Profession délateur…



Suite à un reportage télévisé, je suis allé me renseigner davantage en profondeur, sur une pratique Sud-Coréenne qui tente de plus en plus les habitants, à savoir : la délation.

En effet, au pays du "matin calme", chaque citoyen peut en faire son métier, car le gouvernement a instauré un système de primes, qui sont reversées à toute personne qui dénoncerait une infraction commise par un de ses congénères.
La profession semble très bien encadrée, non moins de 336 délits sont répertoriés et il ne reste plus qu’à choisir parmi les "spécialités" proposées, telles que (entre autres) :
– Prostitution
– Paris et jeux clandestins
– Non-tri des déchets ménagers
– Publicité mensongères
– Distribution de sachets plastiques dans les commerces
Etc. Etc.
Certains coréens arrondissent de cette manière leurs fins de mois, en traquant de menues infractions, mais d’autres sont devenus des professionnels qui gagnent des sommes énormes.

Jugez plutôt…

Jeter un mégot au sol est répréhensible et si l’on a la chance de filmer ou photographier le contrevenant en action, il suffit d’envoyer les images au ministère concerné pour recevoir son "salaire ", soit 30 000 wons, l’équivalent de 20 euros.
Mais il faut croire que l’on se prend vite à ce jeu pervers, car certains délateurs professionnels avouent percevoir des salaires de plus de 7 000€ mensuels ! Ils prennent, vous vous en doutez bien d’énormes risques pour en arriver là, allant jusqu’à traquer de dangereux trafiquants, des réseaux de prostitutions, etc.
Il fallait donc structurer tout cela un peu mieux, conseiller les futurs délateurs, les former même.
Un des précurseurs, un vétéran comme l’on dit, a eu l’idée géniale d’ouvrir une école… La première école de délation de Corée du Sud : "l’académie Mismiz" …
D’autres ont suivies depuis, mais la sienne reste la plus célèbre.
Il s’appelle Moon Seong-ok, un ancien policier de 64 ans reconverti dans cette étrange profession de chasseur de primes.
Il dispense ses cours contre la modique somme de 160€, pour deux jours de formation intensive.
300 "apprentis" sont formés chaque mois.
Inutile de dire qu’en plus des 35 000€ mensuels qu’il avoue toucher en dénonçant ses concitoyens, Monsieur Moon Seong-ok est devenu l’un des hommes les plus riches de Corée du Sud.
Au programme on apprend aux futurs paparazzi (c’est ainsi qu’on les appelle en Corée du Sud) à filmer en toute discrétion à l’aide de micro-caméras, à procéder à des filatures, à espionner comme des agents secrets professionnels.
Monsieur Moon Seong-ok appâte sa clientèle en affirmant avoir acheté son appartement (ce qui est très rare en Corée du Sud) après encaissement d’une somme colossale, versée par le ministère de la Justice, reconnaissant de lui avoir permis de faire tomber un réseau de trafiquants de drogue.
Les exemples sont légion, on parle aussi entre autres de cette délatrice mise à l’honneur après avoir perçu 188 000€ en quelques mois.
Sa spécialité ? Dénoncer les écoles d’enseignements clandestines, dans ce pays où les autorités sont obsédées par la réussite des enfants.

Là où le bât blesse, c’est que le gouvernement avoue constater de plus en plus de dérives et que l’appât du gain pousserait certains paparazzi à produire de fausses images ou vidéos. Ainsi, les autorités ont-elles retiré de la liste des délits rémunérés, ceux liés aux infractions routières pour ne citer qu’elles.

En ce qui me concerne, quand on sait ce que l’on peut arriver à faire dire à une personne sur son voisin contre quatre sous, j’espère que la profession de délateur ne verra pas le jour en France, même s’il existe déjà des bénévoles qui s’y adonnent.

La sanction financière est-elle toujours la solution efficace ?

Verbaliser, faire payer ceux qui ne respectent pas leurs engagements est-elle la meilleure solution pour les obliger à prendre conscience et à s’exécuter ? C’est la question que l’on peut se poser suite à deux situations de la vie quotidienne qui ont fait dernièrement la une des médias et qui nous permettent de réfléchir sur ces différents sujets.

 

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PSG… La victoire des casseurs…

 

Quand donc va-t-on prendre de réelles mesures dissuasives envers ces jeunes casseurs, qui hier encore à l’issue d’une soirée qui se voulait festive, à savoir la victoire de l’équipe de football du Paris Saint Germain, ont tout cassé dans la capitale et semé la terreur parmi les "gens normaux"… J’emploie le terme "gens normaux", pour bien montrer que d’autres ne le sont pas, c’est justement le cas de ces casseurs.

Plutôt que de militer pour des causes non prioritaires et faire voter des lois inutiles, le gouvernement devrait à mon sens se pencher sérieusement sur le phénomène, de cette violence montante.

Pourquoi ne pas en venir à des mesures dissuasives, telles que l’obligation pour ces voyous de faire des travaux d’intérêts généraux, mais des vrais, du style casser des cailloux à longueur de journée, avec pain sec et eau, durant quelques mois. Chacun sait que de leur faire ramasser des feuilles dans les rues, n’est en soi pas une réelle punition.

Je reste persuadé qu’un tel régime, imposé à des jeunes fous, qui n’ont du courage que cagoulés et réunis en bandes, les dissuaderait de recommencer, ou du moins les ferait réfléchir, avant de commettre un nouveau délit.


Je fais partie et j’en suis fier de ces hommes, qui ont fait le service militaire et ont appris une certaine obéissance, ou du moins un respect pour l’autorité, qui a disparu chez la plupart des jeunes d’aujourd’hui.

Au lieu de ça, on voyait aux informations de ce midi, un Manuel Valls qui promettait des sanctions sévères aux fauteurs de trouble, alors que nous savons pertinemment qu’à l’issu de procès fantoches, ils feront l’objet d’une relaxe et se retrouveront aussitôt dans la rue, pour recommencer.


Enfin, ces centres de rétention destinés à "corriger" ces casseurs indésirables, pourraient très bien être financés par les fédérations de football, les dirigeants et les joueurs, qui reconnaissez le, attisent souvent les tensions entre clubs.

 

Hélas, toutes les détériorations d’hier, seront une fois encore financées par le contribuable, pourtant déjà pris à la gorge, dans notre beau pays de France saigné par la crise…

 

Ne m’en veuillez pas chers amis, si sous mes aspects calmes, j’ai parfois des envies de révolution !!!

 

 

La semaine de la courtoisie au volant change t’elle les comportements ?

 

Vous avez peut-être entendu parler de la semaine internationale de la Courtoisie au volant qui se déroule en ce moment du 18 au 24 mars et depuis le début de la semaine avez-vous senti un changement de comportement de la part des automobilistes sur la route ?

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L’incivilité dans les lieux publics, jusque dans les parcs d’enfants… par des enfants!

Ne cherchez pas dans l'actualité ce fait. C'est ce qui arrive au quotidien mais qui ne se voit que dans le vécu. Il ne s'agit que d'un petit témoignage personnel, une réflexion sur le chemin que prend notre société, cheminement prévisible en regardant ce qu'il en est déjà dès l'enfance, dans les parcs.

Conflans Saint honorine est une charmante petite ville que la Seine traverse, et qui comprend non loin de son centre ville un petit parc, dans lequel chaque été la municipalité organise des jeux et des activités pour les famillles, et notamment pour les enfants. S'y trouve un endroit clos avec une petite "mare" nantie de fontaine, dans laquelle les enfants barbotent gentiment, s'envoyant ici ou là des ballons ou s'arrosant sous la surveillance des parents. L'eau dans son centre ne doit pas compter plus de dix centimètres de profondeur, c'est un endroit idéal par cette chaleur pour distraire les enfants et pour les rafraichir un peu.


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