FRANÇOIS HOLLANDE ?

analyse d’une anaphore :

 

je ne serai pas le chef de la majorité (donc de rien du tout), je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l’Élysée (mais dans un autre lieu).

je ne traiterai pas mon Premier ministre de collaborateur. (collabo, comme Mitterrand ?)

je ne participerai pas à des collectes de fonds pour mon propre parti, dans un hôtel parisien. (Je n’en aurais pas besoin puisque je piquerais directement dans la caisse sans vergogne)

je ferai fonctionner la justice de manière indépendante, je ne nommerai pas les membres du parquet alors que l’avis du Conseil supérieur de la magistrature n’a pas été dans ce sens. (je le ferais par personne interposée pour ce ça ne se voit pas)

je n’aurai pas la prétention de nommer les directeurs des chaînes de télévision publique, je laisserai ça à des instances indépendantes (de moi, mais pas de mes collaborateurs oups, de mes sbires, zut de mes cireurs de pompes).

je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire (la preuve avec mes histoires d’obsédé sexuel).

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Femme moderne : Un nouveau visage

A l’heure actuelle, avec la palette de loisirs qu’offre notre société, l’évolution des moeurs , et la législation du travail quant à l’égalité des hommes et des femmes, il convient, tant pour la mère de famille que pour la célibataire attendant son prince charmant, de gagner du temps pour profiter d’avantage de la vie et de ses plaisirs.

Les conflits mondiaux, les problèmes financiers, les préoccupations de santé hantent le quotidien de la femme moderne, si bien qu’elle se réfugie, lorsqu’elle le peut, dans le réconfort d’une séance chez l’esthéticienne  , chez le coiffeur, chez la manucure, ou dans les magasins. Flamber une partie de sa paye en quelques heures, ça soulage, on se sent plus légère, on se fait plaisir.

Oui mais voilà…Le temps passe vite, et on court après les minutes, les secondes pour remplir un maximum sa journée tout en se vidant la tête.

Aujourd’hui, le rythme de vie de la femme est profondément différent de celui de nos anciennes. La femme 2012 est indépendante, elle dit ce qu’elle pense et fait ce qu’elle veut…On est bien loin de l’image selon laquelle la femme , après une semaine de 45h de travail passe ses dimanches à aller au marché, faire des lessives, repasser, repriser les chaussettes de monsieur, lui faire la popote, veiller à ce que les enfants aillent bien et surtout à ce qu’ils se comportent bien. Avec l’avènement de tout un pan de technologie, c’est , certes, un grand nombre de principes de base qui s’étiole, mais il fait gagner du temps, et c’est ce que nous voulons toutes.

On déteste perdre du temps, on râle dans les files d’attente au supermarché alors que la pauvre hôtesse de caisse fait ce qu’elle peut pour nous faire gagner du temps. Et c’est l’avènement, un peu contradictoire , du fast well being. Les grandes marques de la beauté ont bien saisi cette évolution. La femme moderne est dynamique. Elle soigne ses angoisses par la "shopping therapy". Ainsi, Sephora multiplie les services en magasin. Après les make-up bars, et les nails bars, l’entreprise se dirige vers la styling bar. C’est le service du brushing express. La femme cadre qui aime s’amuser peut ainsi, au sortir du boulot se faire une beauté en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire et démarrer sa deuxième journée ,celle de la femme non plus laborieuse, mais sociale. (source: le dernier magasine LSA que j’ai survolé à ma pause déjeuner)

La femme moderne est donc plus féminine que jamais, au risque d’en oublier le plaisir que l’on ressent à s’occuper de nous mêmes. Mais "Madame 2012" n’est pas que cela. Forte des humiliations passées, forte des a prioris, des préjugés qui découlent de l’expression" sexe faible", la femme feminine devient à l’extrême la femme féministe extrémiste, "sextrémiste", même, aux dires d’une certaine presse. Un exemple? Le mouvement Femen, mouvement féministe ukrainien crée en 2008 luttant contre le patriarcat et la dictature. Un mouvement de femmes crée par les femmes et pour les femmes, qui ne recule devant aucune espèce de résistance passive pour faire entendre son opinion sur les viols, et le dominat masculin.

Ainsi ces femmes, de tous horizons, ont déambulé récemment sur Paris à moitié nues et couvertes de slogans pour s’opposer à la justice qui acquittait les auteurs de viols collectifs.

On peut également citer le groupe féminin russe se rebellant contre le despotisme de leur président…

La femme 2012 est l’aboutissement de l’évolution de la femme . A travers les âges , les époques, les grands changements ,il y a toujours eu une femme qui a fait bouger les choses, ou des femmes qui, perclues par la honte ne se sont pas débinées par peur du qu’en dira-t-on.

On se souviendra des femmes tondues pendant la guerre, par exemple, femmes humiliées et spoliées. On se rappelera les années 1960 avec le scandale américain généré par la noire américaine Rosa Lee Parks qui refusa de donner son siège dans le bus à un blanc tant elle était fatiguée… Refus porté devant les tribunaux qui changea ostentatoirement la politique ségrégationniste des Etats-Unis.

Plus récemment, les actions de Lady Diana, et celles de mère Thérésa, les lois estampillées Simone Weill, les grèves sur le tas dans les anciennes manufactures. La femme n’est plus celle décrite dans la famille des "barbapapas", qui file la laine, coiffe ou donne à manger au bébé. Elle est multiple, elle a conscience qu’elle porte la douleur, qu’elle doit la subir et se battre au quotidien pour ne pas se laisser dépasser.

A nous, mesdames… 

Et si on apprenait à sourire?

Je trouve que les gens sont de moins en moins souriants… Vous allez me répondre que c’est à cause de la crise, l’inflation, la diminution du pouvoir d’achat, du surmenage, du stress,…

En effet, on est tout le temps en train de courir, entre le boulot, les courses, les enfants, la maison…

Une course effrénée après le temps, chose qui nous rend plus fatigués, stressés, plus irritables, chose qui peut parfois rendre les rapports humains assez tendus, notamment au travail.

On devient même plus vulnérable face aux maladies y compris la dépression.

 

Or, des études ont montré que le bonheur, le fait d’être heureux, d’être optimiste permettait de vivre mieux et plus longtemps.

Et le fait de sourire nous met tout de suite de meilleure humeur. 

Essayez de sourire et de penser à des choses déprimantes en même temps. Si si essayez! Eh bien, vous n’y arriverez pas! Car sourire nous met dans un état d’esprit positif, on ne peut sourire et déprimer en même temps!

 

 

 

En fait, sourire est un état d’esprit.  Ce n’est pas parce que l’on sourit que notre vie est parfaite et dénuée de tout problème. Mais le fait de sourire est une façon d’aborder la vie avec optimisme, confiance et courage.

Certes, le fait de sourire ne règlera pas vos factures ou vos impôts. Néanmoins, il ne vous coûtera rien de plus, au contraire, il rehaussera votre moral.

 

 

 

De plus, sourire nous rend sympathique et attirant. Inconsciemment, nous irons plus facilement vers une personne souriante que vers une personne au visage fermé et aux sourcils froncés.

Aussi, le fait de sourire nous embellit. Pourquoi s’en priver?

 

Quand on sourit, on se sent tout de suite moins stressé, plus détendu, on se sent mieux mentalement et physiquement.

 

Egalement, sourire nous permet d’être en meilleur santé, car moins stressé, moins fatigué, moins tendu physiquement, on dort mieux. Ceci grâce à la libération d’endorphines, calmant naturel et à la stimulation du système immunitaire.

 

Alors, vous hésitez toujours à sourire?

 

 

 

 

 

 

le chat du Bengale : un solitaire dans la jungle


 

De la taille d’un grand chat domestique, il est comme lui un excellent chasseur et grimpeur. Différence notable, le chat du Bengale est également bon nageur. Naguère très répandu de l’Inde aux philippines en passant par la Chine, il a été massacré pour sa fourrure et a failli disparaître, victime de sa beauté.

 

Celui qu’on appelle également chat léopard a de nombreux cousins, eux aussi hôtes discrets de la jungle mais aucun n’atteint la perfection de sa robe mouchetée aux tons chauds, ni la finesse de son masque  dessiné au pinceau. 

Toujours à cause de sa beauté, on a essayé de l’apprivoiser, mais comme la plupart des animaux sauvages, le chat du Bengale faut un piètre animal de compagnie et les amateur de félins en mal d’originalité ont presque tous fini par s’en séparer. Résultat : il fut pensionnaire de zoo  assez prisé avant de se voir supplanter par des félins plus imposant comme le tigre. 

A l’état sauvage, il n’en existe pas moins de six sous-espèces dont la couleur et la densité du pelage varie du jaune doré au roux vif et au gris argenté selon les régions. A la chasse d’autrefois a succédé une menace encore plus redoutable : la déforestation. Bien que capable de s’adapter  à divers milieux à condition d’y trouver de l’eau, le chat du Bengale en bon grimpeur se plaît dans les forêts denses et humides où abondent ses proies favorites, rongeurs et oiseaux.

Son comportement amoureux ? Comme la plupart des félins, ce forcené du célibat ne recherche la compagnie de ses congénères que pour le bon motif. Lorsque la femelle entre dans la période amoureuse, les mâles se rapprochent attirés par ses appels. Le plus ardent la suit à ses traces; épiant ses moindres mouvement.

Les petits naissent d’une gestation d’environs 2 mois, dans un trou d’arbre mort, dans une cavité ou sous les racines d’un arbre tombé. Ils ouvrent les yeux vers 10 jours, et atteignent leur maturité sexuelle à dix-huit mois.  A cet âge ils ont déjà quitté le giron maternel et ne peuvent compter que sur leur agilité et leur adresse de chasseur pour survivre. 

Libre, mystérieux et solitaire, le chat du Bengale aurait très bien put avoir sa place dans le "Livre de la Jungle"

Etes-vous « Nomophobe » ou « Technophobe » ?

 

Certaines études publiées récemment par différents pays, mettent en évidence que  beaucoup  d’entre nous deviennent accros aux nouvelles technologies et  ne peuvent concevoir leur vie sans  portable ou  Smartphone. A l’inverse d’autres personnes sont allergiques à ces technologies les considérant comme une forme d’aliénation et ressentent de l’angoisse face au progrès. Et vous qu’en pensez-vous ?

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le tempérament du cheval

 Le terme de tempérament se réfère à la nature d’un cheval, à son attitude à l’égard de la vie et a la façon dont il réagît au monde extérieur. Comme les hommes certains chevaux sont faciles, tandis que d’autres ont mauvais caractère. 

L’apparence et le comportement d’un cheval donnent une bonne idée de son tempérament. Un air éveillé, des oreilles pointées et des yeux à l’expression calme sont autant de signes d’une nature franche et amical.

Des oreilles couchées, un regard méchant ou furieux, des naseaux légèrement relevés et une queue qui a tendance à battre l’air dénotent au contraire une nature vicieuse.

Tous les chevaux peuvent cependant avoir des sautes d’humeurs, et c’est donc sur leur apparence et leur comportement habituels qu’il faut se fonder pour juger leur tempérament.

L’adjectif fougueux s’applique à des chevaux vifs et prompts à se mettre en action, mais ces qualités s’accompagnent souvent aussi de nervosité et d’émotivité. On emploie généralement ce terme pour qualifier des chevaux de sang comme l’arabe ou le pur sang. Pourtant les choses ne sont pas aussi simples. 

Il existe en effet des races locales, des cobs et même des races lourdes au tempérament fougueux et nerveux et des chevaux de sang doux et dociles. Dans ce cas, le tempérament est plus une question d’hérédité et de caractère que de race.

Les étalons ont généralement un caractère plus difficile que les hongres et les juments. 

Donner à un cheval des conditions de vie qui lui déplaisent peut faire de l’animal le plus doux, une bête nerveuse voir agressive. 

Le cheval : Le plaisir de se rouler

 

 

Il est difficile de comprendre pourquoi les chevaux aiment tant se rouler. Leurs autres occupations, manger, boire et dormir ont chacune une fonction manifeste, faciles à saisir. Se rouler présente pour eux un attrait particulier, mais ils doivent apprendre qu’il y a un temps et un lieu pour chaque chose. Ils ne doivent jamais se rouler lorsqu’ils sont au travail.

Une roulade sur de la terre sèche sert à maintenir propre la robe d’un cheval. Une poussière fine pénètre dans ses poils et en absorbe l’excès de graisses. Lorsqu’ils viennent d’être douchés, beaucoup de chevaux se sentent mal à l’aise et éprouvent le besoin de se rouler pour se sécher. Les roulades découragent aussi les parasites, soulagent de démangeaisons inaccessibles qui surviennent parfois après le travail. Se rouler dans la boue est nécessaire aux chevaux vivant dehors. Une couche de boue séchée les protège ensuite du froid. 

Les chevaux aiment souvent se rouler par simple plaisir. Ils se laissent choir avec un grognement de satisfaction dans le sable doux, dans le cours des ruisseaux ou dans une mare de boue. 

Quelques chevaux se roulent pour se débarrasser de leur cavalier s’ils n’ont pas l’intention de travailler. Ils peuvent se coucher et refuser de bouger ce qui est très rare.

Les chevaux vivant à l’écurie doivent avoir la possibilité de se rouler à l extérieur après le travail. Si on ne la leur donne pas, ils peuvent le faire dans un lieu trop exigu, et se coincer ou se blesser. Un cheval qui s’est déjà trouvé immobilisé de la sorte peut se souvenir de sa mésaventure et répugner à se coucher de nouveau lorsqu’il se trouve à l’ intérieur. 

Un terrain d’exercices ou une carrière sont les meilleurs endroits où lâcher un cheval pour qu’il puisse se rouler avant de rentrer. Le sol du manège convient aussi aux roulades pour autant que les matériaux qui le composent tels que sable et copeaux puissent être facilement brossés. 

Il est extrêmement dangereux qu’un cheval monté ou attelé se roule. Le poids d’un cheval ou d’ un poney est tel que s’il se roule sur vous, vous risquez de vous casser quelques choses et d’abîmer votre matériel. 

Vous devez donc tout faire pour empêcher le cheval de se rouler lorsqu’il travaille. Aussi est il primordial de veiller à certains signes avant coureurs.

Quand ils s’apprêtent à se rouler, la plupart des chevaux s’immobilisent, baissent la tête pour inspecter le sol ou l’eau puis commencent à gratter d’un antérieur. Ensuite il s’effondrent sur les genoux et baissent l’épaule sur le côté sur lequel il veut commencer à se rouler avant de se laisser aller au sol.

Si votre cheval semble s’intéresser au sol sans raison, laisser le l’inspecter mais conserver les rênes tendues bien au contact. Surveiller bien l’animal. Si il commence à gratter des antérieurs ou à fléchir les genoux; relevez lui la tête par quelques secousses sur les rênes en insistant du côté où il aimerait s’écrouler. 

S’il se roule pendant le travail grondez-le, il doit faire la différence entre le travail et le repos. Ne le frappez pas car il pourrait tenter de se redresser en catastrophe et se blesser. Ne le grondez pas une fois de nouveau debout. Il ne comprendrait pas ce qu’il a fait de mal sur le sol et serait troublé par votre comportement.

L’intelligence du cheval

Il est délicat de déterminer si un animal est intelligent ou non. Globalement, on peut dire que s’il est capable de s’adapter et de réagir positivement face à des situations inhabituelles, il possède une bonne intelligence. 

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Et si les hommes politiques étaient comparables à des singes ?

Le Matin rapporte les travaux du paléoanthropologue français Pascal Picq qui a écrit un livre dont le titre est «L’homme est-il un grand singe politique?», dans lequel « il fait un parallèle entre la politique des chimpanzés et celle des humains et démontre que les jeux de pouvoir des uns et des autres se rejoignent sur bien des points ».

 

Il nous apprend que pour atteindre les plus hautes sphères du pouvoir, les chimpanzés n’hésitent  pas à grimper dans la hiérarchie à coup d’Intrigues, de complots, d’alliances et d’agressions. (Ce matin en entendant le discours du Président-candidat d’hier à Lyon,  à la radio, je me disais que finalement c’était bien vu !) Dans son ouvrage, le paléontologue montre donc qu’il y a bien des similitudes entre la politique de l’homme et celle du singe !

 

 

 

(capture d’écran sur lematin.ch)

 

 

L’homme est sans doute un grand singe politique. Pour en être certain, il suffit de comparer les comportements des chimpanzés aux nôtres ! « Ils ont la même capacité que nous à préméditer leurs actions, à monter des coalitions ou à apprécier les rivalités. Et quand l’un d’eux a le pouvoir, il fait tout pour le garder. Certains sont tyranniques, d’autres sont démocrates ou courtisans. Comme chez l’homme, il y a chez les chimpanzés toutes les figures du prince Machiavel, où ne règne pas la loi du plus fort », déclare l’auteur du livre.

 

 

(capture d’écran sur lematin.ch)

 

 

Mais cela ne concerne que ce type de singe… Le chimpanzé est le seul « singe politique » avec l’homme… Les autres singes peuvent avoir des intrigues dans la relation entre dominés et dominants mais pas de comportement politique pour le pouvoir, selon le chercheur.

 

Le paléoanthropologue n’hésite pas à dire que les chimpanzés sont parfois de meilleurs politiciens que nos hommes politiques et je n’hésite pas à rapporter in extenso, ce qu’il écrit, sur un des nôtres… « Ces primates ne feraient pas des erreurs aussi grossières que celles de Nicolas Sarkozy. Dans une démocratie élective, le leader doit être à la hauteur de sa fonction, et ne pas répondre comme n’importe qui à quelqu’un qui l’insulte. Il doit en imposer. Ce qui surprend chez Nicolas Sarkozy, c’est son comportement agité, qui n’est, éthologiquement parlant (l’éthologie étudie les gestes et attitudes qui composent le répertoire comportemental, ndlr), pas commun chez un mâle dominant. En outre, sa façon de chercher continuellement un soutien, auprès d’Angela Merkel, par exemple, montre une certaine fébrilité » (Propos rapportés par le site suisse lematin.ch)

 

Dans son livre, le chercheur cite aussi un exemple avec Barak Obama…

« Quand Barack Obama s’adresse au président français par un «M. Sarkozy», celui-ci réplique avec un «Barack», négligeant la représentation de la fonction dans des circonstances officielles. Nicolas Sarkozy a voulu désacraliser sa fonction, mais il est tombé dans la vulgarité. C’est consternant de voir que ses communicants ignorent toutes les bases éthologiques et symboliques de la domination par les attitudes corporelles ».

 

L’auteur du livre est aussi très critique avec les communicants…

Il trouve notamment qu’ils édulcorent de plus en plus les discours qu’ils écrivent ! Car il s’agit pour les hommes politiques de faire le moins d’erreurs possible pendant la campagne pour garder l’image que les communicants leur ont préparée. Pour lui, il faudrait même les remplacer par des éthologues !

 

Il considère aussi que les discours des hommes politiques sont tellement médiocres qu’il ne fait plus de distinction entre les chimpanzés et les humains… avant d’ajouter : « personne n’est plus capable de proposer des projets permettant à une nation de se dépasser! Comme si nos démocraties ne pouvaient plus se réinventer. On revient à la politique des chimpanzés ». (Toujours d’après Le Matin)

 

Pour lui, « l’épouillage chez les singes » est comparable a l’échange de propos banals entre hommes dans une démocratie… Et de citer à l’appui l’exemple de la campagne présidentielle qui a opposé Jacques Chirac à Edouard Balladur. Il estime que si ce dernier était allé davantage au contact du peuple, il aurait certainement gagné ! Il trouve aussi que ces derniers temps, Nicolas Sarkozy s’est aussi à «épouiller», « en digne animal politique qu’il est ». Pourtant, contrairement à ce qu’on pouvait peut-être croire, ce dernier a ses faveurs. « Au jeu de l’épouillage, le candidat de droite, s’il évite la vulgarité et le populisme, a plus de chances que celui de gauche, trop intellectuel bien que sympathique », pronostique-t-il.

 

 

 

(capture d’écran sur le matin.ch)

 

 

Par contre, si l’homme  se comporte comme le singe dans certains domaines, il en est un ou le singe semble différent…  C’est celui de son attitude envers les femelles ! Chez les singes, « les femelles jouent un rôle majeur, même si elles n’ont pas toujours un accès direct au pouvoir »… Les hommes seraient donc plus « machos » que les grands singes !

 

Chez les bonobos, c’est encore plus marqué, les femelles sont dominantes… Elles s’imposent et parviennent a rompre des coalitions entre mâles en usant de leurs atouts…

 

 

 

 

(capture d’écran sur le matin.ch)

 

 

Alors oui « l’homme est un grand singe politique » ! Comme les chimpanzés, les hommes recourent aux complots, aux alliances, aux intrigues et ne reculent devant aucune stratégie pour atteindre le sommet du pouvoir !

 

 

 

 (capture d’écran sur le site matin.ch)

 

SOURCE / LE MATIN.