Dieudonné, Naz…areth! (partie 3)

Au réveil, je soulève l’oreiller – plus de prépuce ! A la place je trouve une liasse de 650 000 euros! De 650 000! EUROS! Merci ma petite souris !

Mais non, je plaisante ! Je n’y ai pas trouvé un sou, pas un shekel, même pas une carte de remerciements ! Rien ! Quelle déception ! Ma foi, elle m’a pris pour un goï, cette gourde !

Déçu et toujours obsédé par « l’affaire Dieudonné », j’ai fait un petit collage:

 

                  

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Marine Le Pen, des politiciens à « menteur/menteur » et la politique du Kärcher…

               

 

« Loi des racailles », « loi islamiste », « communautarisme délétère exacerbé », « bras de fer avec les voyous, les islamistes et les caïds », « intransigeance totale », « fermeté extrême », etc, Marine Le Pen n’y ait pas allée avec le dos de la cuillère lors de sa réaction officielle à la nouvelle nuit d’affrontements en raison parisienne. De là à y voir les fantômes du discours de Nicolas Sarkozy à Grenoble faisant l’apologie de la « méthode Kärcher », il ni a qu’un pas. Mais qu’en est-il réellement? Qui ment à qui? La banlieue a-t-elle pris le pouvoir sur l’ordre National, et est-elle vraiment devenue l’ordre en France? Qui pour stopper cette montée de violence? Entre les paroles et les actes, le fossé est-il si grand? Qui change son fusil d’épaule au fil des prises de pouvoirs?

 

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Marine LE PEN a raison.

 

Marine LE PEN a raison lorsque, à l’issue du premier tour de l’élection législative partielle de Villeneuve sur Lot, où son jeune candidat de 23 ans, est arrivé en deuxième position, elle affirme que son parti est le second, voire même en première place dans les intentions de vote des Français.

Car, en effet, se profilent les élections européennes, scrutin à la proportionnelle, généralement boudées par les électeurs français, auxquelles les partis traditionnels, par ailleurs, n’accordent pas toute l’attention qu’ils devraient, notamment en présentant des candidats par dépit, des candidats qui savent, dès avant l’élection que, même élus, ils ne siégeront pas, des candidats peu intéressés par la cause européenne, etc…

 

Les électeurs frontistes, avisés de leur chance d’avoir des élus, se mobilisent bien plus que les autres pour ce scrutin, et le vote protestataire se tourne lui aussi plus facilement vers le Front National car nos concitoyens pensent que ce scrutin est sans risque puisqu’il contribue à élire des députés européens qui siègent loin de chez nous, même si c’est à Strasbourg, dont on ne sait pas trop ce qu’ils font, dont les travaux n’influent que très peu sur notre vie quotidienne.

 

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Suspicion : toutes et tous Andalous à l’endroit des femmes et hommes politiques

El Estudio General de Opinion Publica de l’Andalousie s’est livré à un sondage mené par l’université d’Andalousie. Résultats, les sondés n’accordent pas la moindre confiance à aucune femme politique, à aucun homme politique, et à nul parti, en écrasante majorité. Transmis aussi à Jean-Luc Mélenchon et à Marine Le Pen…

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Un FN sans fiel est-il encore le FN ?

Étonnant, voire stupéfiant : des responsables de divers bords du Front national ont accepté de dialoguer avec Marine Turchi, de Mediapart. Un titre connu – si ce n’est dénoncé – pour une pas rater la moindre « une » lorsqu’il s’agit de fustiger les persistances xénophobes, misogynes, &c., mettons « réactionnaires » des mouvances nationalistes droitières traditionnelles (celles de l’UMP incluses, à présent). La question qui fâche, au FN, c’est l’opposition, voire l’adhésion, au mariage pour tous. Épiphénomène, certes, lorsqu’il est question de largement renégocier avec l’Union européenne, de légiférer sur les questions sociales, ou de définir une politique sécuritaire. Mais, il faut le croire, ou faire semblant, encore hautement symbolique.

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La magistrature gangrenée par les néo-nazis ?

N’invoquons pas le Front national, les identitaires, &c., qui n’y sont peut-être pour rien (ou si peu). Une magistrate de Limoges a condamné deux jeunes hommes à six mois avec sursis et 600 euros d’amende pour avoir giflé un quidam arborant des insignes nazis. En d’autres temps, le quidam aurait été abattu, les auteurs décorés… ou exécutés. Et une telle magistrate aurait été révoquée.

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Marine Le Pen piégée en correctionnelle

Le procès intenté en correctionnelle par Marine Le Pen à l’encontre des éditions Grasset, de Caroline Fourest et Fiametta Venner, a tourné, en l’absence de la plaignante, au déballage, par d’ex-responsables du Front national, du linge sale et des relents de cuisine de la famille du « chef ». La cheftaine louvette Marion Le Pen n’en sort pas grandie…

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Tous les fronts se valent-ils ?

 Le chemin qui sépare l’UMP du Front National n’a jamais été aussi court et si les cadres du parti se défendent de toute alliance, ils précisent néanmoins que si le PS pactise avec le Front de Gauche, la droite républicaine ne doit pas se désister pour faire élire un candidat de gauche contre un candidat du FN. Cette la politique du « ni ni » qui était impensable du temps de Jacques Chirac est justifiée par l’idée qu’un front en vaut bien un autre. C’est aussi une attitude dictée par le souvenir de défaites cuisantes face au PS qui bénéficiait souvent de ce front républicain.  

C’est bien là la question : peut-on mettre sur un même pied d’égalité le Front de gauche , formation récente composée de ce qu’il reste des communistes, de quelques socialistes dissidents et de quelques Trotskistes avec le parti créé par Jean-Marie Le Pen qui s’est un peu amendé sous la présidence de Marine et qui revendique le titre de parti républicain ?

 Pour Jean-Pierre Raffarin, nous avons à faire à deux partis populistes dont la nuisance est équivalente. A la question « Qu’est-ce qui sépare l’UMP du FN ? » l’ancien premier ministre répond : « Notamment le programme économique. » J’ai cru tomber de ma chaise ! La première différence qu’il voit entre son parti et le Front National, c’est l’économie … Effectivement, les thèses de Marine ont bien progressé à l’UMP.

 Pour Henri Guaino, le front national est autorisé donc on doit le considérer comme n’importe quel parti. Il a raison, de là à lui faire les yeux doux comme Nadine Morano, prête à tout pour conserver son siège, il y a plus qu’une nuance.

Pour ma part, je ne vois pas comment on peut comparer les deux fronts. Le Front National, même s’il essaie de paraitre plus respectable, n’a au fond guère changé et reste un parti xénophobe dont les slogans sur la « préférence nationale » et la peur de l’immigration font de plus en plus d’adeptes. Il est d’ailleurs frappant de constater que c’est dans les campagnes où il n’y a guère d’immigrés qu’il fait son meilleur score. Quant au parti de Jean-Luc Mélenchon, il semble bien inoffensif car il y a bien longtemps que plus personne ne se réclame réellement du communisme dans notre pays.

Autopsie détaillée du Front National

Le catastrophisme de certains au lendemain du 22 avril 2012, et des 17% de Marine Le Pen, témoignant d’une prolifération inquiétante des thèses d’extrême droite, a fait ombre à la nécessaire analyse.
Maintenant que l’effet de surprise est passé, que les uns ont crié hourra, que les autres ont crié au scandale, il convient d’en venir à la froide analyse qui s’impose et de poser les vraies questions. Je ne cherche pas là le débat avec les colleurs d’affiche du FN. Je cherche à engager une réflexion afin de tenter de comprendre le phénomène de front nationalisation de la France, et de trouver des solutions le pour stopper, et si possible, l’inverser.

Dans un pays plongé dans une crise économique, politique et morale, une crise systémique sans précédent, dans un pays ou le chômage a dépassé les 10%, et où il est évident qu’il augmentera encore à long terme, dans un pays où la baisse du pouvoir d’achat suit une tendance lourde à long terme, comment est-il possible de rassembler plus de 17% des voix à une élection présidentielle sur des sujets qui sont aujourd’hui marginaux tels que l’insécurité et l’immigration ?
Telle est la question à laquelle il faudra répondre, du moins si nous voulons comprendre et enrayer les mécanismes qui ont conduit plus de 5 millions d’électeurs à apporter leur voix au Front Nationnal.
Je suis d’avis que seule la déconstruction méthodique du message frontiste permettra d’enrayer durablement la prolifération de l’extrême droite en France et en Europe, et, espérons-le, un jour, éradiquer l’extrême droite.

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