour de 102 $, alors que les pays de l’OPEP voudraient un baril supérieur à 120 $.

 

Shell, BP, Total & Co : manipulation des prix à la pompe ?

La Commission européenne a fait examiner les données comptables de « plusieurs compagnies pétrolières » ayant leur siège en Europe, selon la presse britannique qui cite en particulier British Petroleum (BP) et la Shell. Lesquelles auraient passé des accords tacites pour faire grimper les prix à la pompe. Cela étant, jusqu’à nouvel ordre, le conditionnel s’impose.

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Ville en transition : présentation

 

De la dépendance au pétrole à la résilience locale

Selon Rob Hopkins

 

Nous sommes aujourd’hui à la veille de l’effondrement des systèmes. Nous atteignons le pic pétrolier et sommes en plein dérèglement climatique. En fait, nous sommes dans une période de transition. Pourquoi ? Parce que tout simplement, nous consommons beaucoup trop. Eh oui, il y a plus de demande que d’offre.

 

Réfléchissons… Qu’est-ce qui est fait à base de pétrole dans notre consommation courante ? En plus de l’essence ou du diesel qui permettent à nos moyens de locomotion d’avancer, la plupart des choses qui nous entourent dépendent du pétrole bon marché pour leur fabrication et leur transport. Il y a nos meubles, notre alimentation, notre électroménager, nos produits cosmétiques et nos médicaments…

C’est une réalité presque difficile à s’imaginer. Même cette feuille sur laquelle j’écris a été faite grâce au pétrole. Oui, le pétrole est une substance remarquable que nous utilisons dans presque tout.

 

Mais nous vivons dans une nature précaire car la soif de pétrole dépasse les 86 millions de barils par jour, ce qui fait 1000 par seconde. C’est comme si nous vidions 5500 piscines olympique par jour !

 

Le mouvement collectif des villes en transition est un modèle venu d’Irlande par Rob Hopkins et ses collègues, spécialistes en permaculture. C’est une proposition d’actions concrètes et significatives à la portée de tous, pour les personnes engagées et solidaires, car il faut agir maintenant pour construire le monde de demain.

 

Cette formule de développement a commencé ensuite à se développer aux Etats-Unis pour arriver en Occident. C’est une analyse lucide de la situation quant à la fin de l’ère du pétrole qui a débuté en 1859.

 

Aujourd’hui, le développement de la résilience est désormais au cœur de tous les projets. Pour un avenir plus nourrissant et plus riche d’une authentique abondance, le citoyen peut agir localement pour retrouver une autonomie face au pétrole.

 

Malbouffe, De Funès et Coluche avec 35 ans d’avance…

La "malbouffe", thème récurrent de l’actualité médiatique depuis quelques mois est-elle en soit réellement une grande surprise? Non, à coups sûrs. Pourquoi s’étonner devant tant de carences au sein de la production alimentaire? En voilà une question intéressante. 


Entre les divers objets et matières retrouvés dans les aliments de grande consommation, et les produits chimiques, sans oublier les mensonges sur la provenance et l’identité des produits, l’Alimentation est en passe de devenir "LE" sujet explosif de l’année. Pourtant, ils vous avaient prévenus il y a 35 ans…en vain.

 

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Pemex : comment l’explosion affectera la course du Mexique pour le pétrole?

L’explosion mortelle qui a secoué le symbole national du Mexique, sa géante société pétrolière appartenant à l’État, menace d’ébranler la confiance du public dans l’industrie risquée.

La cause de l’explosion, qui a tué hier au moins 25 personnes et en a blessé environ 100 autres, est encore indéterminée.

L’industrie que mènent les entreprises pétrolières au Mexique est risquée, avec beaucoup d’explosions de plates-formes pétrolières et de raffineries par an, comme ce qui s’est passé au siège de Petroleos Mexicanos (Pemex) dans le cœur de la ville de Mexico, une ville de 8 millions d’habitants.

L’explosion survient à un moment où le pays fait face à une baisse des réserves de pétrole et un rattrapage technologique, en plus de l’existence d’un débat sur la façon de permettre à davantage d’investissements privés et l’expertise extérieure d’intervenir dans le monopole pétrolier de l’État.

La privatisation est strictement interdite par la Constitution, mais le nouveau président mexicain Enrique Peña Nieto avait fait une promesse pendant sa campagne pour faire passer des réformes significatives afin d’attirer les investisseurs privés. Si l’explosion est liée aux défaillances de sécurité que connait l’industrie récemment, cela pourra jeter le doute sur la capacité à moderniser plus d’entreprises.

Selon la presse locale, plus de 3.000 personnes ont été évacuées dans les 10 minutes après l’explosion, quand des panaches de fumée tourbillonnaient. L’explosion s’est produite avant 16 heures, dans le sous-sol d’un bâtiment administratif à côté du gratte-ciel principal de l’entreprise, à la fin de l’heure du déjeuner au Mexique. Heureusement, de nombreux employés peuvent ne pas avoir été à l’intérieur du bâtiment.

Aujourd’hui matin, plus de deux douzaines de personnes sont restées piégées dans les décombres.

Quelques heures après l’explosion, les secouristes tentaient désespérément d’atteindre ceux qui sont encore pris au piège, face à leurs proches désespérés. Les autorités locales et fédérales se sont précipitées sur les lieux, tout comme l’armée mexicaine.

« Je suis profondément déploré de la mort de nos collègues de Pemex. Mes condoléances à leurs familles », a publié le président Peña Nieto sur son compte Twitter.

Il n’y a pas d’explication officielle concernant ce qui a causé l’explosion. Pemex avait déjà fait allusion à un problème dans le circuit électrique, mais a affirmé publiquement que la société cherche encore la vraie cause. « Toute autre explication en ce sens serait de la spéculation », a indiqué la compagnie elle aussi sur Twitter où elle a démenti des rumeurs de bombes et de sabotage qui ont été réparties sur les médias sociaux.

Les médias locaux ont  immédiatement posé des questions sur les normes de sécurité de Pemex et si un problème d’entretien est à l’origine de l’explosion.

En 1938, le Mexique était sous le régime du président Lazaro Cardenas quand ce dernier avait expulsé des entreprises américaines et européennes avant de mettre en place Pemex, une étatisation classique qui est considérée comme l’un des mouvements les plus populaires de l’histoire mexicaine.

La fin du pétrole, y sommes-nous préparés ?

 La fin du pétrole tout le monde le sait arrivera dans un avenir proche. Tout le monde le sait mais la plupart des dirigeants font le maximum pour éviter le sujet. Peut-on réellement imaginer notre monde sans la matière qui permet aux individus de se déplacer, de commercer, de produire? Cependant bien que nous ne voulions pas en parler c’est une réalité qui s’approche au fur et à mesure que le temps passe. Alors que pouvons nous réellement faire pour que cette pénurie ait le minimum d’impact possible sur notre mode de vie dans les années à venir? Les énergies renouvelables sont à la mode mais rien ne dit qu’elles permettront de remplacer efficacement le pétrole. En effet il est difficile d’imaginer pouvoir faire voler nos avions et naviguer nos cargos avec la seule énergie naturelle du soleil ou de celle du vent. De même notre agriculture totalement dépendante de l’or noir semble compromise dans les années à venir et de ce fait le mode de vie et le mode de consommation des habitants des pays riches semblent en danger.

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