Officiellement en vente depuis le 28 avril sur Switch, Mario Kart 8 Deluxe n’est pas un nouveau jeu mais une version très complète du Mario Kart déjà sorti sur Wii U. Ce n’est pas qu’un simple portage avec des bonus, comme nous allons le voir. Continuer la lecture de « Mario Kart 8 Deluxe : plein de nouveau contenu sur Switch ! »
Étiquette : combat
Catch : Le duel entre BAMBIKILLER et Super MAKIA annoncé à Yaoundé
Dans une lettre formulée à l’intention de la Fédération Camerounais de Catch (Fécacatch), Heddi Karaoui, Champion du monde de catch de la World Wrestling Association annonce qu’il affrontera le champion d’Afrique de catch, Super Makia à Yaoundé.
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Jojo’s Bizarre Adventure : l’édition limitée qui aide les associations caritatives
Jojo’s Bizarre Adventure est un manga d’Hirohiko Araki datant de 1986 mais dont le succès ne faiblit pas car il est republié depuis peu. D’ailleurs, un nouvel animé inspiré de la troisième partie du manga sortira cette année. Cette grosse licence est donc logiquement adaptée en jeu vidéo, en exclusivité sur PS3, mais pas une simple adaptation. Bandai Namco Games voit les choses en grand et prévoit une édition très limitée que les collectionneurs vont s’arracher en raison de sa figurine très spéciale qui remet le "bling bling" à l’honneur !
DÉCOUVREZ JOJO’S BIZARRE ADVENTURE: ALL-STAR BATTLE’S EXQUISITE EDITION !
– Une édition spéciale très BLING !-
NAMCO BANDAI Games Europe S.A.S a annoncé que JOJO’S BIZARRE ADVENTURE: ALL-STAR BATTLE bénéficiera de son édition exclusive et très limitée, baptisée Exquisite Edition ! Ce nouveau jeu de combat, inspiré de la légendaire licence JOJO’S BIZARRE ADVENTURE, est développé par le célèbre studio japonais CyberConnect2, réputé pour la qualité et l’authenticité de ses adaptations d’animes en jeux vidéo.
Comme annoncé précédemment, JOJO’S BIZARRE ADVENTURE: ALL-STAR BATTLE proposera un mode Arcade embarqué ainsi que tous les rééquilibrages appliqués à la version japonaise après sa sortie ! Pour saluer cette adaptation exceptionnelle, NAMCO BANDAI Games Europe a décidé de créer une édition véritablement unique. Cette « Exquisite Edition » contient :
· Le jeu complet JOJO’S BIZARRE ADVENTURE: ALL-STAR BATTLE
· Un écrin exclusif
· Une figurine Swarovski aussi rare que somptueuse, composée de 6 000 cristaux Swarovski (taille : 17 x 18 x 11 cm, poids : 380 g)
D’ailleurs, une photo de cette rareté est disponible à cette adresse :
http://gamingway.fr/jojos-bizarre-adventure-edition-limitee-bling-bling-mais-caritative/
Cette édition exceptionnelle sera disponible en France en deux exemplaires seulement. La première sera attribuée au meilleur joueur de Jojo’s Bizarre Adventure à l’issu d’un grand tournoi qui aura lieu au mois d’avril. La seconde, quant à elle, sera mise aux enchères. Les bénéfices de la vente seront alors remis à une association caritative qui œuvre pour les enfants.
« Notre absolue priorité est toujours d’offrir un jeu de grande qualité à nos joueurs. Or avec JOJO’S BIZARRE ADVENTURE: ALL-STAR BATTLE, nous avons mis les petits plats dans les grands ! » souligne Hiroaki Ochiai, Senior Vice President of IP Strategy chez NAMCO BANDAI Games Europe. « NAMCO BANDAI Games est à l’écoute non seulement de ses clients, mais aussi de notre société. Voilà comment nous avons eu l’idée de créer une édition spéciale véritablement unique dont les bénéfices seront reversés à une association caritative. À notre avis, l’envergure légendaire de JOJO’S BIZARRE ADVENTURE en fait la licence idéale pour lancer une telle campagne et sensibiliser toute la communauté. »
On murmure que cette édition très collector coûte 2000 €, mais ce prix pourrait bien exploser très vite en raison du faible nombre de figurines éditées et de l’effet de mode dû aux éléments Swarovski. Surtout que cette édition devrait attirer les adeptes du luxe qui ne sont pas nécessairement fans de jeux vidéo !
Rendez-vous le 4 avril sur www.jojosbizarreadventure.fr pour tous les détails concernant le tournoi et la vente aux enchères !
Sortie du jeu le 25 avril sur PS3.
Interview : Hazem Awash et Samir Rebib – Shiness (PC)
On apprend donc que Chado, le héros de Shiness, est fortement inspiré de Tails car Samir Rebib est fan de Sonic. Le jeu est annoncé comme un RPG 3D orienté baston ce qui est une première dans le genre. S’il est prévu sur PC, c’est parce qu’il est plus facile d’obtenir des subventions pour cette plate-forme, mais l’équipe aimerait bien sortir le jeu aussi sur consoles. Même si l’équipe à le soutien de la région (le studio est basé dans le Nord), la société Enigami n’a pas encore d’existence réelle car elle est encore en cours de création. Malgré tout, Shiness est un projet ambitieux pensé pour une certaine complémentarité entre le jeu et le manga : pas besoin d’être fan pour y jouer, mais les fans y trouveront aussi leur compte en apprenant des détails supplémentaires sur la vie de leurs héros. D’ailleurs, certaines situations décrites dans le manga pourront aider à terminer certaines quêtes annexes dans le jeu.
Côté inspiration, Shiness est un mélange de jeux vidéo old school (l’ère Super Nintendo, les premiers Final Fantasy etc) et de manga (Yuyu Hakucho, Dragon Ball, Hunter X Hunter). Le but est de raconter une histoire qui mélange poésie et action sans trop se soucier d’un univers en particuliers. D’ailleurs, le village de Shiness fait fortement penser à celui d’Astérix, mais c’est un peu involontaire : Samir Rebib a subit les influences de ses lecteurs d’enfants et a créé un univers mélangeant tout ce qui lui plaisait alors.
Du côté technique, le plus gros challenge a été de modéliser les personnages en 3D pour que le chara design soit toujours respecté. L’équipe a aussi constamment revu sa copie car elle a appris, au fil du temps (le jeu est en développement depuis longtemps), à mieux maîtriser le moteur Unreal ce qui lui permet de refaire régulièrement certains éléments pour atteindre la perfection. Mais surtout, c’est permettre un lancement du jeu dans les temps et pour cela il faut communiquer plus autour du titre, lancer rapidement un site officiel. Mais cela dépend aussi de la sortie de l’épisode 1 de Shiness et de son succès. Le premier épisode sera gratuit et l’équipe compte sur les ventes de l’épisode 2 pour toucher enfin un salaire. Et même s’ils sont de Lille comme Ankama, font des jeux vidéo et des mangas, la comparaison s’arrête là ! On leur souhaite cependant le même succès.
La vidéo de l’interview :
Retrouvez la transcription complète de l’interview sur Gamingway :
Street Fighter II : Le monument de la baston ludique
S’il est un monument du jeu vidéo et particulièrement dans le genre très populaire des jeux de combat, il s’agit bien de la saga Street Fighter. Il s’agit sans conteste de l’une des plus longues séries de jeux de combat de l’histoire et indéniablement la plus populaire, aux côtés d’autres hits tels que Mortal Kombat.
Si le premier volet, Street fighter, a connu un succès d’estime sur les bornes d’arcade, le phénomène nait véritablement avec le deuxième épisode de la série, Street fighter II, sorti en 1991. Le principe est simple tout en étant d’une redoutable efficacité : Les meilleurs combattants de la planète s’affrontent au cours d’un tournoi. Le jeu est une révolution pour plusieurs raisons. La première est de l’ordre technique. En effet, Street fighter II est le premier jeu proposant aux joueurs de pratiquer ce que l’on nomme les combos, à savoir un enchaînement de coups spécifiques. Il en résulte une dimension plus stratégique aux différents combats ce qui en accroît considérablement l’intérêt.
Autre point fort de la série, et cela, dès le début de la saga, celui d’avoir su créer un univers propre et peuplé de personnages aussi mythiques les uns que les autres. Certains personnages de cette saga figurent au patrimoine mondiale des jeux vidéos tels que Ryu, le karatéka japonais ou encore le terrifiant Monsieur Bison, tyran implacable et tout aussi impressionnant au combat sans oublier Chun Li, Blanca, Sagat, Balrog, Ken, Dalshim ou encore le sumo Honda…
La saga Street Fighter II fait partie de ces jeux vidéo dont la notoriété et la popularité a dépassé le simple cadre ludique pour envahir les autres médias avec un succès global en dépit de quelques ratages notables.
Bien évidemment, étant issu du Japon, la saga Street fighter a généré de nombreux mangas et autres séries animés qui méritent une attention toute particulière. L’esprit du jeu y a été parfaitement restitué et pour les amoureux de mangas dont je fais partie, ces adaptations demeurent dignes d’intérêts.
Là où les choses se sont quelque peu gâtées, c’est notamment quand Street Fighter s’est vu avoir l’honneur d’être adapté à l’écran. Si le matériel d’origine avait toutes les conditions pour nous offrir une adaptation tout en couleur, le résultat final fut…. Comment dire, nanaresque.
Porté par Jean-Claude Vandamme dans le rôle du fameux Colonel Guile, le film est une sorte de bouillie filmique dans lequel à peu prêt rien ne mérite d’être sauvé. Des acteurs lamentables, un scénario ridicule et un sentiment de vide absolu durant une heure et demi ont rapidement fait de ce film l’une des adaptations les plus ratées de l’histoire du cinéma.
Oublié ce ratage total, la saga Street Fighter II n’a en fin de compte pas vraiment souffert de l’incompétence de l’équipe à l’œuvre. Quelques années plus tard, notamment avec l’arrivée de nouvelles consoles telles que la XBOX 360 ou la Playstation 3, un Street Fighter IV voit le jour. Sans pour autant abandonner son aspect deux dimensions cher au jeu d’origine, les graphismes utilisent désormais la 3D pour un résultat final extrêmement attractif.
Sans surprise, le jeu est un triomphe et atteste, plusieurs décennies après sa naissance, que le phénomène Street Fighter est toujours bien présent.
Mortal Kombat : Chronique d’une saga ludique à succès
Ma série d’articles sur mes jeux vidéos mythiques est aujourd’hui agrémentée d’un autre hit ludique qui a marqué mon expérience de joueur, il s’agit de Mortal Kombat. Il s’agit, pour ceux qui aurait passé leur vingt dernière année cachés dans une grotte, de l’un des jeux de combat les plus célèbres de l’histoire du jeu vidéo.
Ayant déboulé en 1992, le jeu Mortal Kombat est considéré comme une réponse à une autre œuvre relative aux jeux de combat sur console, Street fighter. L’une des originalités de MK à l’époque est de proposer pour la première fois non pas des graphismes dessinés comme c’est le cas notamment pour son concurrent, mais en faisant appel à de véritables acteurs digitalisés.
Ce rendu graphique est la première caractéristique qui fait de Mortal Kombat un jeu qui suscite une certaine curiosité. Néanmoins, l’élément qui a fait de MK un hit incontournable et mythique est sans conteste son extrême violence.
Loin de l’ambiance édulcorée et sans violence de jeu tel que Super Mario ou Sonic, Mortal Kombat se distingue par l’hémoglobine qui coule à flot durant les multiples combats. Cerise sur le gâteau, les fameuses Fatalities, terme qui désigne ces fameuses techniques qui consistaient à achever son adversaire grâce à des techniques aussi gore que jouissive (décapitation, arrachage de membres, crémation,…) a définitivement fait passer Mortal Kombat au statut d’œuvre culte.
Comme tout succès qui se respecte, la série Mortal Kombat s’est ainsi développé et a vu déferler sur le marché de nombreuses suites : Mortal Kombat 2,3,4,… Au fil des ans et des progrès technologiques, le jeu utilise, dès l’épisode 4, la 3D sans pour autant abandonner sa fameuse violence qui constitue la marque de fabrique du jeu.
Si la qualité de ces différents jeux est inégales, force est de constater que l’aura de la franchise parcoure les décennies avec le même engouement.
Preuve incontestable de l’engouement de la saga auprès des fans, en 1995 sort le film Mortal Kombat, réalisé par Paul Anderson et mettant en scène notamment Christophe Lambert dans le rôle de Raider, le dieu du Tonerre. Malgré les pronostics des critiques de cinéma, le film est un succès commercial retentissant. Une suite verra le jour deux ans plus tard mais demeura un bide grandiose.
En début des années 2000, la série témoigne d’un certain essoufflement du à une certaine lassitude des fans et un manque de renouvellement de la franchise.
Néanmoins, avec l’avènement des nouvelles consoles plus performantes, la série connait de nouvelles réussites notamment avec un magnifique Mortal Kombat vs DC Comics où il est possible de faire s’affronter des personnages tels que Batman et Superman contre Sub-zero et Liu Kang.
La franchise Mortal Kombat a encore de beaux jours devant elle.
Combat de coq dans l’hémicycle à l’Assemblée !
Le bras de fer opposant les défenseurs du mariage pour tous et les autres continue de faire rage au sein du gouvernement ! Ainsi, cet après-midi, alors que les députés effectuaient leur rentrée parlementaire, le ton a été donné concernant le projet de loi.
Henri Gaino, député UMP a pris la parole :
«La démocratie exige que le peuple lui-même ait la parole non que ceux qui le représente parlent à sa place. Quand on donne la parole au peuple, on ne recule pas, on se grandit»
Cette élocution fut accompagnée d’un grondement de la part de ses compagnons qui n’avaient de cesse de s’époumoner "Référendum, Référendum". Claude Bartolone a eu le plus grand mal à faire revenir le calme. Il a menacé de suspendre la séance si la révolte ne se taisait pas, chacun a le droit à son temps de parole.
«On ne peut pas continuer comme ça»
En réponse, Bruno Le Roux a pris à son tour la parole en s’indignant que l’opposition prône la démocratie dans de telles conditions…
«Assumez le débat plutôt que d’être dans un comportement infantile! A vouloir vous protéger derrière le peuple alors que vous n’êtes pas capable d’assumer vos responsabilités!"
Et bien le débat est fort mal engagé ! C’est à celui qui criera le plus fort dans toute cette histoire. De plus, et sans vouloir défendre la gauche que je mets au même rang que la droite pour le coup, pourquoi demander un référendum alors que si mes souvenirs le référendum concernant la Constitution européenne n’a jamais entendu la voix du peuple au contraire, malgré l’opposition du peuple, on a adopté cette fichue constitution ! Alors pas de leçons à donner. De toute manière, on se moque éperdument de ce que pense le peuple hormis lors des élections présidentielles !!!! Pour ne pas reprendre les paroles de certain de ce même parti d’ailleurs, la rue doit s’exprimer, mais ce n’est pas la rue qui gouverne !
Tous les coups sont permis, mais aucun ne se veut réellement défenseur de la voix du peuple, tout n’est qu’esbroufe et supercherie ! Les mémoires sont sélectives, le peuple pas dupe !
De plus, je ne vois pas les raisons pour lesquelles un référendum fait peur du fait que l’ensemble des médias s’accordent pour dire que les pro mariage homosexuel sont majoritaires ! Ah mais oui, crise oblige, on va bientôt nous servir la soupe du "ça coûte trop cher!" , là encore des économies à double vitesse, un prétexte !
Le combat de trop pour Laura Flessel.
Savoir arrêter sa carrière avant de mener l’ultime et impossible combat, c’est le lot de nombreux grands champions et l’élimination de Laura Flessel hier en huitième de finale de l’épreuve d’épée aux Jeux Olympiques de Londres le démontre une fois encore.
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Test Awesomenauts (XBOX LIVE, PSN)
La famille des jeux dématérialisés (il va falloir vous y habituer car, à l’avenir, il n’y aura plus que ça !) s’agrandit avec Awesomenauts, nouveau MOBA pour le XBOX Live et le Playstation Network. Choisissez votre camp, et venez vite combattre !
Commençons d’abord par une galerie d’imges (cliquez dessus pour les agrandir et soutenir l’article, merci) :
Moba, moba pas ?
Un moba (multiplayer online battle arena) est un jeu dans lequel les joueur s’affrontent par équipe de 3 en général dans des arènes spécialement conçues pour les combats en équipe. On a la lourde tâche d’assumer à la fois la défense et l’attaque.
Ainsi, Awesomenauts propose aux joueurs de choisir un mercenaire pour démolir la base adverse à l’aide de coéquipiers vaillants et combatifs !
Ah, le charme des années 80…
Les développeurs de Ronimo ont tiré leur inspiration dans les séries et BD des années 80 pour proposer un jeu en 2D coloré qui ne manque pas de charme et desservi par une bande son d’enfer ! Au choix : une grenouille, un caméléon, un cowboy, un spatio-combattant, un cerveau en armure ou un chimpanzé en jet pack ! Chacun personnage a un style graphique unique, un thème musical qui lui colle à la peau et un gameplay propre (attaque, furtivité, soin etc).
D’ailleurs, voici le thème musical de Froggy G, le batracien branché Hip Hop :
et celui de Yuri, le singe volant :
Un jeu vraiment plein d’humour !
Un gameplay pour tous les goûts
Basiquement, on est largué sur le champ de bataille à bord d’une navette et on en profite pour récolter un maximum de solaire (l’argent et l’expérience du jeu) puis on se rue sur le magasin pour débloquer les premières améliorations et capacités. Ensuite, on fonce combattre pour tenter d’affaiblir les ennemis et gagner quelques solaires de plus pour continuer à renforcer son personnage.
Le gameplay dépend fortement du personnage choisi : on peut privilégier l’attaque lourde, les soins, la furtivité, la vitesse, la défense… Il faut bien choisir les améliorations avec lesquelles on jouera (parmi un large choix) car plus elles sont puissantes et plus elles sont chères, donc impossible à avoir en début de partie. Un choix tactique plus subtile que prévu !
Un contenu un peu maigre
Si le jeu est techniquement très agréable, les musiques plaisantes, l’humour déjanté et le gameplay réjouissant, en revanche pour 10 € on a un contenu famélique : seulement 3 arènes et 6 personnages. D’accord, le jeu est bien équilibré (qu’on gagne ou qu’on perde,monte quand même en niveau pour débloquer de nouvelles capacités) mais cela ne fait pas oublier qu’on aimerait plus de personnages et des cartes plus excitantes ! Le DLC peut venir combler ce manque, mais quand ? C’est dommage car, outre son côté MOBA (il faut aimer !) qui lui donne une grande répétitivité, il n’y a pas grand chose à reprocher à Awesomenauts ! On espère que les développeurs de Ronimo vont entendre les joueurs !
Un bon jeu pour les fans de combats en arène qu’il faut compléter rapidement pour en faire une référence incontournable !
Une petite vidéo de l’introduction magnifique suivie d’une partie entière (assez rapide avec une bonne équipe) :
Transformers Le Jeu qui vous fait détester les robots
(cliquez sur les images pour les agrandir et soutenir l’article, merci)
En 2007, Activision proposait aux joueurs de s’adonner aux joies de la destruction massive à l’aide de robots avec Transformers : Le Jeu, adapté du film de Michael Bay. Activision reconnaissait d’ailleurs à l’époque de la sortie de son jeu d’action que ce titre n’était pas un projet très ambitieux, cet aveu aurait dû mettre la puce à l’oreille des joueurs !
Un casting de choix…
Il faut reconnaître qu’on a la possibilité d’incarner aussi bien des Autobots que des Decepticons dans deux campagnes différentes (a priori) et que le choix des véhicules est large : voiture, camion, avion, tank… Bref, tous les gros robots qu’on aime bien sont présents et le jeu suit assez fidèlement la trame du film, cinématiques à l’appui. Autre point intéressant : les environnements sont destructibles et tout peut servir d’arme : arrachez donc allègrement arbres et panneau pour aller défier vos adversaires : c’est aussi original qu’inattendu ! Un menu alléchant, qu’on soit fan ou pas !
(n’oubliez pas de cliquer sur les images ci-dessous, merci par avance)
… Pour un jeu qui ne brille pas !
Je n’aime pas beaucoup dire du mal d’un jeu, par respect pour les programmeurs qui passent un temps fou à pondre quelque chose de correct, mais là il ne faut pas abuser ! La minceur du scénario du film et de la psychologie des personnages n’a d’égal que la pauvreté du gameplay du jeu. S’il y a bien deux campagnes dans Transformers, en réalité elles se résument toutes à combattre des robots dans des environnements destructibles. Malheureusement, le pauvre robot qu’on contrôle se traîne lamentablement, encore plus avec le moindre objet entre les mains. Il se coince un peu partout et doit sans arrêt se transformer pour tenter d’avancer sans trop de difficultés. Cependant, une fois changé en véhicule, la conduite s’avère énervante car cette dernière demande une trop grande précision !
Les affrontements sont brouillons et le système de combat mal pensé : l’arme de base, la mitraillette, reste plus efficace que les missiles. Le verrouillage cible aussi bien les ennemis que les passants, pas très utile quand on veut détruire rapidement les adversaires ! Un bogue fait aussi qu’un simple panneau s’avère une arme redoutable contre vos adversaires. La carte, censée guider le joueur rapidement vers son objectif, ne sert à rien ou presque ! Dans une mission en temps limité, il est assez désagréable de tourner en rond à la recherche de l’objectif alors que le temps défile rapidement !
Ne soyons pas mauvaise langue : si les campagnes Autobots et Decepticons se ressemblent sur la forme, les objectifs sont différents et la campagne Decepticons s’apparente à un Godzilla (ou Rampage) avec des robots. Souvenez-vous, les jeux où l’on contrôlait des monstres géants qui aimaient se faire des politesses dans des villes qui retournaient rapidement à la poussière ! La campagne Autobot en revanche permet moins de liberté de mouvement car dès qu’on fait un peu trop de dégâts la police nous pourchasse inlassablement, entravant un peu plus une progression déjà pénible !
On ne parlera même pas de la difficulté mal dosée (que ce soit à cause des problèmes de gameplay ou autre) et des graphismes déjà démodés pour l’époque (seules les cinématiques sont correctes) ! Bref, on n’a aucun plaisir à recommencer sans arrêt la même épreuve à cause d’un jeu mal pensé et mal fini ! Le joueur est amené à se poser sans arrêt des questions existentielles comme : pourquoi le véhicule n’arrive-t-il pas à grimper une côte loin d’être abrupte ? Ou encore : comment un robot aussi évolué peut-il se traîner aussi lamentablement sur une route plate ? Des questions qui resteront sans réponse !
Si Transformers Le Jeu avait un énorme potentiel ludique et commercial, tout a été gâché par des robots patauds et difficiles à manœuvrer. Mieux réalisé, ce jeu aurait pu s’avérer intéressant. Là, on perd vite patience et on n’a plus du tout envie d’y retoucher ! Un jeu à déconseiller fortement tant il s’avère indigeste pour votre console préférée !