On l’a bien vu à la Conférence Mondiale de Durban sur le climat, rien n’avance en la matière.
La crise a grossi la file d’attente des chômeurs et l’environnement n’est plus une priorité. La priorité est de faire de la croissance et créer des emplois. En plus, chaque nation se replie sur elle même, l’égoïsme reprend le dessus sur les causes mondiales. On le voit en Europe avec la crise, la coopération entre les pays est devenue difficile et c’est encore plus vrai pour des grandes causes mondiales comme le climat.
Mais pourtant la crise est due aussi par la crise d’un modèle de consommation. Mais le fait de passer vers un autre modèle moins frugale coûtent le plus souvent plus chère!
Ainsi il faut trouver des investissements mais la crise assèche aussi les sources de financement. On manque de moyen ! La France, par exemple, a renoncé à subventionner les panneaux solaires parce que c’est une énergie qui revient à 2 à 4 fois plus chères que le gaz. Du coté des gros pollueurs comme la Chine, l’Inde, les Etats Unis…, on note globalement des progrès!
Par ailleurs, Pékin est devenu pionnière dans les énergies renouvelables. Mais il reste les pays pauvres du globe et les pays riches devaient donner 100 milliards de dollars pour aider: l’idée de la taxe sur les transports aériens et cargos était une idée même si le compte ni est pas! L’échec de l’écologie mondiale depuis Kyoto, vient plutôt d’un manque d’argent que d’un manque de technologie efficace et rentable.
Les alternatives n’existent pas!
Où sont passé les technologies propres et pas chères? Plutôt que de miser sur des limitations volontaires, il aurait fallu multiplier par 10 ou 50….des nouveaux moyens de technologies vertes. La lutte pour l’environnement sera gagnée lorsqu’on pourra remplacer la voiture par une propre et pas chère! Ce n’est pas pour demain!