RETRAITES : Hollande aux commandes d’un bulldozer !

L’homme a changé depuis le 6 mai dernier.

La mollitude de François Hollande a fait place à un « pseudo » dynamisme , depuis que le voilà débarrassé de ce « fumeux » Mariage pour Tous.

Remisée la  boite à outils, fini les rafistolages, cette fois on emploie les grands moyens.

C’est bien à l’aide d’un bulldozer qu’il devra faire passer la loi sur les retraites, avant la fin de l’année en cours.

Je vous en donne un avant goût :

Révolutionner les règles de calcul de la retraite des fonctionnaires.

Augmenter les charges patronales.

Imposer davantage les retraités.

On est bien loin de la promesse de campagne qui disait :

« Moi Président : Je reviendrai immédiatement à la retraite à 60 ans à taux plein pour ceux qui ont cotisé la totalité de leurs annuités. »

Le rapport de Yannick Moreau, la chargée de mission qui s’occupe de cette vaste, et douloureuse réforme,  sera officiellement publié ce vendredi, mais les syndicats ont déjà « en main » un aperçu des grandes réformes qui les attendent.

Ce rapport concerne bien sur, tous les salariés, et tous les retraités.

Seulement voilà, les privilégiés que sont les fonctionnaires, et les salariés des régimes spéciaux  ne l’entendent pas de cette oreille. (les salariés et retraités du Privé courberont l’échine sous peine de licenciement)

Il existe trois catégories de fonctionnaires correspondant aux trois fonctions publiques : les fonctionnaires de l’État, les territoriaux et hospitaliers. Tous, comme les employés des Régimes Spéciaux,  ne craignent pas le licenciement.

Les Régimes spéciaux , (parlons-en):

Tout le monde sait que la SNCF, la RATP, EDF, et GDF,  AIR FRANCE, ORANGE (ancien France télécom) en font partie.

Mais saviez vous que les 6,6 Milliards d’euros que l’État dépense chaque année pour ces bienheureux employés, s’étend également à :

Tous les membres de la Comédie Française,

Les danseurs de l’Opéra de Paris

Les retraités de Mines (il en reste peu en 2013, quasiment tous morts de silicose)

Les Marins

Les Aiguilleurs du ciel

Et enfin, les plus avantagés :

Les élus de l’Assemblée Nationale, et ceux du Sénat.

Avant même de connaître la (ou les) solution que prendra le Gouvernement, pour diminuer ses dépenses publiques, les syndicats se rebiffent :

Air France en grève depuis quelques jours,  durcit « le ton » depuis hier soir, et demain ce sera la SNCF, qui annonce que 4 trains sur 10 circuleront normalement.

Qui nous dit que les enseignants assureront la surveillance et la correction du Bac qui commence Lundi prochain ?

Pauvre « Flamby » il va falloir prendre un peu de consistance, et vous muscler les bras, pour OSER toucher aux sacro-saintes retraites des Fonctionnaires, et des Régimes Spéciaux.

Un bulldozer, certes, mais aussi un rouleau compresseur pour aplanir les revendications « légitimes »,  et les grèves à venir, qui vous attendent dès le mois de Septembre.

« La RIGUEUR, c’est maintenant » !

Vous avez bien 5 minutes à perdre ?

Pour mémoire :

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Mais pour un sourire, ne manquez surtout pas celle-ci :

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Climat tendu en Suède

L’agitation continue à régner en Suède. Des voitures ont été encore incendiées la nuit dernière alors que des policiers ont subi des jets de pierre. La tendance est tout de même au déclin de cette violence urbaine qui touche en particulier les quartiers les moins favorisés des métropoles suédoises. Les émeutes ont surtout touché la banlieue de Stockholm, et ont eu pour point culminant la nuit de mercredi à jeudi où près de 90 incidents ont été relevés, surtout concernant des voitures brûlées, au nombre de 50. 

 

C’est la mort d’un homme âgé de 69 ans, dimanche dernier, abattu par la police qui a contribué à mettre le feu aux poudres. Les policiers ont semblent-ils agi en état de légitime défense, se sentant menacés par le sexagénaire muni d’une arme blanche, en l’occurrence une machette. 

 

Le pays connait ainsi une flambée de violence assez rare dans ce pays assez épargné par les difficultés sociales. Mais, l’émigration est un débat qui se pose ainsi avec beaucoup d’acuité en raison des événements des derniers jours. Le chômage n’a beau pas être élevé pour la population globale (3,6%), il l’est bien plus dans les banlieues les plus pauvres de Stockholm, où il peut atteindre jusqu’à 15%. Cela nourrit le sentiment, notamment chez les jeunes, d’être des laissés-pour-comptes. 

 

Le souci principal consiste dans les inégalités du système éducatif suédois. Libérale, la politique du gouvernement a favorisé les inégalités entre les différents établissements scolaires. La carte scolaire n’y existe plus, ce qui fait que les familles les plus favorisées ont tendance à se détourner des établissements les plus difficiles. 

 

Les banlieues de la capitale ont connu un vaste plan de réhabilitation des logements, qui s’est souvent traduit par l’augmentation de la surface des appartements, pour contribuer à réduire la promiscuité. Mais cette augmentation s’est bien sur traduit par une hausse des loyers, ce qui a constitué une dépense nouvelle très difficile à prendre en charge pour de nombreuses familles. 

 

Enfin, le gouvernement libéral de Freidrik Reinfeldt a favorisé la réduction des services publics dans le paysage. Partisan du "Do it yourself", le gouvernement a favorisé l’initiative individuelle, ce qui a favorisé ce sentiment d’abandon. 

PSG… La victoire des casseurs…

 

Quand donc va-t-on prendre de réelles mesures dissuasives envers ces jeunes casseurs, qui hier encore à l’issue d’une soirée qui se voulait festive, à savoir la victoire de l’équipe de football du Paris Saint Germain, ont tout cassé dans la capitale et semé la terreur parmi les "gens normaux"… J’emploie le terme "gens normaux", pour bien montrer que d’autres ne le sont pas, c’est justement le cas de ces casseurs.

Plutôt que de militer pour des causes non prioritaires et faire voter des lois inutiles, le gouvernement devrait à mon sens se pencher sérieusement sur le phénomène, de cette violence montante.

Pourquoi ne pas en venir à des mesures dissuasives, telles que l’obligation pour ces voyous de faire des travaux d’intérêts généraux, mais des vrais, du style casser des cailloux à longueur de journée, avec pain sec et eau, durant quelques mois. Chacun sait que de leur faire ramasser des feuilles dans les rues, n’est en soi pas une réelle punition.

Je reste persuadé qu’un tel régime, imposé à des jeunes fous, qui n’ont du courage que cagoulés et réunis en bandes, les dissuaderait de recommencer, ou du moins les ferait réfléchir, avant de commettre un nouveau délit.


Je fais partie et j’en suis fier de ces hommes, qui ont fait le service militaire et ont appris une certaine obéissance, ou du moins un respect pour l’autorité, qui a disparu chez la plupart des jeunes d’aujourd’hui.

Au lieu de ça, on voyait aux informations de ce midi, un Manuel Valls qui promettait des sanctions sévères aux fauteurs de trouble, alors que nous savons pertinemment qu’à l’issu de procès fantoches, ils feront l’objet d’une relaxe et se retrouveront aussitôt dans la rue, pour recommencer.


Enfin, ces centres de rétention destinés à "corriger" ces casseurs indésirables, pourraient très bien être financés par les fédérations de football, les dirigeants et les joueurs, qui reconnaissez le, attisent souvent les tensions entre clubs.

 

Hélas, toutes les détériorations d’hier, seront une fois encore financées par le contribuable, pourtant déjà pris à la gorge, dans notre beau pays de France saigné par la crise…

 

Ne m’en veuillez pas chers amis, si sous mes aspects calmes, j’ai parfois des envies de révolution !!!

 

 

Égypte : les manifestants défient le couvre-feu dans de de nouveaux heurts

Il n’a pas fallu longtemps pour que le défi se propage. Les manifestants contre le gouvernement ont ignoré le couvre-feu du président égyptien Mohamed Morsi dans les villes qui sont sur le long du canal de Suez où des heurts ont éclaté entre la police et les troupes à Port-Saïd.

Cette lutte entre le premier président démocratiquement élu en Égypte et les dissidents porte sur le fait que « le mandat de Morsi est un retour à l’époque de la dictature répugnante ».

La fureur la plus récente provient de la déclaration du président d’un état d’urgence limité dans les plus violents points chauds. En effet, un couvre-feu de 30 nuits a été annoncé pour les villes de Port-Saïd, Suez et Ismaïlia.

Ces zones ont vu une vague d’effusion de sang au cours des derniers jours, à partir du deuxième anniversaire de la révolution égyptienne, le vendredi.

Des dissidents en colère font face à la lenteur du changement, combattant la police et les partisans de Morsi. Au moins sept personnes ont été tuées dans ces affrontements.

Le tumulte s’est intensifié un jour plus tard, quand un juge a émis la peine de mort pour 21 résidents de Port-Saïd pour leur rôle dans une émeute meurtrière, l’année dernière, dans un stade de football.

Port-Saïd, qui a eu une relation difficile avec le Caire au cours des six dernières décennies, a plongé dans le chaos. Au moins 38 personnes ont été tuées dans les deux jours suivant le verdict.

Neuf heures et vingt minutes après le début du couvre-feu, les manifestants se sont rassemblés et ont scandé « Avec notre âme, avec notre sang, nous nous sacrifions pour toi, Port-Saïd ».

Selon la presse locale, les troupes égyptiennes ont repoussé une tentative par une demi-douzaine d’hommes armés de prendre d’assaut la prison de Port-Saïd.

Dans la ville côtière d’Alexandrie, à l’ouest de Port-Saïd, les manifestants ont préféré s’asseoir sur les voies ferrées, ce qui perturbe le transport ferroviaire.

Les manifestations antigouvernementales ont également poussé vers le haut, au Caire et au Suez, où les manifestants ont combattu les forces de sécurité.

Dimanche dernier, M. Morsi a prononcé un discours où il a dénoncé le comportement des « criminels qui disent que les récentes violences n’ont rien à voir avec la révolution égyptienne. En fait, elle sont contre la révolution ».

Toutefois, le président a reconnu la dissidence légitime en Égypte, disant : « Le dialogue est le seul moyen de parvenir à la stabilité et à la sécurité ».

À cette fin, il a invité des représentants de 11 partis politiques à une réunion, mais un leader de l’opposition a émis des conditions avant d’accepter l’appel de Morsi pour le dialogue.

« Sans accepter sa responsabilité en tant que président pour les derniers événements sanglants, sans promettre de former un gouvernement national de l’opposition et la mise en service d’un comité équilibré pour amender la Constitution, tout dialogue sera une perte de temps », a insisté Mohamed El Baradei, directeur du Parti de la Constitution et membre du Front national de l’opposition.

Emeutes de Clichy Sous Bois : Nouveau procés en perspective !

Rappelez vous en 2005, le décès de deux jeunes à Clichy Sous Bois avait déclenché une vague d’émeute partout en France… Le 27 octobre 2005, une bande de jeunes revient du stade de football où ils venaient de passer l’après midi à jouer. Passant à côté d’un chantier de construction, un riverain inquiet fait un appel à la police pour tentative de vol. Un véhicule de la BAC (brigade anti criminalité) est dépêché sur place. Prient en chasse par la police, trois jeunes se ruent dans un transformateur EDF afin de s’y cacher. Ainsi, Bouna Traoré et Zyed Benna décèdent par électrocution tandis que leur ami, Muhittin Altun est grièvement brûlé…

 

Nicolas Sarkozy, alors Ministre de L’Intérieur, avait alors exclut toute responsabilité de la part des policiers, ne mettant aucun lien entre l’appel et la poursuite des jeunes gens. De là, la rumeur voulant que les policiers étaient responsables du décès des deux jeunes adolescents a fait le tour de la cité et s’est répandue à l’ensemble des banlieues parisiennes. Voitures incendiées (près de 10 000) , affrontements avec les policiers (56 blessés) jalonnèrent les émeutes qui durèrent près d’un mois… Une violence sans précédents…

  

Deux policiers avaient été mis en examen pour non assistance à personne en danger, mais la Cour les avait définitivement blanchie… Néanmoins, lors du procès, il avait été avéré que les deux jeunes gens n’avaient commis aucun délit d’infraction ou de tentative d’infraction et étaient bel et bien poursuivis par la police… De plus, suite aux conversations des enregistrées des policiers, il s’avère que ce qu’ils dirent est fort équivoque concernant leur responsabilité dans la non assistance à personne en danger : 

"En même temps, s’ils rentrent sur le site EDF, je ne donne pas cher de leur peau."

 

Ainsi la Cour de Cassation a annulé ce mercredi 31 octobre le non lieu rendu en 2011 en faveur des deux policiers. Ils auraient dû prévenir EDF et faire couper le courant. De plus, ils n’auraient pas dû quitter les lieux avant d’avoir retrouvé les trois jeunes gens. Depuis le début de l’instruction, ils prétendaient être certains que les adolescents avaient quitté les lieux… Le plus haute juridiction revoie donc le dossier à la Cour d’appel de Rennes. Ainsi on peut s’attendre à ce que les deux policiers soient jugés en correctionnel et qu’ainsi les familles des victimes obtiennent réparation…

Une sombre histoire qui continue de faire parler d’elle…

Islamisme : les arroseurs arrosés

Les tenants de l’islamisme conquérant radical doivent se féliciter d’avoir mobilisé, du Maroc à l’Indonésie, tant des leurs et d’abrutis répondant aux mots d’ordre sans le moindre questionnement sur leur validité. De plus, ils ont réussi à faire tonner leurs meilleurs alliés et comparses, les chefs de file de la croisade antimusulmane, et les crétins galvanisés qui reprennent leurs antiennes telles des mantras. L’ennui, pour eux, et leurs « adversaires », est peut-être qu’ils ont creusé leur propre piège dévoilant leurs impostures. Mais, hélas, prêcher un convaincu de l’invalidité, non de ce qu’il répand, mais de ses dessins, est une gageure…

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Libye : Bernard-Henri Lévy trahi par des « imbéciles »

J’ai déjà eu l’occasion d’exprimer l’effarement que j’ai ressenti en lisant la tribune libre du Monde de Bernard-Henry Lévy à propos de la mort de l’ambassadeur américain en Libye, Chris Stevens. Il semble utile d’y revenir alors que Kim Sengupta, de l’Independent, révèle divers détails et éléments cruciaux des événements de Benghazi. L’attaque contre deux bâtiments diplomatiques étasuniens avait été sans doute préparée, et il semble qu’elle ait bénéficié de complicités. Le Daily Mail  et le New York Daily News font pour leur part état de l’éventualité qu’une « taupe » djihadiste se soit trouvée à l’intérieur du consulat ou appartienne aux services de sécurité libyens.

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En Grèce Athènes brûle et le Merkozy regarde sans rien faire,

les incendies de son conservatisme.

 

 

Le centre d’Athènes, lundi 13 février, document Le Point.fr. © Louisa Gouliamaki / AFP. «Les Grecs ne sont pas violents mais moi, je préfère la violence à la misère»

 

Support Wikipedia Athènes le berceau de notre civilisation Européenne et Occidentale, brûle par la colère d’un pays soumis au diktat de la commission Européenne dirigée par le couple Merkel et Sarkozy. C’est en Grèce qu’Aristote avec son ouvrage l’Éthique à Niomaque traite de l’éthique. Cet ouvrage est l’un des trois principaux ouvrages, avec l’Étique à Eudème et la Grande Morale, qui traite de la philosophie morale d’Aristote. Éthique et politique sont inséparables chez Aristote. Il définit ainsi la vertu comme étant de la conduite d’un homme réfléchi. La décision et la responsabilité de la troisième partie nous montre que nous sommes responsables de nos décisions.

 

Les Grecs sont-ils responsables de ce qui leur arrive? D’aucuns diront que oui, mais cela dépend des Grecs, ceux qui ont magouillés, ceux qui ont fraudés, oui, mais les pauvres non. Dans cette crise, on ne fait pas de détail, les pauvres payent encore plus que les autres, c’est cette injustice qui est intolérable, qui nous indigne. Pour le Merkozy, ils n’avaient qu’à bien gérer leur finance, mais est-ce à eux seuls de porter cette responsabilité ? Non, ceux qui ont accepté que la Grèce intègre l’Europe et la zone euro sont aussi responsables que ces malheureux qui dans un comportement de folie en sont amenés à mettre Athènes en feu. Avec 590 euros par mois, et 750 € après 12 années d’études on n’a plus rien à perdre.

 

Tout le monde savait et sait que la Grèce est un pays pauvre, 11 millions d’habitants un peu plus que la région parisienne, répartit dans des îles de beauté, mais pauvres. Le pays est désertique 85,3 habitants au km². Son économie est principalement agraire, tabac, coton, vigne et huile d’olive, elles constituent avec le tourisme, qui représente 15 % du PIB, les principales ressources du pays. L’industrie est peu développée. Au quatrième trimestre le PIB s’est contracté de 7 %.

 

À l’austérité qui lui est imposée la finance n’y croit pas. Comment pourrait-elle rembourser ses créanciers, c’est évident. Ou peut-elle aller dans le serrage de vis de ses citoyens ? Sans argent et sans travail comment peut-elle rembourser sa dette, si la consommation n’y est pas. Dans le chaos ou elle se trouve, le tourisme est perdu pour longtemps.

 

Quelle fierté pour le conservatisme Européen de voir ce malheureux peuple soumis depuis plus d’une année à des plans d’austérité qui ne font qu’accroître leur misère, comme s’il ne savait pas que la Grèce comme d’autres pays sera condamnée tôt ou tard à sortir de la zone euro avec une forte dévaluation du drachme puisqu’elle retrouverait ainsi sa monnaie d’avant l’euro, mais pas avec la même valeur internationale qu’avant. Ce serait un lourd handicap pour ses importations, mais un avantage certains pour ses exportations. Elle devrait aussi réduire ses dépenses militaires et combattre la fraude fiscale, et prendre des mesures pour que les erreurs commises dans le passé soient rectifiées. Cette fraude dont sont fiers les plus aisés, qui votent à droite, doit être jugulée.

 

La politique Européenne, pour ceux qui n’ont pas encore comprit est le reflet du conservatisme qui dirige froidement cette Europe qui ne tient plus qu’à un fil. La plupart des pays qui composent la zone euro ont soit leur cotation dégradée par les Agences de notation, soit sont mis sous influence négative par l’Agence Moody’s. Ou est l’humanité dans ce conservatisme de l’argent ?

 

Une oligarchie politique Grecque pillant la société.

 

Le problème est la faillite ou le plan d’austérité, le choix est cruel pour le parlement. Mais le résultat est quasiment le même quelque soit la décision. Un refus et plus d’argent, il est au bord du gouffre. Soit il saute, soit il prend le pont en espérant que de l’autre coté du gouffre ça ira mieux.

Alors c’est 100.000 manifestants, 80.000 à Athènes, 20.000 à Salonique la seconde ville du pays qui attendaient le vote pour faire tout exploser. Selon Georges Contogeorgis, les manifestants ont le sentiment qu’on leur impose un plan d’austérité totalement injuste et antidémocratique. Ce que l’Europe ne comprend pas, c’est que la crise Grecque n’est pas la conséquence de la crise des marchés européens. Bien au contraire, l’économie Grecque n’a été que peu exposée à la crise. Au fond, c’est l’État grec, qui est entièrement responsable de la crise, un État converti en partitocratie qui se comporte en dynastie, source Le Point.fr.

 

 

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On se croirait en mai 68 à l’annonce de nouveau plan d’austérité. Des gaz lacrymogènes, des cocktails Molotov, des pierres. «Ils nous ont attaqués alors que la manifestation était pacifique, explique une jeune actrice sans emploi. Ils arrivaient de trois endroits différents en lançant des produits chimiques sur la foule. Des gens étaient à terre». «Est-il possible d’imposer ces mesures à coups de gaz lacrymogènes ? Elles n’ont pas reçu le vote du peuple Grec». «A bas la dictature du monopole de l’Union européenne». Il est maintenant certain que si le Merkozy avait permit le référendum que proposait Georges Papandréou, voir, Grèce un souffle de démocratie et c’est la panique, cette situation ne serait pas arrivée. Il ne fallait surtout pas consulter le peuple, la peur de ne pouvoir faire ce qu’ils voulaient de ce pays.

 

Le bilan, plus de 120 blesses et 45 bâtiments endommagés. Le but de ce plan c’est 130 milliards d’euros d’aide mais, il faut affamer son peuple. Que doivent penser les dirigeants Européens devant ce désastre, on ne les entend pas. Pour Alain Juppé «la Grèce a pris des engagements, elle doit rembourser». Pour François Baroin, «à mi mars si la Grèce ne peut pas rembourser, elle n’a plus d’argent, elle doit réformer».

 

Les images ont fait le tour du monde. Elles laissent présager pour d’autres pays des affrontements du même ordre, l’exemple est donné. On ne peut que condamner ces violences, elles n’apportent rien sinon encore plus de misère. Seulement, il ne faut pas mettre son peuple dans cette situation. À la colère des manifestants, s’en suit le désespoir, qui mine ensuite toute possibilité de croissance, il faut vivre avec ce qui reste.

 

La majorité des députés ont adopté le mémorandum par 199 voies sur 300, il conditionne le nouveau prêt, qui lui n’est pas encore effectif. La Grèce devra attendre, l’Eurogroupe a changé ses plans par ce qu’il veut que les réformes soient mises en œuvre.

 

C’était dans le chantage à la banqueroute, à la marginalisation et à la sortie de l’euro que le premier ministre a demandé aux parlementaires de voter ce plan. Il a eu le soutien des deux grands partis gouvernant la Grèce en alternance depuis 1974, le Pasok, socialiste, et la Nouvelle Démocratie, droite. Mais plus de quarante députés ont refusé d’obéir à la consigne de leur parti et ont été exclus de leur groupe.

 

«Nous sommes déjà en faillite. Qu’au moins on nous laisse choisir notre propre banqueroute, pour que l’on puisse garder le respect de nous-mêmes. Notre problème, ce n’est pas l’Europe, c’est notre classe politique» expliquait un des manifestants.

 

Un peuple sans espoir est un peuple à la dérive, il faut donner aux Grecs de l’espoir, le problème est comment ? Pour cela, il faut un changement politique en Europe. François Hollande s’inscrit dans ce changement. Faut-il encore qu’il apporte de bonnes solutions, et qu’elles soient adoptées par les partenaires Européens. Son programme repose sur la croissance, «s’il n’y en à pas nous ne réduirons pas nos déficits, et donc nous aurons toujours le problème de la dette. Je me battrais au plan Européen pour qu’il y ait de la croissance a-t-il annoncé» sur BFMTV. Il préconise «les euros obligations qui sont une mutualisation de la dette, ce qui aurait pour conséquence des prêts à taux réduits», ce que refuse le Merkozy. C’est donc un clivage droite et gauche qui se creuse encore plus, avec la Grèce comme objet de discorde.

 

 

Egypte : Lorsque un match de football se termine dans le chaos…

Cela devait être un moment très agréable pour tous les Egyptiens. Un match de football entre le club phare Al Ahli et un club local Al-Masry. Le stade était rempli de supporters. L’excitation était à son comble et tout le monde s’en donnait à coeur joie dans les gradins.

Mais voilà, l’issue de cette rencontre sportive ne fut pas du goût de tout le monde. En effet, personne n’aurait imaginé une seule seconde que le club local allait battre à plate couture le club phare… par trois buts à un !

Les hostilités ont soudainement éclatés entre les supporters des deux équipes de foot. Sans savoir pourquoi ni comment, des projectiles ont commencé à valdinguer partout dans les estrades et sur le terrain. En très peu de temps, l’ambiance bon enfant s’est considérablement dégradée. Les supporters se tapaient dessus et certains ont même investi le terrain afin d’en découdre avec les joueurs ! Ces derniers ont donc dû courir à toutes jambes afin de sauver leur vie…

 

 

 

Même si les forces de l’ordre égyptiennes sont vite arrivées sur les lieux, le mal était fait. Plusieurs personnes y ont laissé la vie… Aux dernières nouvelles, elles seraient au nombre de soixante treize. C’est donc un véritable déchaînement de violence dont la cause  reste encore inconnue. Le fait qu’il n’y ait pas assez de dispositifs de sécurité est déplorable et triste. C’est pour cela que le championnat de football a été suspendu. Le pays aura bien du mal à comprendre une telle tragédie et une telle explosion de violence.

Les Frères Musulmans ont élevé la voix afin d’accuser les partisans de l’ancien président Moubarak. Ces derniers seraient à l’origine de ce chaos sur le terrain. Mais comment dénouer le vrai du faux ?

Comment parvenir à comprendre une telle chose ?

De nombreuses personnes sont mortes alors qu’elles ne voulaient que passer un bon moment… Triste époque où tout se règle par la violence et le chaos…

 

Roumanie : chute du mur de l’argent ?

Ne rêvons pas trop… Après la chute du mur de Berlin, au siècle dernier, celle du mur de l’argent n’est pas déjà en cours en Roumanie. Mais depuis des mois, et surtout depuis le 14 janvier, et à présent malgré un froid glacial, la société civile roumaine ne cesse de manifester, contre l’austérité, certes, mais aussi les croissantes inégalités. Cela pourrait-il préluder à la démolition d’un mur de l’argent en Europe ?

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