Le système financier iranien cloué au pilori

 

Si l’allègement des sanctions économiques et le changement de Gouvernement avait fait naître un espoir en Iran, il fut de courte durée. L’économie iranienne reste en proie à de graves difficultés. Les deux plus grandes banques iraniennes, Saderat et Mellat sont toujours blacklistées par l’UE et les USA et le système SWIFT est toujours bloqué pour l’Iran.



 

Continuer la lecture de « Le système financier iranien cloué au pilori »

Un nouveau site nucléaire secret découvert en Iran

Le Conseil national de la Résistance iranienne, groupe d’opposants au régime iranien basé en région parisienne, a déclaré lundi 18 novembre dernier détenir des documents prouvant l’existence d’un nouveau site nucléaire secret en Iran. Une nouvelle qui risque de faire l’effet d’une bombe dans les négociations entre le Conseil de Sécurité de l’ONU et le pays de Rohani.

Continuer la lecture de « Un nouveau site nucléaire secret découvert en Iran »

Les 4 vérités Philippe Douste-Blazy sur la malnutrition chronique en Afrique

« …Laisser  2 milliards d’êtres humains dans l’extrême pauvreté est non seulement une faute morale mais aussi politique… que les Etats africains investissent sans attendre dans l’amélioration de la nutrition des enfants ».

Au terme de sa visite de travail au Cameroun marquée par les rencontres avec les autorités de Yaoundé et des descentes sur le terrain, le Conseiller Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en charge des financements innovants, invité par l’Unicef, s’est confié à Come4news.com et à Yenoo Belgique.
 Dans cette interview, en présentant l’Unitaid qui semble encore mal connu par le grand public, le Président du Conseil d’Administration d’UNITAID  s’est voulu plus explicite sur les raisons de cette visite, le bilan de l’action de l’Unitaid au Cameroun. L’ancien ministre français  de la culture,  de la Santé  et des Affaires étrangères qui s’est dit être « choqué » par les ravages de la malnutrition en Afrique, appelle vivement les Etats africains « investir sans attendre dans l’amélioration de la nutrition des enfants ».
Sensible à l’ampleur de ce mal en Guinée-Equatoriale, ce cardiologue devenu est député et maire de Lourdes puis de Toulouse, voit la nécessité de rencontrer «  les responsables politiques de cet État et les sensibiliser…»

Continuer la lecture de « Les 4 vérités Philippe Douste-Blazy sur la malnutrition chronique en Afrique »

SYRIE : HOLLANDE, OBAMA : POUTINE EN MÉDIATEUR !

Est ce la peur d’un conflit mondial ?

Les esprits belliqueux trouvent en Vladimir Poutine un médiateur impromptu !

Les dernières informations sur la Syrie datent d’hier :  Lundi 9 septembre.

Poutine demande à Bachar El Assad de détruire ses armes chimiques.

Alors là, il va falloir m’éclairer, car en bonne citoyenne lambda que je suis, j’avoue avoir perdu le fil des évènements contradictoires qui défilent toutes les 24 heures sur nos écrans et radios.

Je résume :

 

Il y a une semaine les rebelles syriens accusaient Bachar d’avoir fait exploser une bombe chimique dans les quartiers assiégés.

24 heures plus tard on apprend que la bombe chimique était en possession des rebelles qui voulaient la faire exploser sur l’armée  régulière. Erreur de manipulation elle explose dans le camp des rebelles.

Puis, dans les heures qui suivent, on nous inonde de photos, vidéos montrant des enfants morts les yeux grands ouverts du côté des rebelles.

Conclusion hâtive, les rebelles peu habitués au maniement des armes chimiques que l’Iran leur aurait envoyé, s’emmêlent les doigts dans le « dégoupilleur », et la bombe explose par « accident ».

Erreur de manipulation OU mise en scène macabre et inhumaine ??

Là dessus, Obama décide d’intervenir (on ne sait pas trop comment, pour l’instant).

La Russie, l’Iran, et la Chine  se fâchent et deviennent menaçants.

 Hollande demande à Cameron s’il le suit, celui-ci consulte son « parlement »  (, le Congrès) avant de prendre une décision : résultat : NIET, les anglais n’iront pas, et se désolidarisent des US.

Qu’à cela ne tienne, bien au contraire, Hollande s’enorgueillit d’être le seul partenaire des US, et  bombe le torse, tout en savourant les  bonnes paroles que lui adresse son « ami » Barak.

Quelques heures plus tard Hollande « songe » lui aussi, à demander l’avis de Matignon.

 

Continuer la lecture de « SYRIE : HOLLANDE, OBAMA : POUTINE EN MÉDIATEUR ! »

La Colombie demande à l’ONU et à la France de prendre des mesures en Syrie

 La Colombie demande à l’ONU et à la France de prendre des mesures en Syrie

 

Les enfants syriens remplissent leurs bouteilles d’eau dans un camp de réfugiés en Faour, près de la frontière syrienne. 

Le ministère des Affaires étrangères de la Colombie a appelé dimanche le Conseil de sécurité des Nations Unies et la France , sur la base du rapport de la Mission de vérification, de «prendre les mesures qui s’appliquent » en Syrie afin de «maintenir la paix et la sécurité » dans le monde.

La Colombie reconnaît la Mission de vérification et exhorte le Conseil de sécurité des Nations Unies qui, sur la base du rapport de la mission, prendre les mesures qui sont mandatés par la Charte à prendre leurs responsabilités pour maintenir la paix et sécurité, a déclaré le communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères. 

De même, la Colombie exprime son « rejet le plus véhément de l’utilisation d’armes chimiques, peu importe d’où il vient ni les forces gouvernementales et les forces rebelles » parce que son utilisation « constitue un crime de guerre et crimes contre l’humanité ».

« Nous devons prendre la responsabilité de la communauté internationale que de tels crimes ne resteront pas impunis», a indiqué le communiqué, soulignant "les mécanismes pénaux internationaux" pour punir l’utilisation de ces armes. 

Dans la déclaration, la Colombie "condamne énergiquement Assad responsable  de la mort civils innocents" et appelle les parties en conflit " à s’engager dans un dialogue politique pour mettre fin à la violence et l’abus des droits de l’homme et  droit international et  humanitaire. "

"Dans ce contexte, la Colombie  soutient les efforts du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, son Représentant spécial, et le président François Hollande pour promouvoir le dialogue nécessaire pour mettre fin aux atrocités vécues par le peuple syrien".

« Burqua Avenger », la nouvelle « Wonder Woman »… en Burqua!

                  

 

Les supers héros et plus particulièrement les super héroïnes n’ont qu’à bien se tenir, leur hégémonie est désormais mise à mal par l’arrivée d’une petite nouvelle dans la bande, et non des moindres.

Exit « Wonder Woman » et autre « Catwoman », désormais la nouvelle super héroïne des temps modernes s’appellent… « Burqua Avenger » (La vengeresse en Burqua!). Présentation.

 

Continuer la lecture de « « Burqua Avenger », la nouvelle « Wonder Woman »… en Burqua! »

Syrie ou l’impuissance de la communauté internationale.

 Depuis le début du conflit syrien, le 15 Mars 2011, soit trois mois après le « printemps arabe », l’ONU estime que plus de 70 000 personnes sont mortes en Syrie. 

 

Comment, après plus de deux ans de conflit, en est-on arrivé à ce crime contre l’humanité ? 

 

D’un côté, des pays occidentaux et arabes, regroupés pour la première fois en Tunisie le 24 Février 2012 lors de la première Conférence internationale des amis de la Syrie. Lors de cette conférence, plus de soixante délégations souhaitaient voir condamner fermement le régime de Bachar al Assad.  Le 6 Juillet 2012, cette même conférence se réunit pour la troisième fois à Paris, avec plus de 106 délégations cette fois-ci, prouvant que la Communauté Internationale se mobilise de plus en plus pour le peuple libre de Syrie victime d’un dictateur sanguinaire prêt à tout pour garder son pouvoir, et sans nul doute assassiner son propre peuple, afin de faire taire la moindre revendication. 

Malheureusement pour lui, l’être humain n’est pas du genre à se laisser intimider facilement. Il redouble même de persévérance face à la difficulté, et la « Liberté » est la cause pour laquelle l’Homme au cours des siècles à le plus fait couler son sang et donner de ses vies… Rappelons-nous notre propre histoire, et la Révolution française tout d’abord. Plus récemment, la Première et la Seconde Guerres mondiales, pour lesquelles l’humanité a compté ses pertes en millions d’êtres humains, sans y inclure tous ces hommes et ces femmes qui n’auront jamais vu le jour à cause de ces conflits. 

 

Plus récemment encore, en Libye, où la France est intervenue sans difficulté pour aider le peuple Libyen à renverser le pouvoir et son dictateur, Mouammar Kaddafi, ainsi que le soulèvement de la Tunisie également, et celle de l’Egypte (Printemps arabe). 

 

Bachar al Assad a donc du souci à se faire, car une insurrection telle que celle conduite en Syrie n’est pas prête de s’arrêter. 

Le drame que les rebelles syriens subissent est pourtant double. Premièrement parce que ce conflit est totalement inégale, rien qu’au niveau de la force de frappe, de la possession d’armes, de l’entrainement, de la préparation… 

Deuxièmement parce que la communauté internationale semble totalement impuissante, en commençant par les Etats-Unis et ses alliés, dont la France, incapables de faire plier deux pays, deux malheureux pays, et non des moindres, puisqu’il s’agit de la Russie et de la Chine. 

 

En effet, pendant que chaque jour, en moyenne meurent  une soixantaine de personnes (civiles et militaires) syriennes, et que Bachar al Assad reste cramponné à son fauteuil de « Roi » ou de « Dictateur »,  la Russie, et ce qui semble être son alliée première, la Chine, vestige d’une Guerre Froide et d’un passé communiste intensif pour l’une, Communiste loin d’être révolue pour l’autre, s’opposent inlassablement aux multiples tentatives de résolution des Nations-Unies visant à mettre fin à ce conflit et cette tuerie innommable. 

 

Comment faire pour que Bachar al Assad jette les armes (chimiques comprises) et réponde enfin de ses actes (crimes contre l’humanité sans aucun doute possible) ? 

 

La communauté internationale et Ban Ki Moon semblent totalement impuissants pour le moment, à moins que les Etats-Unis et un certain Barack Obama ne s’en mêlent plus qu’ils ne devraient, réussissant à contraindre l’un ou l’autre de la Chine ou de la Russie à les rejoindre pour la paix. 

 

République Dém. du Congo : Le M23 attend de pied ferme la brigade de l’Onu !

 

Afin  de neutraliser les groupes armés qui sèment la terreur dans l’est de la République Démocratique du Congo, le conseil de sécurité de l’Onu a voté tout récemment une résolution autorisant le déploiement  dans cette localité d’une brigade spéciale d’intervention composée de 800 hommes,  prêts pour le combat. Et, depuis quelques jours, la mise sur pied de cette mission onusienne semble prendre définitivement corps.

En effet, son commandant, le tanzanien James Mwakibolwa est arrivé mercredi dernier à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Tout ceci, alors que des sources concordantes annoncent l’arrivée imminente sur le terrain du contingent sud-africain. Les autres contingents Malawite  et Tanzanien ne seront quant à eux sur place qu’au mois de juillet prochain.

Toutefois, au moment où les populations de cette partie de la République Démocratique du Congo caressent le vœu de gouter pour une première fois aux délices de la paix, le Mouvement du 23 mars (M23) l’un des principaux groupes armés de la localité se dit prêt pour le combat. Plus loin, depuis quelques jours, ce groupe rebelle reconnu pour sa cruauté extrême sensibilise la population dans les zones qu’il occupe contre le déploiement de cette  brigade d’intervention de l’ONU. Félix Basse, le porte-parole militaire de la Mission de l’ONU pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) l’a fait savoir mercredi dernier, au cours d’une conférence de presse : « Le M23 a multiplié les réunions avec les autorités et communautés locales, dans le but de les sensibiliser contre le déploiement de la future brigade d’intervention de l’ONU » a averti le fonctionnaire onusien, avant d’ajouter « le M23 continue à cet effet d’intensifier sa campagne de désinformation contre cette force en gestation, dans le but de rallier à sa cause l’adhésion de la population locale ». En outre, Félix Basse a annoncé que leur mission a observé les recrutements forcés de civils par le M23 dans plusieurs localités de cette partie de la RDC.

C’est donc un M23 déterminé qui attend cette brigade d’intervention de l’ONU. Et, afin de ne pas passer à côté de sa mission, cette force onusienne devrait prendre très au sérieux ces menaces du groupe rebelle. Car bien que inexpérimenté, le M23 a l’avantage de maitriser mieux ce vaste territoire montagneux.

 

Fin de Bachar el Assad : Info ou intox?

Née en mars 2011, la révolution syrienne n‘en finit pas de traîner en longueur. A l’époque, elle s’était empressée d’emboîter le pas à celles que l’on avait affublées du nom de « printemps arabe ». A l’inverse de la Tunisie, de l’Egypte ou de la Libye, la Syrie elle, n’a toujours pas réussi après plus de deux ans de guerre, à déboulonner son président lequel doit, sans doute, jouir d’un certain potentiel de sympathie auprès d’une frange de sa population. 

La violence en cours a généré jusque là plus de 70000 morts, plus d’un million de réfugiés. C’était parti pour n’être qu’une sorte d’insurrection  populaire destinée à satisfaire certaines revendications devenues urgentes sur le tard, mais des brèches se sont mises à s’ouvrir tous azimuts : de gré et surtout de force à coups de ces pétrodollars injectés sous la tutelle des monarchies et de leurs parrains.  

Et comme d’habitude, quand avec plus de turbulence, le vent a tourné, le nombre de dirigeants bénévoles, prompts à conjuguer leurs efforts en vue du lynchage inexorable du Raïs, s’est fortement accru. Bachar el Assad, l’ami d’hier que l’on avait  piédestalisé, devient donc du jour au lendemain l’ennemi numéro à abattre. Et c’est la manifestation inédite d’une soudaine empathie débordante à l’endroit du peuple de Damas, celui-là même qu’on avait pris soin de bien museler, pendant si longtemps. 

Le scénario à force, nous est devenu familier ; il est tout simplement réédité : tous les moyens aussi bien diplomatiques que matériels sont mis à contribution pour la réussite du projet. Pièce incontournable du plan : les opposants.  Qualifiés tour à tour de résistants ou de terroristes, selon, ils finissent, sous le poids de soutiens, par se coaliser sous le sigle de l’ASL, avec à leur tête Ahmad Moaz Al Khatib. 

Ce dernier qui vers la fin du mois de janvier se démarquant de ses partenaires, avait eu le courage de solliciter le dialogue avec le régime en place, vient de créer une nouvelle  surprise en annonçant sa démission ; au motif que « des lignes rouges avaient été franchies », que sa liberté d’action avait pris un coup, il préfèrerait œuvrer pour son pays, en électron libre. Les membres de l’Assemblée générale de la Coalition nationale syrienne lui ont opposé une fin de non-recevoir. Le Qatar par la voix du cheikh Hamad Ben Jassim al Thani, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, s’est offusqué devant une telle annonce, déployant tous ses efforts en vue de graisser la patte du chef. 

Les pressions exercées sur Ahmad Moaz al Khatib ont eu de l’effet car on vient d’apprendre que ce dernier se serait quelque peu ravisé : il sera présent aujourd’hui au Sommet de la Ligue arabe réuni à Doha sous la présidence qatarie, au cours duquel il prononcera un discours au nom du peuple syrien.  

En effet, le régime de Bachar, suspendu de la Ligue arabe depuis novembre 2011, l’opposition syrienne s’est vue, en échange, octroyer  le siège ; conviée au  Sommet, la Coalition nationale de l’opposition sera représentée par son Premier ministre intérimaire, hautement controversé,  Ghassan Hitto, chargé de l‘administration des territoires sous contrôle rebelle. 

Une décision qui n’a pas manqué de faire réagir Damas qui s’est outrée devant cette distribution gracieuse de prérogatives par des émirs venus se substituer à la volonté du peuple !  Et ces derniers jours, la machine semble s’être emballée, tout va très vite, plus rien ne semble pouvoir l’arrêter. 

Sous l’effet de vases communicants, l’échec de l’un participe à la réussite de l’autre : et la série des coups portés au régime ne cesse de grossir faisant gagner du terrain à l‘opposition ; il y a cet attentat suicide en plein cœur d’une mosquée au Nord de Damas, à l’heure du prêche de Mohammad Saïd al Bouti, haut dignitaire religieux sunnite et fervent défenseur de Bachar el Assad ; le plateau du Golan devenu théâtre de tensions sporadiques israélo-syriennes avec tout le flou qui va avec ; les Nations Unies qui pour des raisons de sécurité, sont sur le point d’évacuer la moitié de leurs employés en fonction sur le terrain ; et il y aussi et surtout la  rumeur qui circule selon laquelle Bachar aurait été tué par son garde du corps iranien. Qui se cache derrière ce Ponce Pilate ? Laurent Fabius a fait savoir que l‘info n‘était pas confirmée. Info, intox ? 

De Jean-Yves Ollivier à Gaspard Lonsi Koko : le Congo inquiète

Après Jean-Yves Ollivier, qui alertait sur la situation au Congo en décembre dernier, de nombreuses personnalités ont publié, le 14 février, une tribune commune, pour appeler à l’instauration de la paix dans ce pays si complexe.

 

 

Continuer la lecture de « De Jean-Yves Ollivier à Gaspard Lonsi Koko : le Congo inquiète »