Sexualité et jeux vidéo – Partie 1 : Sexe et Violence

Commençons une petite série d’articles sur la sexualité dans les jeux vidéo par une première partie qui repose sur deux jeux récents : Nier Automata (Squate Enix) et Berserk and the Band of the Hawk (Koei Tecmo). Voyons donc comment la sexualité est abordée dans ces deux jeux.
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Film « Spotlight » de Tom McCarthy

Film « Spotlight » de Tom Mc Carthy sorti en 2015.
Ce film retrace les investigations menées par une équipe restreinte de journalistes sur la pédophilie de prêtres à Boston.
On connaissait déjà l’histoire dans ses grandes lignes grâce à des articles de journaux et à des reportages télévisuels.
Le plus grand reproche que je peux faire à ce film est de trop entrer dans les détails et d’être trop démonstratif.
Le spectateur assiste ainsi à la longue progression de l’enquête et aux multiples difficultés rencontrées par les journalistes pour rassembler des preuves incontestables sur la pédophilie des prêtes accusés.
Le rythme du début du film est cassé par ces nombreux détails et cette interminable démonstration.
Rapidement le film devient extrêmement lent puis assez indigeste et trop bavard.
On en ressort la tête farcie et tout se mélange un peu dans nos méninges trop sollicitées.
C’est regrettable car en dehors de cette indigestion cinématographique, les investigations menées à cette époque, l’ont été de manière très sérieuse et professionnelle, sans sensationnalisme, ni voyeurisme.
De plus, les doutes et les états d’âme des journalistes sont très bien décrits, le sujet est intéressant et les acteurs excellents dans des registres différents et avec des personnalités marquées et réalistes.

 

 

 

Pedophilie : Quand on voit ce qui est fait au nom de Dieu…

 
 
Voici ce qu’une fidèle a dit mot pour mot, ce matin, sur France Inter en parlant du prêtre lyonnais pédophile : "Bon, il a peut-être mal agi à un certain moment mais il ne faut pas trop en rajouter"!!!
Vous y croyez, vous ?
Moi, non!

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La souffrance ne se prescrit pas !

 

Cher Vatican,
Tu as beau être l’état le plus riche (et peut-être parce que tu es le plus riche!),
les nouvelles sont tombées, dévoilant un nouveau scandale de viols qui t’accable.
Ta protection à l’égard de tes responsables instructeurs-religieux est illimitée.
Tes fidèles et ton soutien envers tes croyants violeurs créent comme une espèce de nausée.
Sous couvert de cette religion, ton soutien est le signe de ton droit divin à se placer au dessus de toute morale qui fait grand défaut à ta loi religieuse.
Et tu prônes la tolérance zéro sur la pédophilie ?
A tes commandements, il manque celui-ci : "tu ne violeras point"

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Spotlight, le film de Tom McCarthy

 

Spotlight retrace l’enquête sur l’Affaire John Geoghan à laquelle s’était adonnée une équipe de journalistes  du même nom affiliée au prestigieux "Boston Globe". Une histoire de pédophilie qui avait secoué l’église catholique de Boston dans les années 2000 soit plusieurs années après les faits. Sans la persévérance à toute épreuve de ces investigateurs, jamais la vérité n’aurait pu voir le jour, ce qui leur avait d’ailleurs valu le Prix Pulitzer. C’est qu’en plus de l’omerta autour de l’affaire, le scandale était d’une ampleur bien supérieure à ce qu’avaient imaginé nos héros. Une boîte de Pandore qui s’ouvre ! 

Nous voilà donc embarqués pendant plus de deux courtes heures dans une histoire qui ne nous laissera pas une seconde pour souffler. Tout s’enchaîne à une cadence frénétique dans le déroulement de cette enquête : faire du porte à porte pour recueillir les témoignages des victimes, convaincre les récalcitrants, trier les archives, remonter le puzzle, etc, etc…  

Le mode opératoire de ces brebis égarées à qui l’on donne le Bon Dieu sans confession est de jeter leur dévolu sur des proies fragiles, issues de milieux défavorisés, de préférence. La suite qui dépasse l’entendement est carrément hallucinante ! 

Une fois l’agresseur dénoncé, des pressions tous azimuts en nature, en espèces, sont exercées pour étouffer l’affaire par une hiérarchie soucieuse de préserver son image. Le prédateur est transféré de paroisse en paroisse et les viols en série se poursuivent en toute impunité. 

Le thème est si grave que Tom McCarthy n’a laissé aucun détail au hasard dans la réalisation de Spotlight . Tout est fait à travers le scénario, la mise en scène pour nous happer du début jusqu’à la fin. Le casting  est excellent, Michael Keaton, Mark Ruffalo, Rachel Mc Adams, Stanley Tucci, Liev Schreiber, etc. En découle une sorte de proximité incroyable qui s’installe entre les spectateurs et les acteurs. Des deux côtés de l’écran, les coeurs battent au même rythme. Frappés d’effroi, on croise les doigts pour que justice soit rendue à ces êtres abîmés longtemps jetés en pâture à des violeurs en série déguisés en hommes de religion ! Le métier de journaliste y retrouve ses lettres de noblesse. 

Un grand film qui sans doute mériterait l’Oscar. D’autant qu’il y est question de salubrité publique. Devenu un fléau mondial comme en témoigne le générique de fin, la pédocriminalité mérite un traitement des plus durs, tolérance zéro ! Et dire que plus de dix mille enfants migrants se sont volatilisés dans la nature. Une tragédie des plus déchirantes.

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Professeur ? L’ex plus beau métier du monde, qui était le mien…

 

 

L’actualité de ces derniers jours, ne manquera pas d’engendrer, commentaires contradictoires et polémiques diverses, quand on saura avec précision ce qui s’est passé, pourquoi surtout… Je pense bien entendu à cette tragédie aérienne, dont on sait déjà, qu’elle a été provoquée volontairement par un pilote à tendance dépressive…
La prudence veut, qu’il faille attendre quelques temps pour connaître les résultats de l’enquête…

Par contre, en ce qui concerne l’actualité, mettant à jour les agissements de cet enseignant pédophile, ou pédopornographe récidiviste selon les sources, qui imposait des fellations à ses petits élèves, il y a matière à s’insurger pour l’ex-enseignant que je suis, bien entendu envers cette brebis galeuse de l’enseignement, mais également face aux propos tenus par des membres du rectorat, dont franchement, on se demande comment ils ont été formés, pour oser débiter au grand jour, de telles âneries.
Comment ces personnages, peuvent-ils prétendre devant les micros de grandes chaînes d’informations, n’avoir été au courant de rien concernant cet homme !
Va-t-on encore longtemps, laisser passer le corps enseignant pour un panier de crabes, où évoluent de dangereux criminels, au casier judiciaire chargé ?
Ceci, sans que personne n’y trouve à redire chez les ronds-de-cuir du rectorat, qui n’ont d’ailleurs comme expérience du terrain, la plupart du temps, que ce qu’ils ont lu dans leurs livres de cours.
Premièrement, sachez que l’extrait du casier judiciaire est une pièce obligatoire, dans tout dossier d’enseignant, et que sans lui, aucune autorisation d’exercer la profession, ne lui est autorisée.
Ensuite, si cet extrait de casier reçu par un établissement scolaire, n’est pas vierge de condamnations gravissimes, comme des faits de pédophilie ou pédopornographie, l’enseignant est purement et simplement interdit d’enseigner, et pire même, banni de tout contact avec des enfants, dans un milieu scolaire, ce qui est semble-t-il normal…
De toute manière Va-t-on encore longtemps, laisser passer le corps enseignant pour un panier de crabes, où évoluent de dangereux criminels, au casier judiciaire chargé ? chaque enseignant et en quelque sorte "fiché", dans un dossier qui le suit partout, ou plutôt que l’Éducation Nationale fait suivre partout.
On y trouve tous les renseignements, relatifs au cursus scolaire de l’enseignant, les différentes formations qui sont les siennes, ses compétences relatives aux matières qu’il peut enseigner, les établissements dans lesquels il a enseigné, ses évaluations pédagogiques par des inspecteurs d’académie, ses blâmes éventuels, et bien entendu, tout ce qui peut être relatif à des dérives, incompatibles avec la profession d’enseignant, donc me semble-t-il à plus forte raison celles liées à des dérives pédophiles ou pédopornographiques…
Enfin ce que l’on appelle, une peine complémentaire d’interdiction de travailler avec des enfants, est, dans pareil cas ordonnée par un juge.
Voilà en tout cas ce qui se pratiquait du temps où j’enseignais, et qui selon certains de mes collègues, toujours en activité, est sensé encore être en vigueur.
De surcroît, je suppose que l’outil web, permet aujourd’hui aux responsables d’établissements scolaires, d’un simple clic, d’accéder à toute information sur un enseignant.
Je ne m’avancerai pas trop, mais il me semble avoir appris de quelques personnes, travaillant dans d’autres métiers de la fonction publique, que c’est la même chose chez eux.
Je préfère afin d’étayer quelque peu mes propos, vous citer le cas que je connais le mieux, à savoir, le mien…
Lorsque j’ai intégré l’établissement scolaire dans lequel, j’ai exercé à une époque, le Directeur que je connaissais, s’était amusé à me taquiner, en prétendant que je ne pourrais pas intégrer l’équipe d’enseignants à la rentrée, car mon extrait de casier judiciaire, que j’avais demandé au centre de Nantes d’envoyer directement dans mon lycée, n’était pas arrivé…
Puis, il m’avait dit également lorsqu’il l’avait eut en main : "vous ne m’aviez pas parlé de vos antécédents judiciaires !" Bref, il continuait sur le ton de la plaisanterie, ou encore voulait-il, tester les nerfs du dernier arrivé…
Ce que je veux vous dire, c’est que sans ce sésame vierge, reçu par l’établissement, et, le dossier enseignant visé par le rectorat, il n’est pas possible d’enseigner, en cas de litige avéré !
De plus, les mentions liées aux peines de droit commun, viol, pédophilie, pédopornographie, etc, restent visibles sur un extrait de casier judiciaire, (selon un policier en retraite de mes amis), en tout cas sont-ils obligatoirement notés, dans le dossier enseignant, dont je parlais plus haut.
Donc, rétablissons la vérité…
Ce qu’on nous a raconté, à grands coups de reportages sur les chaînes télévisées d’informations, est scandaleusement mensonger !
Impossible donc d’ignorer, quels ont été les agissements antérieurs de ce monsieur ! Forcément à un moment ou un autre de la "chaîne de vérification", les informations ont-elles été mises en évidence, et signalées en hiérarchie.

Je pense, que petit à petit, face à la pénurie de professeurs liée à des restrictions qui n’ont pas lieu d’être, les établissements scolaires, n’ont d’autre choix, que d’engager dans leurs rangs, du "n’importe qui, pour ne pas dire, du n’importe quoi", et, que nous nous dirigeons, si nous n’y sommes pas déjà parvenus, vers la fin d’une éducation scolaire de qualité.
Je déplore également, que des jeunes diplômés sans la moindre expérience, soient "jetés" littéralement, dans des classes parfois turbulentes, et ce, sans formation préalable "sur le tas" dirais-je, chose qui se faisait pourtant en d’autres temps. Mais c’est un autre débat…

Prostitution : in memoriam, Mgr Jean Daniélou, cardinal-prostitueur

Alors qu’il est question de faire voter une loi pénalisant les « clients-prostitueurs » (et clientes-prostitueuses) des prostitué·e·s, et de les piéger en créant des auxiliaires tant virtuel·le·s que réel·le·s chargé·e·s de les traquer, il convient d’évoquer le souvenir du plus célèbre prostitueur français de la fin du siècle dernier. Quiconque eut plus de 12-13 ans en mai 1974 et n’en connaissait pas déjà la signification apprit le sens du vocable « épectase » grâce à l’archevêque de Taormina, le cardinal-académicien Jean Daniélou, SJ, ancien aumônier de l’École normale supérieure de jeunes filles, décédé à l’âge de 69 ans auprès de « Mimi » Santoni.

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Le pape François, trop séduit par son taulier, lui refile les clefs du coffre

Sympathique, Mgr Battista Ricca, qui accueillait le cardinal Jorge Bergoglio à Rome dans des résidences hôtelières. À la fois directeur et « homme aux clefs d’or » (portier en chef) de la résidence de la via della Scrofa, puis de la Domus Sanctæ Marthæ, où réside le pape François, il s’est vu confier par ce dernier les clefs du coffre de l’Opere di Religione, la « banque vaticane ». Pas directement celui contenant les fonds, mais la cassette de ses arcanes. Problème : l’ancien nonce apostolique Ricca avait plusieurs fois défrayé la chronique avec de mignons compagnons.

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Web et pornographie juvénile…

Si il est un fléau dont on peine à se débarrasser sur internet, c’est bien ce que l’on appelle la "pornographie juvénile".

En effet il est à l’heure actuelle des plus aisés de se connecter à des sites qui montrent des scènes de sexe, quand elle ne mettent pas en œuvre des mineurs. De plus à notre insu des images dégradantes viennent parfois polluer nos pages, alors que nous sommes  sur un site que l’on croyait de confiance.

Pervers, pédophiles et réseaux pornographiques en tous genres s’en donnent à cœur joie, du moins tant que rien ne sera fait pour les en empêcher.

 

On peut parler d’un véritable trafic !

 

Ce géant du web qu’est Google, vient d’être ouvertement critiqué par le premier ministre anglais David Cameron, qui lui reproche de n’avoir jusqu’à présent rien fait de concret en matière de protection des enfants.

Ce n’est d’ailleurs pas tout à fait exact, car Google avait travaillé longuement sur le sujet, en collaboration avec des associations à but non lucratif ou encore des organismes spécialisés dans l’application de lois de protection.

Google par exemple depuis les années 2008 "taguait" des images d’enfants mis dans des situations dégradantes, avant de les communiquer au National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC), organisme chargé de s’assurer qu’aucune autre copie ne soit faite.

 

Le géant du web, piqué par les attaques verbales acérées de David Cameron rapportées publiquement par The Telegraph, assure avoir immédiatement consacré 5 millions de dollars pour palier à ce fléau, en les distribuant à des organisations américaines, australiennes et européennes.

2 millions supplémentaires viendront encourager des initiatives, visant à développer des outils plus efficaces et éradiquer totalement la pornographie infantile sur le web.

 

Ainsi des réseaux sociaux connus tels que Facebook ou encore Microsoft, devraient avoir prochainement des moyens efficaces pour lutter contre tout contenu à caractère pornographique.

 

Il me semble qu’à une époque où la violence ne cesse de monter, où les phénomènes de viols et meurtres à caractères sexuels augmentent, ce type d’initiative est des plus nécessaires.

 

 

Papauté et consorts : l’imbroglio Bergoglio… et les autres

Le pape François réussira-t-il à se défaire d’une réputation de collaborateur actif de la junte militaire argentine des années 1976-1981 ? Horacio Verbitsky, un journaliste et historien argentin, reprend certes à son compte les accusations du défunt père jésuite Orlando Yorio mais n’apporte en fait qu’un seul élément totalement probant : le pape, alors supérieur provincial des jésuites, a bel et bien favorisé l’expulsion vers l’Allemagne du père Francisco Jalics puis contrecarré son souhait de revenir en Argentine en déconseillant de facto aux autorités qu’il puisse obtenir le renouvellement de son passeport.  Mais cela est aussi sujet à controverse. Comme d’ailleurs l’action de presque tous les personnages publics.

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