Soutenez la création de bougies vegan 100% naturelles !

 

Les bougies font craquer tout le monde. Elles créent une atmosphère zen et chaleureuse au sein de laquelle on peut se détendre et se délecter. Pourtant nombre d’entre nous ont les poils qui se hérissent lorsque l’on apprend tous les dommages que la production de bougies  cause à notre planète. Que diriez-vous si nous vous présentions une marque de bougies 100% naturelle et Made in France ? Oui, vous trépignez d’impatience. Pas de panique, les explications arrivent juste là.

 

Rallumez la flamme !

Mr DeFrance Candle c’est une jeune marque de bougies 100% naturelles. En effet, ses créateurs, Hervé et Jean-François, sont deux professionnels de la bougie qui ont souhaité mettre leur savoir au service de l’environnement. Ils ont donc mis toute leur attention et toute leur énergie à veiller à ce que tous les composants respectent leurs valeurs.

Tout est pensé pour faire de ces bougies des pionnières en matière de respect de l’environnement. Le plus important, la cire, est 100% végétale et garantie sans OGM. Sa fabrication ne participe pas à la déforestation, et tous les ingrédients sont certifiés sans origine animale. Aucun test n’est fait sur les animaux. Mais l’intérêt pour notre planète et ses richesses ne s’arrête pas là. Les jarres sont faites de verre recyclé, et les étiquettes sont faites en papier recyclé également. Les mèches utilisées sont des mèches en coton pour privilégier la qualité et les bienfaits du produit

 

Les bougies Mr DeFrance Candle sont résolument tournées vers l’écologie et le naturel tout en privilégiant la qualité à travers une fabrication exclusivement made in France.

 

            Soutenir le monde de demain, soutenir Mr DeFrance Candle !

Nous le savons les initiatives en matière d’écologie sont encore trop rares, alors tout projet allant dans ce sens mérite d’être soutenu. C’est pourquoi, les bougies de Mr DeFrance Candle ont besoin de votre aide afin de pouvoir révolutionner l’univers de la bougie, et faire résonner leurs valeurs haut et fort.

 

Pour soutenir Mr DeFrance Candle c’est ici

Médecines naturelles et éthique

 

J’aimerai ici rendre hommage à Nathalie et Dominique , deux amis véganes , 

qui ont regroupé deux articles étroitement liés sur leur site " libération animale " , fournissant des informations et des pistes pour se soigner naturellement , dans un souci d’éthique .

" Nos lectrices et nos lecteurs ne comprendront , peut-être, pas immédiatement notre solidarité avec ceux qui se mobilisent afin que que le métier d’herboriste revive.

Notre démarche est dictée, comme toujours, par notre soutien aux intérêts fondamentaux des êtres sentients.
Nous refusons, par exemple, que les êtres sentients humains ou non-humains servent de cobayes dans des expériences bien souvent affreusement douloureuses, invalidantes et/ou létales
.
Or, le "patient" embrigadé dans un système de santé où le le maître mot est "PROFIT" n’a guère la possibilité d’opter pour une médecine en harmonie avec ses convictions éthiques.

Les herboristes ne testent pas sur les animaux, ce qui fait leur différence fondamentale entre eux et le lobby pharmaceutique.

Mais, peut-être, ignoriez-vous amies lectrices et amis lecteurs que le métier d’herboriste n’existe plus ! "

ICI UN PEU D’HISTOIRE :

http://lvnnapvegan.wix.com/liberation-animale…

Afin de compléter cet article je vais développer également quelques informations sur la gemmothérapie .

" La gemmothérapie est une branche de la phytothérapie, mais s’inspire également de l’homéopathie. En effet les bourgeons des plantes (ou jeunes pousses) sont macérés dans une composition comprenant de l’eau, de l’alcool, de la glycérine végétale pour fabriquer un macérât-mère qui peut ensuite être dilué à la manière des préparations homéopathiques.

Le bourgeon étant un embryon, il porterait en lui le potentiel de développement de la plante. Il réunirait dans certains cas les vertus des racines, des feuilles et des fruits.
Par exemple, le bourgeon de tilleul combinerait les vertus calmantes associées à la fleur de cet arbre, et les propriétés dépuratives et diurétiques de l’aubier.
Il contient également de fortes concentrations d’éléments actifs comme des hormones, des oligo-éléments, des vitamines, des minéraux, etc.
Le plus connu d’entre eux est le bourgeon de cassis, considéré au moyen-âge comme l’elixir de vie .

Voici quelques exemples :

Cassis
Complément alimentaire recommandé lors d’une cure minceur.
Le cassis est riche en fer et en vitamine C (fortifiant). Il est riche en calcium (santé des os) et facilite l’élimination de l’acide urique (diurétique et dépuratif)

Utilisations : allergie, problèmes de croissance, élimination des toxines, drainage minceur.

Pour exemple afin d’optimiser une synergie santé des os et articulations
les bourgeons de sapin, cassis, séquoia, airelle ont la propriété de lutter contre la fragilité des os (en facilitant l’assimilation du calcium). Lutter contre les douleurs et les difficultés à effectuer des mouvements articulaires."

Lien vers un blog éclairé , les bourgeons , leurs vertus :

http://www.lesbourgeons.fr/les-bourgeons/

Municipales 2014: Rencontre avec Marc LEFEVRE (PS Europe Ecologie Les Verts)

Tête d’une liste soutenue par le PS et Europe Ecologie Les Verts, Marc LEFEVRE, conseiller municipal et principale force d’opposition, compte bien mettre fin à la domination de la droite qui détient la ville d’Epernay depuis 1983. Je tiens à préciser qu’il a été le candidat le plus réactif et a tout fait pour répondre favorablement à ma demande de rencontre, alors que les autres candidats restent muets.Voyons donc ce qui se cache derrière son slogan « Agir autrement pour Epernay » en éclaircissant quelques points de son programme.

 

  • Favoriser l’emploi grâce à l’accueil de nouvelles entreprises. Le bassin sparnacien compte une grande zone d’activité à Pierry qui n’est pas valorisée : 26% des terrains sont viabilisés, ce qui laisse encore de la place pour de nouvelles enseignes. En revanche, aucun plan précis ne concerne le centre ville d’Epernay.

  • Diminution des impôts locaux en jouant principalement sur une baisse du taux d’imposition sur le bâti et sur la taxe d’habitation.

  • Stopper la chute démographique : la ville a perdu plusieurs milliers d’habitants en quelques années seulement, surtout parce que les jeunes ne veulent pas s’y installer. De nombreux logements sont inoccupés. Il faut donc inciter les populations à revenir en favorisant l’emploi et en permettant d’accéder à la propriété, par exemple par la création d’une réserve foncière.

  • Développement apaisé de l’intercommunalité : j’ai été immédiatement interpellé par ce terme « apaisé ». Il semble que le maire actuel, Franck Leroy, ne pense qu’à ses intérêts pendant les différentes réunions et n’aient aucune réaction cohérente, changeant d’avis sans arrêt et allant même à l’encontre des élus de son bord, ce qui a tendance à énerver énormément et ne permet pas une bonne gestion.

  • Encourager l’insertion et développer la cohésion sociale par le biais de chantiers éducatifs, des jeunes en insertion. Marc LEFEVRE aimerait aussi proposer sur EPERNAY des formations qu’on ne trouve pas ailleurs afin d’attirer les jeunes, voire créer une école de la deuxième chance (E2C, voirhttp://www.fondatione2c.org/srt/e2c/home).

  • Lutter contre la pauvreté et la précarité notamment par le biais d’associations comme Les Restos du Coeur.

  • Accélérer la réfection de la voirie.

  • Baisser le prix exorbitant de l’eau : mais pas tout de suite car un contrat avec Véolia court jusqu’en 2017 environ, il faudra donc le renégocier ou installer une régie de l’eau. Il faut aussi lutter contre les pertes massives d’eau dues à des canalisations vétustes qui fuient de tous côtés. On estime les pertes à environ 250 000 m3 et le prix de l’eau revient à environ 5 € le m3,soit l’un des prix les plus élevés de France !

  • Répondre aux besoins des jeunes et pas qu’en matière d’enseignement / formation.

  • Etre davantage solidaire avec les personnes âgées et celles en situation de handicap, notamment par des logements et des services adaptés. Il y aurait 200 000 € de budget prévu pour cela mais non utilisés, sans raison.

  • Investir dans tous les quartiers.

 

Depuis plusieurs années, la ville est mal gérée et il n’y a aucune transparence : de fortes sommes sont soient mal utilisées soit pas utilisées du tout, quand elles ne disparaissent pas sans aucune explication. D’ailleurs, cela n’échappe à personne que la mairie consacre des millions d’euros pour créer une nouvelle maison des associations, notamment une superbe salle de danse, alors qu’il n’y a pas d’argent pour régler des problèmes plus urgents. D’ailleurs, l’équipe en place ne semble vouloir communiquer uniquement avec ses amis, n’allouant d’argent que pour leurs projets. Il est temps que cela change !

 

Je tiens à préciser que Marc LEFEVRE a signé la charte ANTICOR (http://www.anticor.org/) et s’engage donc à lutter contre la corruption.

 

Je remercie chaleureusement Marc LEFEVRE de m’avoir accordé plus d’une heure de son temps, à sa modeste permanence 4 Rue du Professeur LANGEVIN. J’espère pouvoir continuer ma série d’articles sur les municipales à Epernay, à condition de pouvoir rencontrer TOUS les candidats. Qu’ils ne tardent pas trop à se manifester !

 

Voir mes autres articles sur les municipales à Epernay :

http://www.come4news.com/municipales-2014-difficile-de-rencontrer-les-tetes-de-liste-a-epernay-326852

Présentation de la liste "Agir Autrement pour Epernay" :
http://www.come4news.com/presentation-de-la-liste-agir-autrement-pour-epernay-96774

Jeux TV : Qui veut gagner… un bébé? Et la morale dans tout cela?

                    

 

Après « Qui veut gagner mon rein? », ou « Qui veut gagner une expulsion vers son pays d’origine? », une nouvelle forme de dotation télévisée à fait son apparition ces derniers jours, à savoir, « Qui veut gagner…un bébé? ». Explications d’une surenchère médiatique et télévisée ayant largement dépassée le cadre du jeu, de l’éthique, et surtout de la morale.

 

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Assistanat sexuel : Et puis quoi encore ?

Certaines associations seraient en train de demander  la légalisation de l’assistance sexuelle pour les handicapés. Non mais franchement, il ne manquerait plus que ça !

 

L’assistance sexuelle consiste en des massages, en des caresses érotiques, et en des rapports sexuels si nécessaires, effectués pour des personnes handicapées qui en font la demande.

Il y a déjà certains pays où c’est reconnu en tant qu’activité professionnelle. C’est même rémunéré. En plus si les futurs embauchés n’ont pas les compétences requises, il y a une véritable formation pour apprendre comment bien faire !

 

La France serait considérée comme « frileuse » et pleine de tabous parce qu’elle n’est pas à la page comme les Etats-Unis, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suisse ou le Danemark.

Ben oui, l’assistance sexuelle, ce n’est pas de la prostitution qu’ils disent, même s’il y a payement contre gâterie.

Et après ? On mettra aussi ce nouveau métier en place pour les timides et les moches ? Pour les asociaux et les pervers ? Et pourquoi pas l’assistanat pour les zoophiles tant qu’on y est !

Vous savez combien il y a d’handicapés en France ? Trois millions ! Oui trois millions d’handicapés ! Un million d’handicapés mentaux et plus de deux millions d’handicapés moteurs. Ca serait une bonne occasion de faire descendre le taux de chômage me direz-vous !

Et qui c’est qui va faire ce job ? Vous pensez qu’il y aura une égalité entre les hommes et les femmes ? Là je me mets le doigt dans l’œil…

France si tu acceptes, alors tu es proxénète. France si tu fais passer cette loi, sois sûre que je te renierai à jamais. Le sexe n’est pas un droit, ni un devoir. Y-a-t’- il un droit moral à ne plus être humaniste ? Pensez-vous à nos enfants ? T’inquiète pas ma fille, si demain tu n’as pas le BAC, tu pourras toujours te convertir à l’assistanat sexuel. Berk ! Aberrant ce vase de Pandore qui déborde. Mais où va-t-on ?

 

Je vais fouiller un peu sur le net. Et là que vois-je ? Il y a cinq heures :

 

« Le Comité national consultatif d’éthique (CCNE) a émis un avis défavorable aux assistants sexuels pour les personnes handicapées, relevant des risques importants de dérives. Le comité préconise toutefois une formation des personnels soignants et éducatifs à la sexualité des patients. »

 

Ouf, ils m’ont entendu ! Tout n’est pas perdu…

 

En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/pepites/assistance-sexuelle-conseil-general-essonne-supprime-notion-controversee-680124.html#zRho4PHggowvkogO.99

 

 

Expérimentation scientifique sans tests animaux.

Quelques semaines après le téléthon et la journée mondiale de lutte contre le sida, force et de constater que ces vastes campagnes de communication et de générosité pour la recherche ne font pas toujours l’unanimité.

Des associations de protections des animaux dénoncent de leur côté la recherche systématique sur les animaux.

Le comité scientifique Pro Anima qui regroupe des scientifiques opposés aux tests sur animaux, réclame la mise en place d’alternatives scientifiques plus efficaces.

Mais quelles sont elles ?

 

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La fourrure : une mode en manque d’éthique ?

 Les plus jeunes ne le savent probablement pas, mais les années 90 avaient connu un vaste élan de compassion et de solidarité envers les animaux grâce aux campagnes de l’association américaine PETA.

Aujour’dhui la fourrure est de retour, notamment en guise de décoration de capuches. La fourrure se voudrait écologique et décompléxée. Mais que les fashionistas ne se réjouissent pas trop vite de cette impunité car le législateur, alerté par les associations, s’apprête a présenter  deux propositions de loi pour stopper ce commerce.

 

 

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Rapport Jospin : pas de bouleversement constitutionnel

Concluant sa présentation du rapport Jospin sur la Rénovation de la vie publique, Stéphane Alliès, de Médiapart, résume : « La VIe République sera pour plus tard ». Timide, ce rapport ? Certes, et Dominique Rousseau, universitaire, membre de la commission, pointe un manque d’audace, un alésage destiné à emboîter les propositions de campagne de François Hollande dans un conduit acceptable par la classe politique. Timoré ? Corseté ? Si les propositions retenues ne passent pas à la trappe ou ne seront pas fortement édulcorées, l’opinion, qui n’en espère sans doute plus tant, sera au moins pour un temps apaisée. Sans doute, peut-on espérer, portée à exiger plus et mieux du président élu (ou réélu) en 2017.  

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Euthanasie François Hollande relance un débat douloureux,

entre l’éthique médicale, religieuse et humaine.

 

 

Un sujet de société qui revient continuellement tant il est douloureux, à la fois pour le patient et son proche entourage, par la souffrance et l’acharnement thérapeutique qu’il engendre. Je ne suis pas médecin, bien que dans ma famille il y en a, ce qui nous fit discuter lors des affaires qui eurent des retentissements médiatiques importants. Mais tout d’abord, bien que je ne veuille m’initier en profane, l’euthanasie est une mort douce sans souffrance dans la définition de la langue Française.

 

Mais plus pratiquement elle est un acte qui permet d’abréger la souffrance d’un patient conscient et médicalement incurable, c’est de l’euthanasie active. Le soignant avec l’équipe médicale non seulement accepte de contribuer à la mort du patient mais l’initie. Parfois, des abus, et cela c’est ce qu’il faut éviter, le soignant excédé par les souffrances du patient décide seul de sa mort. Un acte qui ne peut être considéré comme relevant d’une euthanasie prise en commun entre le corps médical, le patient et la famille. C’est un crime, bien que le soignant l’invoque de l’avoir fait contre la souffrance.

 

Ces états incurables et de souffrance ne représentent pas l’état ultime qu’est l’agonie avant la mort, et la question est doit-on laisser le patient souffrir jusqu’à son agonie ? Dans l’euthanasie active le patient est maintenu en vie par l’acharnement thérapeutique et est lucide, pour demander son décès, contrairement à celui en agonie ou le patient n’a plus la lucidité pour le faire. Ces états d’acharnement thérapeutique et d’agonie sont une évolution naturelle vers le décès puisque un patient en état d’agonie est souvent laissé tranquillement s’éteindre n’ayant plus que quelques heures de vie, c’est l’euthanasie passive. C’est tout simplement une action humaine en fin de vie puisque le patient ne réagit à aucun des traitements possibles, étant dans l’anti chambre de la mort.

 

Euthanasie active et euthanasie passive sont donc des actes qui consistent à infléchir ou à activer le processus naturel qui conduit au décès, dans un cas c’est le soignant et son équipe en accord avec le patient et sa famille qui l’initie, et dans l’autre c’est l’équipe médicale qui seule décide de l’inutilité des soins, sachant que les familles sont conscientes que l’être cher n’a que quelques heures de vie. Bien souvent, résignées, voyant son état, elles sont informées par l’équipe médicale de sa mort imminente.

 

Le problème que pose l’euthanasie comme définie ci-dessus est d’accréditer la demande du patient et de sa famille afin d’abréger ses souffrances inutiles sachant qu’aucune issue, avec les connaissances actuelles de la médecine, autres que la mort sont possibles. C’est donc une notion évolutive dans temps, sachant que si l’on attend on pourra, peut être, dans quelques temps, soigner le patient et l’éviter de mourir pour le mal dont il souffre. C’est de l’acharnement thérapeutique sur parfois plusieurs années sous le prétexte de préserver la dignité de la valeur humaine. Argument invoqué par ceux qui sont opposés à l’euthanasie contrôlée, autant que par ceux qui considèrent que laisser un patient souffrir avec des tuyaux et des machines partout est inhumain et indigne de la valeur humaine. Il y en a même qui eurent recours à des expériences folles qui consistèrent à congeler le patient à – 190 ° C dans l’azote liquide afin de le «ressusciter» plusieurs décennies plus tard. La question est donc,

 

faut-il donc faire souffrir encore quelques temps le patient ainsi soutenu en vie dans le but d’une thérapeutique improbable qui le sauverait de la mort ? Ou faut-il avoir le courage d’abréger ses souffrances et celles de la famille ?

 

C’est tout le débat entre ceux qui, aux demandes du patient et de sa famille sont pour abréger les souffrances inutiles, et ceux qui attendent l’état ultime de la mort.

 

Le corps médical dont la fonction est de soigner et non de tuer est divisé sur l’éthique de l’euthanasie, a-t-on le droit de donner la mort ? La loi est impuissante par ce qu’elle touche à la vie, et la facilité est de ne pas légiférer, un reste de notre culture catholique. Mais la pression des familles confrontées au problème de la souffrance de leurs êtres chers, et incurables, demande de pouvoir abréger les souffrances en initiant le décès du patient.

 

Une majorité des Français se dégage pour cette euthanasie active. C’est tout le problème que François Hollande a initié le mardi 17 juillet pour un débat national sur cette importante question sans prononcer une seule fois le mot euthanasie de peur de choquer le conservatisme religieux. Le président a pris l’engagement de développer les soins palliatifs, mais aussi de revoir la loi Leonetti de 2005 qui s’oppose à l’acharnement thérapeutique sans permettre de déclencher un geste médical pour provoquer la mort. Elle permet de développer des soins palliatifs en fin de vie afin de prendre en compte les souffrances.

 

Cette loi ne résout rien quand aux questions d’éthiques qui se posent dans le cadre médical, elle autorise seulement à prendre certaines solutions. Elle ne règle pas le problème de l’euthanasie dans un cadre règlementé dans une solution de souffrance, même si des soins contre la douleur sont administrés. Il faut donc une réflexion sur ce sujet afin qu’il soit une fois pour tout inscrit dans un cadre médical qui préserve le soignant et soulage le patient.

 

Le problème est aussi légal que spirituel.

 

L’église refuse tout, à la fois l’acharnement thérapeutique, l’euthanasie active et passive, pour elle l’euthanasie est moralement inconcevable, constituant un meurtre puisque Dieu donne la vie et que seul, il peut la reprendre. La lettre encyclique, Evengelium vitae, l’Évangile de la vie, du pape Jean-Paul II en 1995, l’euthanasie est en opposition directe avec le 5ème commandement, «Tu ne tueras point», Exode 20.13. En conséquence, toute forme d’euthanasie est prohibée. Je me souviens d’avoir appris lors de mon catéchisme que mourir dans la souffrance était naturel puisque cela permettait d’être lavé de ses pêchés. Le problème se pose de la même façon que pour l’interruption volontaire de grossesse, qui soulève l’opposition de l’église et de praticiens sous le prétexte que l’on hôte la vie.

 

Le corps médical est donc partagé sur la légalisation de l’euthanasie. Une enquête réalisée en février 2002 par l’Observatoire régional de la santé de PACA, le Centre régional des professions de santé, CRPS, et l’unité 379 de l’INSERM auprès de 1.000 médecins généralistes montre que 45 % des médecins généralistes Français sont favorables à une dépénalisation de l’euthanasie. Les médecins les plus impliqués et les plus à l’aise dans les soins palliatifs et le suivi des fins de vie sont le plus souvent hostiles à une légalisation de l’euthanasie au contraire de ceux, qui se sentent mal à l’aise face aux patients en fin de vie, et qui se prononcent le plus souvent en faveur d’une légalisation de l’euthanasie.

 

En octobre 2012, plus d’un Français sur deux estime que la loi actuelle sur la fin de vie ne permet pas «suffisamment d’atténuer les souffrances physiques ou morales» des malades. 59 % des catholiques seraient favorables à une loi qui légaliserait la pratique de l’euthanasie, selon un sondage Ifop/Pélerin publié dans le Pèlerin Magazine. Il faut néanmoins approfondir cet étonnant constat. 91 % des non pratiquants sont favorables à la légalisation de l’euthanasie, à peine trois points de moins que les sans religion, alors que seulement 14 % des pratiquants se disent très favorables et 45 % plutôt favorables. Il y a quand même une évolution sur ce problème qui montre une prise de conscience car il touche tout le monde, catholiques compris.

 

Le professeur Léon Schwartzenberg cancérologue imminent défenseur des sans abris et des sans papiers, adepte du parler vrai, n’hésita pas à prendre des positions contre l’opinion du moment. Ministre de la santé délégué à la santé sous Michel Rocard, il y restera 9 jours.

 

«Mentir aux cancéreux par compassion et dire la vérité à ceux qui ont le sida par peur de la contagion, cela procède d’une légale saloperie», disait-il à l’apparition de cette maladie en France, alors dénuée des puissantes trithérapies actuelles. La même année, il prit la défense du droit de mourir dignement et lança le débat sur l’euthanasie. Il dira au cours de l’émission «Apostrophes» sur France 2, «je suis simplement contre le maintien à tout prix d’une vie qui n’est plus une existence».

 

2Il publia Requiem pour la vie en 1985, un ouvrage cherchant à rompre le tabou de l’euthanasie. En 1991, l’Ordre des médecins le suspend d’exercice pour un an pour avoir révélé dans la presse, en 1987, l’euthanasie qu’il avait apportée à un malade incurable. En 1993, le Conseil d’État annula cette décision.

 

En 1992, il se présenta aux élections régionales en Provence-Alpes-Côtes-d’Azur ou il fut tête de la liste Énergie Sud de Bernard Tapie dans le Var. Mais il renonça à son poste de conseiller régional suite à l’affaire Testut. Il figura aux élections Européennes de 1994 parmi les initiateurs de la liste, L’Europe commence à Sarajevo. En 1994, il est l’un des fondateurs de l’association Droits Devant ! Vers la fin de sa vie, il s’engagea auprès des étrangers en situation irrégulière et des mal-logés et contre les organismes génétiquement modifiés, OGM. Jusqu’en 2001, tant que sa santé le lui permit, il défilait régulièrement avec l’association Droit au logement, dont il était président d’honneur. Il mourut d’un cancer, évolution d’une hépatite contractée lors de transfusions effectuées à ses patients, qui avait évolué en une cirrhose du foie.

 

Et puis l’affaire de Vincent Hubert, un jeune pompier qui le 24 septembre 2010 en quittant sa caserne pour rejoindre sa petite amie fut écrasé dans un virage par un poids lourd qui déboulait. On le retrouva sous les roues arrières, aveugle, muet et tétraplégique. Admis aux urgences de l’hôpital d’Évreux il y subit une quinzaine d’interventions. Mais les médecins ne laissèrent guère d’espoir à sa mère, Marie Humbert. Et là commença cette affaire qui défraya la chronique.

 

Du jour au lendemain, la vie de Marie bascula, elle quitta son appartement et son travail pour suivre «son Titi» dans un centre spécialisé. Et pourtant, Marie n’eut pas le sentiment de se sacrifier pour son fils, elle fut persuadée que Vincent allait guérir, c’était juste un problème de temps et d’amour. Le «miracle» eu lieu neuf mois après son arrivée au centre, Vincent bougea son pouce. Marie mettra neuf autres mois à lui apprendre l’alphabet afin de pouvoir communiquer avec lui.

 

Cette période d’euphorie fut de courte durée, malgré les séances de rééducation et d’ergothérapie, Vincent ne fera physiquement plus aucun progrès. Lucide et conscient de sa très lourde pathologie, Vincent voulut mourir. Il veut mourir parce que son corps entièrement paralysé, hormis son pouce, est une souffrance, qu’il ne voit rien, qu’il n’a plus d’odorat, que son dernier repas remonte à plus de deux ans et qu’il ne retrouvera jamais l’usage de la parole. Au fil des mois, sa détermination ne faiblit pas bien au contraire. Devant le refus des médecins à l’aider à mourir, Vincent va jusqu’à écrire une lettre au président de la République. Du jour au lendemain, l’affaire se médiatisa, et un débat national sur l’euthanasie s’engagea dont Vincent devint malgré lui, le symbole. Désespéré, Vincent se tourna alors vers sa mère et lui dicta, «si tu m’aimais, tu me tuerais !» Par amour pour son fils, Marie qui lui donna la vie, va lui offrir sa mort, tiré Marie Hubert l’amour d’une mère.

 

 

L’éthique du journaliste sportif.

 C’est un métier très difficile car il faut tenir les spectateurs en haleine tout en gardant une certaine retenue. Commenter un marathon dans lequel il ne se passe pas grand-chose pendant deux heures et des poussières est une sorte de gageure. Et pourtant, il n’y a pas eu beaucoup de « blancs » dans cette retransmission. Chapeau donc à Patrick Montel et ses acolytes qui ont su relever ce défi. 

Le journaliste sportif pour moi n’est pas tout à fait un journaliste comme les autres car il a en plus ou il devrait avoir un rôle pédagogique. On nous rebat les oreilles avec les « valeurs » du sport qui sont indiscutables. Il faudrait donc que les commentateurs sportifs participent à l’enseignement de ces valeurs auprès de la jeunesse au même titre que les champions. Rendons grâce à Jean-Michel Larqué qui répétait à l’envi que « l’arbitre a toujours raison ». Un exemple qu’ont du mal à suivre les commentateurs de France Télévisions.

Que penser de la diatribe de Patrick Montel à l’encontre des juges qui ont disqualifié le pauvre Yohann Diniz, en expliquant qu’il y a un règlement mais qu’il y a l’esprit et la lettre (sic). Donc que le marcheur champenois avait enfreint le règlement mais qu’il ne devait pas être sanctionné. Je ne partage pas le point de vue de Patrick Montel : s’il y a un règlement, c’est justement pour être respecté et il ne peut pas y avoir d’exception, sinon il n’y a plus de compétition possible. 

Que penser de la réflexion stupide du commentateur de handball, un certain André Garcia, je crois, emporté par son enthousiasme, qui s’est exclamé à la suite d’une faute sifflée pour un passage en force de Karabatic : « Ça les dérange que Karabatic soit le meilleur joueur du monde ? »

Que Karabatic soit le meilleur joueur du monde, ça reste à prouver, mais penser que les arbitres du match soient incommodés par le talent du joueur français au point de le sanctionner injustement, ça laisse rêveur. Etonnez-vous après cela de voir des débordements de certains supporters qui ne comprennent pas toujours le deuxième degré de nos chers « speakers » emportés par leur fougue.

Je me demande pourquoi on leur accorde des dérapages qu’on ne supporterait de la part de leurs collègues non sportifs ?