GRAVITY : tout simplement une révolution cinématographique !

 

 

La Mostra de Venise  , le 28 août dernier, nous a surpris par sa décision d’ouvrir le festival avec Gravity (présenté hors-compétition), le dernier long métrage de SF du réalisateur mexicain Alfonso Cuaron, à qui nous devons (entre autres) l’excellent film d’anticipation « Les Fils de l’Homme ».

Non ce n’est pas seulement un simple film de SF, l’angoisse est tellement présente sur l’écran, nous aspirant littéralement dans cet espace si terrifiant avec cette impression de « flotter » avec les protagonistes de ce film.

 

L’élaboration d’une nouvelle technologie.

Afin de pouvoir rendre compte de la gravité « zéro », et d’optimiser l’équilibre entre le rendu visuel et la retranscription des émotions, les équipes de Gravity ont mis au point une nouvelle technologie totalement inédite. Pendant le tournage, Sandra Bullock raconte qu’elle était isolée dans un « cube » avec pour seul moyen de communication un dispositif d’oreillette, et un panel assez large de sons et de bruitages dans son casque, lui permettant de caler les émotions qu’elle devait exprimer avec le processus de tournage très mathématique.

Le « cube » était entouré de robots-caméras, et de robots assurant l’éclairage. Sur le reste du plateau étaient rassemblés une multitude de techniciens, tous campés derrière leurs ordinateurs sophistiqués. Le producteur du film, David Heyman, précise également qu’un autre robot fixé à un bras, nommé Isis, se déplaçait à toute vitesse pour s’arrêter à quelques centimètres à peine du visage de l’actrice.

James Cameron : Gravity est le meilleur film sur l’espace jamais réalisé.

« J’ai été abasourdi, absolument étonné. Je pense que l’espace n’a jamais été aussi bien filmé, et cela fait longtemps que je n’ai pas attendu un film avec autant d’impatience. Ce qui est intéressant, c’est la dimension humaine. Alfonso et Sandra Bullock ont travaillé ensemble pour créer un portrait absolument homogène d’une  femme se battant pour sa vie dans un milieu sans gravité ».

L’interview complète à Variety de James Cameron.

 

L’enthousiasme (quasi) général de la critique.

Le terme le plus employé pour qualifier Gravity : « un thriller de l’espace à s’en décrocher la mâchoire », « sans doute le film le plus réaliste et magnifiquement chorégraphié qui soit sur l’espace ».

L’histoire est somme tout simple mais elle parvient à nous scotcher sur notre fauteuil, oscillant avec le contraste extrême entre le calme de l’espace vide et l’arrivée abrupte de terribles menaces.

Le réalisme de la mise en scène, évitant de tomber dans les clichés traditionnels, ou les « Aliens » ou autres créatures s’emparent de l’écran, point de « masturbation » intellectuelle sur de quelconques réflexions métaphysiques. Un film viscéral, nous donnant des sueurs froides, le tout sublimé par une bande son fantastique de Steven Price qui ne fait qu’accroitre la tension extrême.

Loin du blockbuster hollywoodien classique, Gravity par son intimisme, un homme et une femme qui tente de faire face à un environnement pour le moins hostile,  réussit habilement à nous tenir en haleine. Le talent du réalisateur est à son summum, il nous entraine dans cette aventure spatiale avec une telle conviction que nous avons l’impression de flotter avec les protagonistes de ce film.

Le film sortira sur nos écrans le 23 octobre prochain. Si vous avez la possibilité, je vous conseille la version Imax, tout simplement stupéfiante et qui transcende encore plus l’angoisse qui en deveint quasiment palpable !

Le synopsis :

Pour sa première expédition à bord d’une navette spatiale, le docteur Ryan Stone (Sandra Bullock), brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l’astronaute chevronné Matt Kowalski (George Clooney), qui effectue son dernier vol avant de prendre sa retraite.

Mais alors qu’il s’agit apparemment d’une banale sortie dans l’espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalski se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l’univers.

Le silence assourdissant autour d’eux leur indique qu’ils ont perdu tout contact avec la Terre, et la moindre chance d’être sauvés.

Peu à peu, ils cèdent à la panique, d’autant plus qu’à chaque respiration, ils consomment un peu plus les quelques réserves d’oxygène qu’il leur reste.

Mais c’est peut-être en s’enfonçant plus loin encore dans l’immensité terrifiante de l’espace qu’ils trouveront le moyen de rentrer sur Terre (…).

 

 

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SOURCES:

-IDMB

-Metronews

-Variety

-Metacritic

 

Et si un robot venait un jour converser avec vous ?

Il faut croire que les astronautes s’ennuient dans l’espace, du moins le pense t-on au Japon, mais qu’il serait difficile surtout pour des raisons financières de les envoyer vers les cieux en binômes, dans le seul but de "taper la causette" !

 

Aussi une équipe de chercheurs de l’université de Tokyo, sous la direction du roboticien Tomotaka Takahashi, en collaboration avec l’Agence d’Exploitation Spatiale (JAXA) et le groupe publicitaire Dentsu, ont-ils conçu un robot androïde de 34 centimètres, "Kirobo", spécialement étudié pour discuter de manière quasi naturelle avec Koichi Wakata (spationaute japonais), dans la Station Spatiale Internationale (ISS).

 

L’empire du soleil levant possède dans cette station un laboratoire (KIBO), dans lequel Koichi Wakata devra procéder à longueur de journée, à diverses expériences rébarbatives et très éprouvantes pour le mental et "Kirobo" devrait l’attendre patiemment, pour discuter des difficultés de la journée. En effet, celui-ci doté d’une fonction linguistique des plus élaborée, pourrait répondre à n’importe quelle question, enregistrer des images et même reconnaître des visages !.

Rien n’est dit sur ses capacités à faire de l’humour et on ignore donc si dans ses mémoires des histoires drôles ont été stockées.

Plaisanterie mise à part, il serait capable de converser de façon cohérente et de se bouger en micro-gravité.

 

Les conditions diverses ont pour l’instant été simulées en laboratoire, sur terre, mais les concepteurs se veulent des plus optimistes.

 

Côté look, les inventeurs ont opté pour celui d'(Astro le petit robot ou Astro Boy), une bouille bien sympathique ma foi en plus de ses couleurs blanche et noire..

Il a ainsi été rendu hommage au dessinateur de mangas Osamu Tezuka, décédé aujourd’hui, qui avait imaginé le personnage après guerre.

 

Le petit compagnon devrait décoller à bord d’une fusée, le 4 août 2013.

 

Au sol, un deuxième robot identique à "Kirobo" nommé quant à lui "Mirata", servira de comparaison en cas de dysfonctionnement de celui placé en orbite.

Les scientifiques nippons, pensent ainsi pouvoir étudier les capacité de soutient moral à des spationautes, lorsque ceux-ci sont isolés dans l’espace pour de longues périodes.

 

L’avenir nous dira si leur pari est gagné !

 

 

 

 

 

 

La conquête des étoiles

ou la course contre la mort de notre planète
 
Le chœur des lamentations, des pleureurs et pleureuses fait entendre sa voix tous les jours avec les médias comme caisse de résonance instigatrice toujours à la recherche des malheurs qui font vendre : « du sang à la une ! »

 

La conquête spatiale

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De l’obscurité de l’Homme à celle de l’espace

Dans cette période de crise économique constante, la dernière chose à laquelle peuvent se raccrocher un grand nombre de personnes pour ne pas sombrer, ce sont leurs rêves. En particuliers les plus inaccessibles, qui offrent une formidable façon de s’évader d’un quotidien morne et bien peu enviable. 

Pour beaucoup, les rêves les fous se trouvent à l’autre bout du monde. Soit de magnifiques voyages, soit une nouvelle vie dorée dans une île paradisiaque achetée à prix d’or. Pour d’autres, ces rêves se limitent à quelque chose de plus classique. Vivre confortablement chez soi, éduquer convenablement ses enfants et exercer un travail intéressant et suffisamment rémunérateur pour faire perdurer cette existence.

En réalité, il y autant de rêve qu’il y a d’hommes et de femme sur Terre. Mais dans la très grande majorité des cas, la planète Terre offre de quoi combler ces rêves inatteignables. Il suffit juste d’une amélioration de sa situation personnelle pour que tout devienne possible. Les autres… on s’en moque. Ils n’ont qu’à attendre leur tour.

 

Pourquoi pas… Sauf que cela résulte d’une vision purement matérielle et individualiste. Cela revient à dire : "Moi je vais bien, c’est ce qui compte. Peu importe ce que vivent les autres". Dans un sens, ce n’est que le simple reflet de l’image de notre société contemporaine.

Soit. Supposons que chacun mène son existence comme bon lui semble, sans se préoccuper des autres. Dans ce cas, moi, mon rêve, serait totalement irréalisable sur Terre. Moi ce que je voudrais, ce serait tout simplement quitter la Terre. Quitter cette mentalité que développe l’être humain. La cupidité, la soif de pouvoir, le besoin de faire mieux que tout le monde… Si j’en avais l’occasion, je prendrais mes clics et mes clacs et je sauterais dans le premier vaisseau spatial à destination de l’inconnu. Mon rêve est simple. C’est de revenir aux fondement de l’Homme.

 

"Quitte a vivre dans l’obscurité, je préférerais celle de l’espace à celle de l’Homme."

 

Découvrez Out of Earth, la nouvelle de l’Homme qui rêve de quitter la Terre.

Croissance : satisfaire les routards des étoiles

Troposphère, mésosphère, stratosphère : en navette Simone ! L’industrie du tourisme spatial est en plein essor, et voici qu’un consortium britannique souligne, à l’intention des pouvoirs publics du Royaume-Uni, la nécessité de doter la Grande-Bretagne d’un port aérospatial (ou space sport). Il faut que les plus riches ou les plus dispendieux puissent s’envoyer en l’air au-delà du commun. Pour un peu, on serait tenté de dire : « qu’ils y restent ! ». Si la croissance consiste à satisfaire les envies des mieux nantis, alors, effectivement « le ciel (n’) est (plus) la limite ».

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Sioupeur Biseness Modeul

Tiens, vous savez quoi ? Si j’avais un peu de moyens, plutôt que de me construire une grande villa avec piscine, m’acheter une ferrari, une Rolls ou des actions…

Je me fabriquerais une fusée et j’annexeraid un astéroïde. Certes, pas n’importe quel caillou qui dérivent dans l’espace mais un de ceux qui sont riches en minerais, diamants, voire même en eau (l’eau, ça aura bientôt de la valeur).

Certes, j’y engloutirai mes économies probablement, en tout cas, une grande partie de ma fortune (mais je vous rappelle, SI j’en avais une…).

Je débarquerai sur un astéroïde préalablement choisi, d’ailleurs, pour cela, je me serais dûment renseigné auprès des autorités scientifiques compétentes pour trouver un caillou de valeur.

Arrivé là, je débarquerais et planterais illico mon drapeau personnel et deviendrais ainsi seul maître à bord. Rendez-vous compte, le premier Propriétaire de l’Espace !!! Guiness book, plateaux télé, pubs, et tout et tout.

D’entrée, j’effectuerais des travaux de sondage pour voir s’il y a des gisements intéressants et je construirai ma base. Bon, au début, ce serait exorbitant à financer, mais bon, je proposerai des voyages aux touristes, des séminaires aux entreprises, ça aurait de la gueule. J’aurais une petite boutique où l’on vendrait des sachets contenant de la poussière d’astéroïde à un prix, bien sûr, 

exorbitant. Mais les gens achèteraient, ils adorent tout ce qui est exorbitant.

Et, de là, après avoir rentabilisé mon « business » : je commencerai ma conquête spatiale personnelle !! (Je ne sais pas si vous avez remarqué sur la photo, mais il y a un 2ème astéroïde, j’ai assuré au niveau de mon choix, hein ?).

Et comme ça, de caillou en caillou, j’avancerais. Plutôt que de continuer à polluer la terre en extrayant jusqu’à plus soif ce qui coule dans ses veines, ainsi que les océans, j’irais ailleurs pour extraire des ressources.

Un « sioupeur bisenesse modeul », je vous dis.

Tiens, mais… c’est quoi cette sonnerie …

Oh, c’est mon réveil ! Mince, j’étais en train de rêver !

C’était trop beau… Direction : Le p’tit déj, la douche et le boulot. Tant pis, je continuerai mes aventures la nuit prochaine.

 

 

 

 

Géométrie en caoutchouc

Jeudi 1er décembre, je suis invitée à assister à un spectacle de cirque, pas n’importe quel cirque, un cirque d’où sont absents les animaux, les clowns, les numéros si traditionnels qui font la joie des enfants. En plus, cette soirée est présidé par Frédéric Mitterand, amoureux des cirques.

 

 

 

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