Glorification de notre vénéré président..

    Au lendemain du six février (anniversaire du six février 1934, bien oublié aujourd’hui, mais moi, j’étais déjà dans le coup, même si je n’avais que cinq mois à peine), nous sommes, comme c’est étrange, le sept. Ce qui n’est pas rien ! La neige stagne. Le clair de lune est, pour tout dire, absolument lunaire. J’habite à une vingtaine de kilomètres au nord de Pamiers, ou Pamias dans la langue locale. Pamiers, sous-préfecture de l’Ariège, est également la plus grande ville du département. Ce pourquoi notre vénérable, et vénéré Président, a jugé bon d’y faire, un de ces derniers mardi, une, ouvrez le ban, une visite officielle, fermez le ban.  Il a causé, comme cela se fait, devant une assemblée de notables, avec déjeuner à la clé.  

Seulement voilà : quelques dizaines, ou centaines, selon que le point de vue soit policier ou journalistique, d’opposants paisibles (je veux dire sans casques, foulards, et autres armes par destination, comme on dit place Beauveau), se sont réunis derrière des banderolles pour exprime le sentiment de ras le bol que suscite la présence chez eux de l’indésirable. Une petite parenthèse : le maire de Pamias est une sorte d’UMP mais tout le reste des élus locaux appartient au PS ou à l’un ou l’autre de ses alliés.   

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