LA LIBERTÉ n’est plus : vivent les socialistes ….

Il y a beau temps que je ne m’étais pas tenue au courant de ce qui se passe dans notre pays.
Et ce matin, Dieu sait pourquoi, j’ai allumé la radio : j’aurais dû m’en abstenir!
Terribles, les informations de ce jour et je ne peux m’empêcher de réagir avec violence!
Le conseil constitutionnel a validé la loi sur la Liberté. Je devrais dire a validé la loi sur la suppression de la Liberté.

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On n’est plus libre quand meme !!!

 

      De nos jours on parle de la liberté comme d’une source de bonheur pour l’individu et une source d’épanouissement .

Bref , est ce qu’on tire cette conclusion un peu trop rapidement , ou est ce qu’on est sur le bon chemin , la bonne voie

Croire toujours que la liberté est celle de penser , de vivre , d’étudier ,… etc .  Est-ce suffisant ?

En effet , être libre ce n’est plus  seulement avoir le droit de vivre ou de travailler car la liberté sans valeurs n’est plus une liberté efficace . Malheureusement on vit aujourd’hui dans une société où dominent les intérêts personnels qui sont de nos jours les seules  préoccupations donnant à l’homme une autre allure, une autre style.

La société Française a fait un pas très puissant et remarquable dans ce sujet : la liberté …

Mais on a oublié une chose très importante  ,car  lors du dernier sondage d’opinion sur les valeurs  qui avaient disparu au vingtième siècle en France , poue 32%  la responsabilité et 56% l’honnêteté mais seulement 12% la liberté .

Alors c »est vrai que la liberté a gardé sa place et sa valeur unique mais il y a des valeurs beaucoup plus importantes que la liberté qui ont disparu également de la société française ,dommage.

Comment peut on imaginer une liberté sans honnêteté ou responsabilité donc la liberté est restée théorique et  non pas pratique en France . on ne trouve la liberté que dans les lois .
on n’est plus libre , car il y a des lois qui nous accablent.

Certes, toute personne est libre puisqu’elle est née libre . mais la notion du gouvernement et de l’état , se sont eux qui ont détruit la liberté parce qu’il manipulent les gestes de l’homme.

Pour conclure , être libre c’est bien , mais ne pas être accablé en raison de la liberté ça devient fantastique

 

la liberté en tunisie, jusqu’à quand ?

 

 

 

Dans la ville de Menzel Temime située au nord est de la Tunisie, on a toujours parlé de l’historique honteux du chef de poste de police de la ville avant la révolution. 

j’ai toujours entendu parlé de lui mais puisque je n’ai jamais eu de contact avec lui j’ai supposé que ça pourrait être exagéré. j’ai gardé cette idée jusqu’au jour ou je l’ai vu avec mes propres yeux. 

 malgré que j’ai toujours évité d’avoir contact avec les forces de l’ordre avant la révolution tunisienne et même après, j’ai eu l’occasion de voir des mes propres yeux l’exploitation du pouvoir pour les intérêts personnels d’un employé supposé servir les citoyen et non pas se servir.

 

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Réflexions sur l’ Indépendance

Laissons penser celui qui nous regarde, comprenons celle qui nous critique !! Vivons selon nos propres envies. Ceci est  la nouvelle définition de la tolérance. Chacun d’entre nous n’a toujours pas compris que le libre -arbitre est sûrement l’une des seules manières de vivre sereinement.

 Une tribune libre est le dernier endroit où trône la liberté. Pas de vie sans liberté, pas de liberté sans inconscience. Plus le progrès "progresse" et plus notre instinct régresse, c’est là la plus grande des hérésies qui a commencé au 20ème siècle. Notre liberté décline au fur et à mesure , nous ne faisons plus de choix, nous subissons. Nous ne sélectionnons plus, nous optons par défaut.Nous ne traçons pas de route nous suivons un sillon creusé le "moutonisme" qui nous menotte à une vitesse hallucinante. Ne cherchez  "moutonisme" chez Robert(le petit) vous ne le trouverez pas. C’est tout simplement suivre aveuglément un mouvement populaire, ne plus réfléchir, se laisser happer sans pensées ni même d’arrières-pensées. C’est être prisonnier !

 Ces mouvements populaires ne sont même pas fabriqués ni initiés par des penseurs ou des génies, ils sont eux-même enferrés, ils se croient plus intelligents, donc ils ne réfléchissent pas.

Après tout, qu’est-ce que l’intelligence, quelqu’un sur terre est-il capable de donner une juste définition ? C’est improbable.

Il ne suffit pas d’avoir quelques connaissances dites intellectuelles pour ambitionner la supériorité, chacun de nous a des connaissances, un caractère, seul un regroupement d’un groupe d’individus peut briguer cette fameuse supériorité.  S’allier n’est-il pas un début d’intelligence? Encore faut-il le faire dans un esprit de synergie, aucun intérêt de se faire concurrence.

Soyons honnêtes, connaissons-nous quelqu’un qui fait vraiment preuve d’altruisme,non pas juste une fois ou dans sa vie mais au quotidien, que ce soit sa véritable essence de vie ?  Si ce n’est pas le cas , essayons de tendre vers ce phénomène d’accepter l’autre. Essayons !  cela risque de changer nos existences et ainsi de retrouver notre libre-arbitre. Cette perspective n’est-elle pas enivrante ??

 

gréjo,  4 oct. 2014

 

la Liberté : indispensable à la vie !

 de nos jours , la liberté est devenue une chose indispensable dans notre vie, voire  meme primordiale afin d’imposer le progrès et la différence qui est une source de richesse . Donc la question qui se pose est :  où s’arrête la liberté de la personne ?

et surtout que je vais parler de la liberté en Tunisie et du grand changement qui s’est effectué après la révolution

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La Démocratie qui recule ? Comme la Presse papier peut et va renaître…


L’enquête publiée en parallèle de la dernière Conférence Nationale des Métiers du Journalisme, n’est pas sans expliquer la crise que traverse actuellement la Presse. Cette dernière garde quelque chose de vital pour l’évolution de la société, de la civilisation, au nom de la liberté. Elle porte le lien de la Pensée qui se partage, du personnel au collectif, le fil de l’Histoire. Son évolution ? 

Poser sur la Presse un regard bienveillant n’interdit pas d’analyser certains travers possibles, ceux d’une époque, ceux d’un système, dont chaque citoyen ou lecteur participe. Mais, la Presse n’a pas à être le bouc émissaire d’une démocratie en crise, confrontée à la marchandisation croissante de tout, et de tous ? Prétendre à comprendre la Presse, pour le moins quelques aspects, exige beaucoup de soin, et d’humilité. 

 

Ainsi, 400 journalistes répondirent courant 2013 à ce questionnaire établi par deux étudiants de l’ESJ-Lille, Lucas Roxo et Agnès Chareton. Comme observation préliminaire notons que « 40% des étudiants en journalisme sont issus d’une famille de cadres ou classe supérieure intellectuelle » et qu’a contrario « la presse hebdomadaire régionale est le média qui compte le plus d’ex étudiants boursiers.». Le clivage socioprofessionnel et géographique serait-il à la base du désintérêt croissant de « la France d’en bas » qui fonde la chute des ventes toujours plus constatée des journaux ? 

Le renfort de l’état ayant sauvé l’Huma et envisagé pour Libé, n’est pas non plus sans signification. Une Presse de la Capitale pour une frange plus aisée de la population et qui en serait largement issue ? Et une Presse provinciale plus proche de la société réellement représentative et issue du peuple ? La culture ou formation initiales des étudiants ou journalistes en fonction illustrent d’autres tendances. 

 

Selon la même Étude, Il semble que Sciences Po soit la voie royale pour entrer en école de journalisme, chacun sachant le milieu social aisé qui caractérise l’origine majoritaire des étudiants de cet établissement de renom. Une noble profession s’il en est, mais qui interroge toute une société dont elle peine à rendre compte ? Chacun sait le rôle majeur de l’École. Cela serait valable pour tous les types d’enseignement.

 

Notons que pour prétendre à cette activité en théorie assez littéraire, les ex étudiants en Lettres ne représenteraient que 10,4 %, les Langues et le Droit se situant aux environs de 5 %, face à 18 % sortant de Sciences Po, et 30 % d’un cursus en Info-Communication. Ceux qui regrettent, à tort ou à raison, une qualité d’expression marquant par la régression ou la dominante de la « com pour la com » sans fond ou presque, trouveront dans ces chiffres leur part éventuelle d’explication. Les ex étudiants en Histoire s’évaluant autour de 10 %, les interprétations que certains trouvent de plus en plus hâtives ou superficielles des faits d’actualité sauront ainsi justifier une ignorance des leçons du passé, chez les plus jeunes de la profession. Une sorte de cloisonnement culturel réducteur « de base », qu’il s’agisse de formation ou de provenance sociale et géographique, fonderait le divorce entre la Presse et son lectorat potentiel ? Les chiffres ne répondent pas à tout, d’autant que certaines variations demeurent, notamment entre les hommes et les femmes, là comme ailleurs. Gardons que "les journalistes" que l’on réduit souvent à une entité uniforme pour mieux les discréditer sans nuance, ne sont pas en question en tant que tels, seulement un circuit de formation, de même que "la démocratie" n’est pas responsable des votes extrêmes. La Presse et la Démocratie structurent un même chemin de liberté. Toujours s’en souvenir.

 

Tout comme la population dans son ensemble, toujours est-il que la durée de formation des journalistes ne cessa de s’accroître ces dernières années. Les jeunes journalistes sont de plus en plus diplômés. Seulement 2% des étudiants en journalisme ont poursuivis 2 ans d’études, près de 10% parmi les journalistes plus anciens en activité. Environ 40 % ont un niveau Bac+5.

 

Les dénonciateurs de l’élite oligarchique ne tarderont pas à voir leurs appréciations parfois obsessionnelles attestées au regard de tous ces chiffres. Reste que la sélection financière à l’entrée n’est pas sans être avérée par le coût élevé des formations privées reconnues. Comme le reflète le Rapport de l’Observatoire des métiers de la presse, les concours d’accès aux écoles de journalisme sont très sélectifs.

 

Pour plusieurs milliers de candidats postulant chaque année auprès des 13 écoles de journalisme reconnues par la profession, seulement 440 places sont proposées. Selon la Conférence nationale des métiers du journalisme, 3,3% sont admis par le Celsa, 6% par le CUEJ, 8,8% pour le master Journalisme de Sciences Po-Paris, 5% pour l’École de journalisme et communication de Marseille, et 7, 5 % pour l’École supérieure de journalisme de Lille. Une telle sélection ne favorise pas la nécessité de s’adresser à une population diverse et logiquement fort différente de la petite minorité en charge de l’information. La domination de Sciences Po comme socle de la profession renvoie t’elle en parallèle au divorce qui marque la relation entre les élus et le peuple ?

 

L’information et l’élaboration des Lois se ferait en cercle restreint et largement consensuel. Qu’une pensée unique creuse autant la tombe de la Presse que celle de la démocratie ?

 

Que ces derniers temps l’État ait eu à sauver de façon sonnante et trébuchante l’Huma semblait solder une énième fois la disparition de la presse de conviction (justifiée ou dépassée…), laquelle aura précisément permis les grandes heures autant journalistiques qu’électorales. 

Bon nombre d’observateurs font remonter la prise de conscience majeure de cette double crise démocratique et médiatique au référendum de 2005 sur l’Europe durant lequel 80 % de la Presse invita au même vote, une part égale de l’échiquier politique se comportant alors pareillement. La fin de la Presse, plusieurs fois annoncée mais heureusement non vérifiée, irait-elle de paire avec celle de l’espérance Politique ? Une Presse unique pour une pensée unique, en stade terminal d’une réelle démocratie ?

 

Derrière ce qu’il est souvent convenu de nommer à Paris « le populisme », chacun sait désormais la révolte, légitime ou pas, qui ne cesse de grandir à l’égard de ce qui est ressenti comme le règne absolu d’un réseaucratie médiatico-politique. Cette approche fût longtemps celle d’une toute petite minorité de la population, les deux partis définis comme extrêmes rassemblaient environ 5 % de la population. Ici comme ailleurs la population majoritaire était portée par de fortes convictions et croyances dans la force du Politique pour améliorer la condition citoyenne. Les grands journaux étaient ceux qui savaient faire le mieux écho à la « voix du peuple », quelle qu’elle soit. Les grands journalistes trouvaient souvent leur légitimité dans leur parcours personnel idéologique plus que dans leur formation. Démocratie et Presse écrivaient l’Histoire, au mieux. L’école de la vie prenait sa juste part.

 

Le mur de nombreuses illusions serait tombé parallèlement à celui de Berlin ? Aussi en matière vive d’information.

Le fil du dialogue se serait progressivement interrompu entre les supports de presse de plus en plus proches niveau éditorial et les lecteurs citoyens. La publicité n’aura pas été sans remplacer certaines rubriques longtemps attendues par les fidèles abonnés. Une partie de la Presse aurait-elle été contrainte d’apprendre à faire illusion ? En parallèle des aides de l’État devenues plus indispensables que jamais. 

La nouveauté du Net semble ouvrir un espace provisoire de liberté parfaite. Bon nombre de citoyens paraissent pour le moment y contourner les publicités qui envahissent pourtant les écrans numériques. Le voyeurisme des « révélations » de poubelles semble remplacer pour un temps la recherche passée des vrais débats. Le Net fait sensation. Jusqu’à quand ? Pourra t-il jouer le rôle de réel catalyseur des espérances et attentes de la population ? 

Un monde civilisé sans la « vraie » Presse est-il possible ? Le retour du Politique au sens le plus noble conjointement à celui d’une vraie joute en presse de conviction reste encore possible, et vital.

 

Au dernier classement relatif à la liberté d’expression établi par Reporters sans Frontières la France occupe donc le 39ème rang. Par l’argument sécuritaire, arme et vieille ficelle de la Peur jadis tant usitées par l’Urss, la Grande Bretagne et les États Unis ne cesseraient de restreindre cette liberté chérie. Le rôle du Politique et la mission si noble de l’Information verraient donc leurs destins scellés, pour le meilleur en urgence, ou pour le pire ?

 

 

Alors que Métronews fête encore son nouvel eldorado de fumée de l’Internet et que le journal historique, que l’on partage ou pas sa ligne éditoriale, qu’est Libération, semble voué à la même mutation numérique de surface, il n’est pas exclu que le rôle de l’État repose sur son exigence la plus héroïque.

La disparition progressive de la Presse, autant dire de la Pensée prenant encore le temps de vraiment se manifester, pourrait constituer l’ultime offensive de la micro société marchande, souvent aussi virtuelle que le Net. Que le peuple, l’État qui en émane, et les serviteurs d’une vraie Information, doivent au plus tôt renouer le lien à même de les sauver tous trois ?

 

En permettant par son soutien le retour d’une plus grande et réelle diversité d’expression éditoriale, loin de se fragiliser, l’État pourrait en réalité revivifier ses fondements, par la renaissance de la conviction et intéressement citoyens. En favorisant l’accès à l’exercice du journalisme à des profils beaucoup plus divers, le peuple renouerait avec l’engagement, dans un lectorat multiple reconstitué. La Presse et la Démocratie participent d’un même système de valeurs, pour peu que l’une et l’autre puissent s’alimenter mutuellement.

 

Bien sûr, à l’image de ce qui fut fait lors de l’admirable création de l’Événement du Jeudi ou de Marianne, faciliter ou encourager (le cas échéant fiscalement) le soutien citoyen direct à la Presse reste un modèle et même, un idéal. Pareillement pour les sites les plus exemplaires et indépendants du Net, dont C4N. 

Contribuer à la restriction de la pensée, et donc de la démocratie réelle,  en fondant uniquement ses espoirs dans la course rapide au supermarché du Net interroge toute une transmission, et mission, de civilisation. La recréation de la Presse papier, incarnée, porte un modèle de société auquel il ne faut pas renoncer. Défendre une Presse multicolore n’est pas moins que de s’assurer l’air indispensable à vivre dans la plus grande liberté de conscience, possible. En parallèle de prolongements numériques. Le vrais progrès ne fait jamais table rase.

 

Pour peu que la peur du peuple soit écartée et que l’exercice de la politique et de la presse redevienne plus ouvert, la démocratie peut encore l’emporter sur la Loi et pensée unique marchandes.

Pourquoi la Presse papier garde de très beaux jours devant elle ? Parce que le retour annoncé du peuple va régénérer le besoin d’une expression réelle et induire de fait le retour à des supports appropriés au temps de la réflexion. Le temps rapide du web reste pour l’essentiel inscrit dans celui de la consommation.  Pour peu que les journaux s’ouvrent à nouveau (Tribunes libres ou autres) au dialogue citoyen, la dimension incarnée et quasi "charnelle" du rapport à un journal fera le reste. Lire un journal participe d’un rapport irremplaçable à soi, aux autres, ainsi qu’à la société. Le numérique ouvre un champ des possibles parallèle, mais non réellement concurrentiel. Quand la démocratie sortira de sa confusion marchande actuelle, la Presse en redeviendra (quitte à faire évoluer les formations journalistiques, etc) le vecteur naturel. 

 

La Presse papier réduite ? C’est alors la Démocratie qui recule, et le peuple d’autant plus limité. Il faut raison garder, et la confiance dans l’émulation d’une liberté retrouvée. Aux citoyens de la vouloir et ainsi permettre. La survie de la Presse papier est dans sa "substance" citoyenne. Et c’est tout à l’honneur de la si noble profession du Journaliste, serviteur indispensable d’une vraie démocratie.

 

Guillaume Boucard

 

Vive le Journalisme ? ! Françoise Gaujour, du reportage au report’ Art

Quelles que soient les causes de la « disparition » de Ghislaine Dupont et Claude Verlon de RFI au Mali, voilà qui rappelle à chacun tout ce que la "mission" ou "vocation" du Journalisme pour certains, peuvent avoir d’essentiel, de précieux, de vital, au nom de la Liberté.

La liste est longue des victimes sur le champ de bataille pour la démocratie. Souvenons nous de nos otages…J.P Kauffmann (retenu 3 ans), J.L Normandin (21 mois), S. Taponier et H. Ghesquière (1 an), R. Auque (11 mois), A. Cornea (255 jours), F. Aubenas (157 jours), Ch. Chesnot et G. Malbrunot (124 jours), P. Rochot et G. Hansen (105 jours), J.J le Garrec (74 jours)…etc.

 

Bien sûr, dans nos pays définis comme les plus avancés, et plus encore dans ceux qui pratiquent la censure comme mode de gouvernance, chaque Pouvoir n’est pas sans les craindre parfois, les serviteurs de l’information. Il arriva même qu’une « cellule d’écoute » leur soit largement dédiée à l’Elysée. C’était il y a quelques années, et peut être encore, ou bientôt, qui sait.

 

Pour les uns ils sont toujours trop complaisants, pour les autres, trop indociles et intrusifs. Comme il est difficile de ne pas céder au règne du divertissement et de la pommade adoucissante et relaxante appliquée en guise « d’information ». Le risque de sombrer dans le néant de la téléréalité voyeuriste s’apparentant à un étalage de supermarché menace tout autant sous le diktat du roi fou de l’audimat. Oui, réjouissons nous que la profession de Journaliste garde largement comme préalable ses exigences les plus honorables.

 

La plupart demeure du « parti » de la vérité, autant qu’elle soit possible et accessible. Que le journalisme ne puisse totalement contourner la subjectivité atteste d’une part d’humanité. Cela est  rassurant. Les robots ne sont pas encore en charge de l’information. Bien sûr, entre le récit et le compte rendu objectif il incombe au lecteur ou spectateur d’user de son propre regard critique. Les citoyens n’ont pas à demeurer au stade infantile. Les Journalistes n’ont pas à mâcher et digérer l’actualité. Du reste, les faits sont aussi divers que chacun d’eux. Il n’y a pas « les Journalistes ». Il y a une profession représentative du genre Humain, du lectorat. L’information est toujours une co production entre émission et réception. Il arrive qu’au royaume des aveugles bien des lecteurs se mettent volontairement en première ligne.  N’oublions jamais tous ces véritables héros des temps modernes qui perdent leur vie pour avoir tentés de nous ouvrir au monde, tel qu’il est. Y a t’il une vie sans ou après le Journalisme ?

 

Nombreux ont troqués leur tenue de reporter pour celle de l’élu du peuple. Après avoir donné de son temps et de son énergie pour rendre compte au mieux de l’actualité, il est presque légitime de songer un jour à vouloir influer sur le cours de l’Histoire. Les souffrances observées ou vécues génèrent des opinions, ou des révoltes. Ainsi en fut-il des ex Journalistes devenus Députés que sont, Noel Mamère, François Baroin, Dominique Baudis, Mélenchon, d’autres encore. Pour Françoise Gaujour, la mutation passa par le pont qui sépare le reportage du « report’Art ». Il n’est pas exclu que les deux rives entourent un même fleuve.

 

 

Lorsqu’on regarde la biographie de Françoise Gaujour, on insiste premièrement sur le fait qu’elle fut la première femme présentatrice d’une revue de presse en Radio, sur France Inter. Son ouverture au monde par l’information jusqu’à prolonger actuellement son action dans le « Report’Art » n’est peut être pas étranger à son enfance passée au Sénégal. Le « Report’Art » qu’elle est devenue ces derniers temps transcende toutes les frontières, aussi celle qui sépare en théorie la photographie et la peinture. Certains de ses « tableaux photographiques » paraissent en effet s’inscrire dans un registre indéfinissable et nouveau, unique en son genre, libre. Pour le vernissage du 7 Novembre dernier au 41 rue Verneuil à Paris il y avait foule, et du beau monde, beaucoup d’affection aussi.


Françoise Gaujour fît de brillantes études à l’ESJ de Paris tout en étudiant le Droit à la Faculté d’Assas. Un stage au Journal l’Aurore marquera le début de sa carrière en presse écrite. Elle y deviendra rapidement  Reporter en titre. Elle sera responsable d’une des premières chroniques dédiées à « l’Environnement ». Sa démarche et personnalité relèveront immédiatement des pionnieres. Elle collaborera aussi avec l’émission alors très populaire « Midi Trente ». Remarquée pour la qualité de sa plume et son indépendance d’esprit elle publiera bientôt « Un chasseur nommé Giscard » (Editions Alain Moreau) qui reste comme l’un des ouvrages de référence dans la dénonciation de la chasse et plus largement la promotion de l’Ecologie. Tout cela reste très actuel.


En Octobre 1977, Françoise Gaujour entre à la Rédaction de France Inter pour y être rapidement Grand Reporter. Devenue présentatrice d’une chronique d’humeur à 8h15, puis d’une autre à 8h20, elle assure rapidement la présentation du journal de 7h30. L’analyste subtile et caustique qu’elle est irradie alors tout le service politique. En 1985, présentatrice éditorialiste de la Revue de Presse de 8h30, elle rencontre un grand succès d’audience. Elle apporta un véritable ton nouveau, dans une grande liberté d’expression.

En 1987 Françoise Gaujour écrit un second livre intitulé «  La Séduction est leur métier » (Editions Carrère) consacré au marketing des hommes politiques pratiqué pour séduire les électeurs. Le thème garde toute sa pertinence au royaume actuel des éléments de langage et du peopolitique de la téléréalité généralisée.

Françoise Gaujour quitte bientôt France Inter pour participer à  « la grande aventure de la 5* », celle de la première télévision nationale privée, alors que la Télévision Publique n’a pas encore coupée son cordon ombilical avec l’état. On suppose que ce fut le cas depuis.

A la 5* Françoise Gaujour est d’abord reporter au service politique, puis présente « Public », un grand talk show de la mi journée encadrant le journal de 13H. À partir d’avril 1991, l’émission « A la Cantonnade » lui est confiée, émission diffusée en 2ème partie de soirée et traitant de l’actualité des médias, de pub et communication. Françoise est par la suite en charge de « C’est tout com » tournée dans le décor des agences de publicité et consacrée aux mêmes thèmes.

Après la fin de la 5* elle rejoint l’équipe de « Sacrée Soirée », la grande émission à succès présentée par Jean Pierre Foucault sur TF1. En 1993, Françoise Gaujour est aussi en charge du principal  journal de TMC. La même année elle présentera une émission économique sur RMC « 45 minutes pour l’emploi ». C’est l’une des premières émissions consacrées au chômage et à la crise. La pionnière demeure.

En Août 1994 elle rejoint RTL TV. Elle en assure la direction du siège Parisien tout en étant productrice et présentatrice en Direct de l’émission « F comme Femme ».Françoise est de toutes les justes et nobles causes.

En 1996 Françoise Gaujour intègre Europe1 en responsabilité de diverses chroniques et émissions ainsi que de la revue de presse. Avec «  Europe plus » elle obtient un fort succès d’audience dans la matinale.

Françoise Gaujour vient clore sa brillante carrière entant que critique d’Art du service Culture. Son statut actuel de « Report’Art » s’inscrit donc logiquement dans son évolution, rejoignant la grande famille des artistes dans laquelle elle se reconnaissait probablement déjà durant sa dernière activité en Radio.

Alors pourquoi avoir intitulée sa première véritable exposition " Silhouettes" ? Suivre le Guide qu’elle offre au travers d’un poème :

 

La silhouette est….
Sur tous les fronts du monde nous sommes habitués à voir leurs « silhouettes » assurant de la présence de, la liberté. Certaines tenues vestimentaires s’affichent même « style reporter ».  Les journalistes sont partout, ou presque. Certaines parties du monde rechignent à leur ouvrir les portes. Laisser entrer des serviteurs de la démocratie peut être lourd de conséquences, les plus nobles.  Dans une ville monde qui n’est pas sans devenir de plus en plus violente, voire, barbare, n’oublions pas de les remercier plus souvent pour le courage dont ils font preuve, les journalistes. Notamment ceux qui travaillent sur le terrain. Comme l’Art ils « sauvent » le monde en ne renonçant pas à la libre expression.

 

Un mouvement

Ce n’est pas une forme

C’est une énergie,

Elle est tonique,

C’est une action,

Une démarche,

Elle est suspendue en plein vol,

C’est un désir,

Un charme,

Une sensation,

Une émotion,

Un souffle de vie,

Un mystère,

Une énigme,

Un funambule,

Un fantomal,

Elle est insolite,

Toujours étrange,

La silhouette a une âme

C’est un souffle de vie,

Elle n’a rien dans les poches,

Elle joue sur le dénuement,

Elle est abstraite,

C’est une ligne,

Un contour,

Un galbe,

Un profil,

Une allure,

Elle épouse la forme du corps,

C’est un fil,

C’est un contraste,

Le jour et la nuit,

Un crépuscule,

Une ombre,

C’est une transparence,

Un dessin,

Un silence,

Un voyage en relief,

Un tracé,

La silhouette est singulière,

Elle se faufile,

C’est une lumière,

Une intimité,

Elle est magique, poétique,

Imaginaire,

C’est une intention

C’est mon intention…

 

 

Toute une partie de ses Report’Arts s’élève dans des Dunes (photographiées au Brésil, à Jericoacoara ) pour y apprendre le langage des frontières entre Ciel et Terre. Précisant « qu’il y a des dunes sur Mars » ses annotations insistent pareillement sur « de nombreuses formes de dunes ». Par exemple « dans le désert du Namib les dunes se forment en Y, quand le vent souffle dans deux directions » mais « Il y a aussi des dunes en forme d’étoile, quand les vents sont multi directionnels » ou « des dunes en forme de U dans les déserts côtiers quand la végétation arrête leur progression alors que la partie centrale continue de progresser ». Chacun étant ici bas destiné à retourner à la poussière des Dunes de toute la Terre, Françoise Gaujour rappelle que « les dunes sont simples et complexes, comme nous ». Gardons qu’un grain de sable bouleverse parfois la mécanique la plus optimale.

 

La série "Surfeurs du béton" représentant des skatters pris en contre jour et surfant sur le béton s’inscrit plus nettement dans la modernité urbaine. Pour y apparaître au travers de leurs ombres, libre à chacun de trouver là une invitation à choisir la Lumière.

 

Quelle est sa technique de travail ? Françoise répond que « sa méthode est d’une simplicité folle, je voyage pour faire des photos et je fais des photos pour voyager,  ensuite je laisse faire mon instinct ».

 

Dans quel registre photographique pense t’elle plus volontiers se reconnaître ? « C’est vrai que j’aime les paysages, mais je fais aussi des portraits. Par exemple, lorsque je voyage, mon côté journaliste revient au galop, je fais en quelque sorte des documentaires photos autour d’un pays. En Alaska, cet été je crois avoir fait une série artistico/sociale autour des chalets dans la forêt dans lesquels habite la population de Seward.". Au gré des Dunes cosmiques ou du béton trop souvent armé, à chacun de choisir ce qu’il retiendra du pèlerinage induit par les « Silhouettes ». Que le Journalisme recouvre en soi un parcours initiatique et initiateur ne fait aucun doute. Cette grande professionnelle le prouve.

 

Que le Journalisme recouvre aussi un art…de vivre ? Une philosophie de la vie ? Que cette activité ouvre à un regard particulier sur le monde, sur l’être humain, sur le cours de l’Histoire, sur le sens même de l’existence ? Voilà qui recouvre une évidence. Que cela induise tragiquement un « art » de mourir de temps en temps au combat pour la liberté ? Aussi. Gardons que la Liberté ne mourra jamais. La mort elle-même serait morte depuis toujours.


Une vie après le Journalisme ?

Il y aura toujours des Journalistes, la question ne se pose pas. La Liberté aurait donnée sa parole. L’Humanité s’y serait engagée, notamment suite au 20éme siècle lourd de son cortège d’offenses les plus cruelles et immondes infligées à l’Homme. Plus jamais ça ? Plus jamais se taire. Rien ne pourra plus interdire la présence de ces « silhouettes » qui parlent pour nous dans toutes les dunes ou crevasses de la Terre, toutes, ou presque.

 

Il y aura toujours aussi des sites d’information libre et indépendante comme C4N, refusant toute forme de censure, et retournant chaque jour au turbin courageux et volontaire de l’information.

 

Oui, vive les Journalistes ! Vivent…

 

Guillaume Boucard


L’être humain peut-il se prétendre libre?

L’être humain peut-il se prétendre libre ?

Encore aujourd’hui, des questions d’ordre philosophique demeurent sans réponse certaine. Celles-ci n’en n’auront d’ailleurs probablement jamais puisqu’il n’y a pas de réponses absolues, et ce, en raison des sous-entendus et des présupposés constituant la question.

Les questions philosophiques posent beaucoup de problèmes puisqu’elle prête à discussion. Plusieurs penseurs ont exprimé leur point de vue en interprétant de manières différentes les concepts clés associés à ces diverses questions philosophiques. ainsi certains tenteront de répondre du mieux qu’ils peuvent a des question comme celle étudiées dans cet article : L’être humain peut-il se prétendre libre ? Il pourra, en partie, se prétendre ainsi puisqu’il a l’entière liberté de ses choix, selon Jean-Paul Sartre. En contrepartie, ce dernier ne pourra se définir totalement comme tel puisqu’il est soumis à certaines contraintes, selon Sigmund Freud. 

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Les jardins de Prayssac : L’artiste et la liberté …

                                   

En Juin 2012, j’avais eu le plaisir de vous présenter sur ce même site  le travail original des jardiniers de notre commune , explorant sous la houlette créative de leur responsable Vincent Cavaillé, la Belle époque et sa joie de vivre…

Pour le fleurissement 2013, ils ont choisi d’être encore plus ambitieux en nous offrant de découvrir au détour des rues  de notre bourgade des présentations florales , véritables "mises en scène"  basées sur le thème de l’artiste et la liberté !

Partout un jaillissement végétal et floral qui croît tout au long de l’été , une luxuriance de formes et de couleurs, une harmonie joyeuse qui révèle aux passants la richesse d’un univers artistique foisonnant et divers, illustrant par chaque tableau un aspect particulier de l’art.

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La liberté d’expression en France : exemple de Robert Ménard

Robert Ménard est un journaliste qui milite depuis plusieurs années pour la liberté d’expression. La liberté d’expression est une liberté fondamentale et est inscrite dans la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen.

Cependant, Robert Ménard a payé cher ses positions politiques, mais a permis de montrer que les journalistes sont quasi exclusivement de gauche, ce qui pose un réel problème pour la neutralité des médias et pour la démocratie

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