Pas facile de vendre une voiture en panne, ou accidentée. En effet, cela peut s’avérer être une véritable corvée, et trouver les acheteurs intéressés par ce type de véhicule est souvent plus compliqué que prévu. Continuer la lecture de « Revendre une voiture en panne : comment s’y prendre ? »
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5 métiers autour de la conduite de voitures
De nombreuses professions sont accessibles aux détenteurs du permis de conduire « véhicule léger ». On pense évidemment aux chauffeurs de taxi, mais d’autres professions sont envisageables pour ceux qui souhaitent faire de la conduite un métier à part entière. Dans cet article, nous tenterons de mettre en lumière 5 de ces professions moins exposées mais pourtant tout aussi intéressantes.
Chauffeur livreur
Sous cette appellation, on désigne celui ou celle qui assure la livraison ou l’enlèvement de marchandises au moyen d’un véhicule léger (inférieur à 3,5 t) à deux ou quatre roues. On confie à chaque chauffeur livreur la responsabilité d’une zone donnée (un département ou une grande zone urbaine). Il rentre chez lui tous les soirs. Il est responsable de l’organisation de sa tournée (et des itinéraires) du chargement de son véhicule jusqu’à la livraison chez le client. Il se doit également de posséder un bon sens relationnel car il se trouve en contact direct avec le client. Ce métier nécessite d’avoir les nerfs solides pour faire face aux imprévus et assurer la bonne gestion de la tournée dans les délais impartis. Avec le développement des services de livraison à domicile (grandes surfaces notamment), de très nombreuses entreprises font appel à ces services.
Chauffeur de VTC
Le sigle VTC signifie Voiture de Tourisme avec Chauffeur. Cette profession consiste donc à transporter des clients dans une voiture (le plus souvent un modèle haut de gamme). Attention toutefois à ne pas le confondre avec un chauffeur de taxi. En effet, les législations encadrant ces deux métiers ne sont absolument pas les mêmes. Ainsi, la prise en charge d’un passager dans la rue (maraude) n’est pas possible pour un VTC. Les contacts et les prises de rendez-vous entre clients et VTC s’effectuent à travers des applications internet ou smartphone. Le montant de la course se trouve de ce fait défini à l’avance. D’un point de vue statutaire, le chauffeur de VTC peut être son propre patron ou être salarié pour une société. Les clients attendent d’un chauffeur de VTC une bonne présentation, un service impeccable et une bonne connaissance des zones dans lesquelles il officie.
Convoyeur de véhicules
Ce métier consiste à acheminer des véhicules sur différents points de vente. Cette opération vitale pour de nombreuses concessions ou mandataires automobiles doit se faire de manière sécurisée, en respectant les délais impartis et parfois même en grande quantité. Pour répondre à ce besoin croissant, des sociétés de convoyage ont vu le jour. Elles recrutent et sélectionnent avant tout des profils de conducteurs expérimentés. Les plus jeunes auront donc du mal à correspondre à ces critères et devront sans doute acquérir de l’expérience dans d’autres métiers avant d’être en capacité de postuler. Certaines de ces sociétés se spécialisent également autour d’un type de véhicule en particulier comme les voitures du luxe ou d’exposition par exemple. Une expérience dans l’un ou plusieurs de ces domaines particuliers donnera donc un atout supplémentaire à tous les futurs postulants.
Chauffeur de taxi animalier
Àl’image d’un taxi plus classique, cette profession désigne le transport d’un ou plusieurs animaux (à l’exception des animaux blessés qui sont pris en charge par un service particulier). Il répond ainsi au besoin des maîtres qui n’ont pas la possibilité d’effectuer par eux-mêmes le déplacement de leur animal. Pour exercer ce métier, il est impératif d’être titulaire du certificat de transport des animaux vivants (TAG) et de posséder un véhicule adapté à cette activité. Un agrément de transport doit être ensuite délivré par les services du Ministère de l’Agriculture. Le chauffeur définit lui-même les animaux qu’il prendra en charge (le plus souvent des chats, chiens, poissons mais aussi des oiseaux ou même des chevaux).
Moniteur d’auto-école
Le moniteur d’auto-école (ou enseignant de conduite) a la responsabilité de former ses élèves aux subtilités du code de la route. Son enseignement se divise en une partie théorique en salle et une autre pratique en conditions réelles. Il doit adapter le contenu de ces deux parties en fonction des capacités et des savoirs de ses élèves. Il veille également au bon accueil des nouveaux « apprentis » (constitution de dossier), gère le planning des leçons et les inscriptions aux examens théorique et pratique pour les candidats qu’il considère comme prêts. Le moniteur d’auto-école doit posséder d’excellentes aptitudes au relationnel, une bonne résistance à la fatigue et au stress. En effet, il adapte ses journées de travail aux heures de disponibilité de ses clients (de 8 heures le matin à parfois 20 heures le soir) et travaille souvent dans les grandes villes.
Salon de Genève 2015 : du 5 au 15 mars 2015
Si le salon de l’Automobile de Paris reste un événement clé pour les constructeurs, en Europe, le salon de Genève attire également, chaque année, de nombreux visiteurs. Riche en nouveautés, cet événement devrait à nouveau rencontrer un vif succès en 2015, compte tenu des nombreux nouveaux modèles attendus ces prochains mois.
De la très classe nouvelle Citroën DS5 (revue et corrigée dans un esprit "haut de gamme" particulièrement séduisant, photos ici) à la fantasmée Alfa Roméo "Giulia" (nom de code non officiel), en passant par les arrivées en Europe de plusieurs modèles de la prestigieuse marque Infiniti, il devrait y en avoir pour tous les goûts…
Mais de nombreux regards seront également tournés vers les constructeurs de prestige tels Ferrari, Mercedes, Aston Martin, Lamborghini, Maserati ou encore Porsche, qui préparent une foule de modèles inédits survitaminés. Nous pensons notamment, pour ne citer qu’elle, à la très séduisante Ferrari 488 GTB…
Rendez-vous dès le 5 mars 2015, à Genève !
Et si l’homme… Remplaçait le robot ?
A une époque où la technique a tendance à dépasser l’homme, où la robotique remplace les ouvriers, il est bon de signaler quand le phénomène inverse se produit.
Je me souviens dans les années 1980 lors d’un stage technique chez automobiles Peugeot, d’avoir assisté à la mise en route de la première chaîne entièrement robotisée, dans l’atelier peinture de l’entreprise.
Combien de salariés ont alors perdu leur poste, ou encore les plus chanceux et aptes à le faire, ont-ils été formés pour intégrer les équipes d’autres ateliers.
Eh bien sachez qu’un grand constructeur automobile japonais, Toyota pour ne pas le nommer, a décidé de remplacer les robots sur une centaine de postes de l’usine de fabrication des voitures, par des hommes !
Mitsuru Kawai, en charge du projet et de la promotion des savoir-faire au sein de l’entreprise a déclaré, je cite : "nous devons revenir aux bases, nous appuyer sur nos capacités manuelles et les développer"
Et les haut-responsables de rajouter que : "l’homme ne peut plus dépendre de la machine, qu’il doit la maîtriser et que cela ne peut passer que par la connaissance de la tâche effectuée."
On peut s’étonner d’un tel revirement dans un pays qui fait partie des plus robotisés au monde (après la Corée du Sud). On parle d’ailleurs de centaines de milliers d’emplois qui auraient été supprimés avec l’automatisation des chaînes de montage, dans divers secteurs et en particulier dans celui de l’automobile.
Bien entendu, cette expérience de retour à une main d’œuvre manuelle au sein de l’usine Toyota est expérimentale, mais selon les dires de la direction particulièrement concluante.
Quelques chiffres avancés, parlent de 10 % d’économie liée aux gaspillages sur la production de vilebrequins.
De plus, la chaîne de montage a été raccourcie.
Concernant les coûts de production des arbres de direction et châssis, ils auraient également été sensiblement réduits.
La bataille homme robot serait-elle engagée ???
(Sources antenne 2 et Libération)
La voiture entièrement automatisée, c’est pour demain !!!
Sous couvert d’économies de carburant, de pollution moindre et de diminution des accidents sur les routes, se dirige-t-on vers une fin des libertés des conducteurs que nous sommes ???
Il y a quelque temps, la société américaine INRIX a publié un rapport sur l’évolution du trafic routier en Europe.
Il en ressort que pour la première fois sur une période de deux années, les embouteillages sur les routes accuseraient une hausse conséquente.
On prétend également qu’en France en 2013, chaque automobiliste aurait passé de 35 à 47 heures, coincé dans des bouchons, dans les grandes agglomérations.
Ce qui fâche, ce sont les coûts exorbitants qui seraient selon les spécialistes, directement liés aux embouteillages. On parle pour le seul sol français de 5.9 milliards d’euros, soit 680€ par foyer.
Sans compter le manque a gagner pour l’économie française, imputable au temps d’immobilisation des conducteurs dans leurs automobiles.
Enfin les erreurs humaines liées à la conduite, seraient à l’origine de nombreux accidents routiers, mortels ou non (90 %).
C’est pour toutes ces raisons que les ingénieurs de grands groupes automobiles, ont caressé l’espoir fou, de créer des véhicules autonomes, visant d’ici une dizaine d’années à remplacer nos véhicules assistés.
Au salon de Genève, on hésite d’ailleurs pas à parler de "voiture branchée de demain"
Selon l’Américan Automobile Association (AAA), une économie annuelle de 300 milliards de dollars (218 milliards d’euros) pourrait être réalisée, si on automatisait en totalité le parc automobile américain.
Les voitures, plus intelligentes, pollueraient en outre beaucoup moins et la technologie électronique contenue dans leurs entrailles permettrait de s’adapter à nos habitudes, à savoir par exemple, calculer nos parcours répétitifs au plus court.
Il suffirait d’entrer des données dans l’ordinateur de bord, pour que le véhicule fasse le travail tout seul et même, cerise sur le gâteau, trouve des places de parking, se gare sans que vous soyez au volant et revienne même vous chercher à la sortie d’un lieu déterminé à l’avance !
Mais alors me direz-vous, je suis mauvaise langue ! Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Il faut vite se lancer dans ce projet audacieux et jeter au rebut nos voitures assistées !
Eh bien non… Il y a bien un hic et le voici…
Sous le motif de sauver 30.000 vies par an aux Etats-Unis, les autorités pensent ajouter aux voitures autonomes une puce de contrôle à distance (je dirais plutôt un mouchard électronique), qui permettrait d’intervenir à tout moment, pour freiner, accélérer si besoin est, adapter la vitesse au trafic, ou stopper purement et simplement la voiture, tout en lui interdisant de redémarrer.
Bien sur les autorités policières voient là un procédé efficace en cas de vol, ou de conduite dangereuse mettant en péril les autres usagers routiers.
Pour ma part en regroupant les fonctions, contrôle à distance, localisation GPS, entrée de données personnelles, etc, je vois se profiler à l’horizon un "flicage" total des automobilistes que nous sommes, une grave atteinte à la vie privée et un manque de respect de nos libertés publiques.
Tout déplacement de notre part, sortirait en effet de l’anonymat et pourquoi pas, nos données personnelles deviendraient-elles accessibles pour des finalités publicitaires ou commerciales.
Une porte ouverte à toutes les dérives !
Hélas, la machine est lancée et le système devrait être opérationnel dès 2018… Fort est à parier de toute façon, que là encore, on ne nous demandera pas notre avis.
(Sources rtflash.fr)
PAPY MAMIE ET LE PERMIS
"Allez, avance Papy…"
Qui n’a pas un jour formulé ou entendu cette exclamation de la part d’un automobiliste, ralenti dans sa course par deux petits retraités qui n’avancent pas, là, juste devant.
Papy et mamie sont de sortie et se promènent en auto, à leur rythme.
C’est un peu familier, bien sûr, mais au fond pas bien méchant.
La phrase avait commencé vivace crescendo "Allez, avance !" pour retomber, pianissimo, sur un "Papy" à l’intonation indulgente, ponctuée d’un soupir … résigné.
Car on le sait, les Papys et les mamies ne sont pas des as de la pédale d’accélération quand le feu passe au vert, ni des champions du créneau vite fait alors que toute une file attend derrière. Ils ont besoin de temps, ces gens d’un autre temps.
Mais qui sait s’ils n’ont pas une utilité spécifique, voire quelque mission à accomplir dans la jungle des conducteurs et des réseaux routiers ?
Enfermé et seul maître à bord dans sa voiture bunker, l’individu se laisse aller à toutes les régressions enfin devenues possibles, son "moi" filtre à travers les censures et le voici qui enfle et emplit l’espace, le moteur rugit, le capot turgescent s’allonge, se projette sur la route, rien ne saurait arrêter sa trajectoire orgastique sauf que… pof pof…le capot se recroqueville, le moteur s’étrangle, " mais qu’est-ce que…!"
Papy. Mamie. En auto.
Le ton baisse, on prend patience, on fait place, qui pourrait en vouloir aux gens âgés d’être vieux? Un peu d’Agapè dans un monde de brutes.
Mais justement, des associations et autres institutions bien pensantes à souhait veulent en décider autrement. Pour notre bien. Et notre sécurité.
Car les vieux sont dangereux. Vous ne le saviez peut-être pas ? Pour nous aider à en convenir voici qu’on nous donne en pâture les larmes de telle femme qui pleure son fils motard fauché à une intersection et telle autre qui a perdu son enfant renversé.
Les larmes d’une mère ça fait toujours fléchir, à défaut de réfléchir.
Car rien de sérieux pour étayer cette thèse du dangereux papy : on avance en guise de preuve quelques vagues statistiques, chiffres partiels énoncés à la va-vite, ni vu ni connu je t’embrouille.
Les statistiques en matière d’accident sont très complexes, il y a infiniment de facteurs à prendre en compte. Mais une chose est sure : les plus grands facteurs de risque en matière d’accident sont la jeunesse, les cadres, la colère, la vitesse, l’alcool et les stupéfiants. Cependant lorsqu’ils ont dégoté un coupable, les cerveaux formatés au sécuritarisme tous azimuts et au compassionnel institutionnalisé n’entendent pas lâcher prise aussi facilement et notez bien qu’ils feront entendre leur voix, quand bien même vous la trouveriez glaçante.
Haro sur les vieux, accusés de lenteur, suspectés de courbatures inadéquates, de vue chancelante, d’attention ramollie, de cœur fragile, d’Alzheimer. Place aux jeunes. Place au sain. Place au lisse. L’hygiénisme vaincra.
La Suisse. c’est beau la Suisse, c’est propre et tout, eh bien en Suisse les "personnes du troisième âge" se font contrôler tous les deux ans et sans protestation s’il vous plaît. D’ailleurs cette mesure est adoptée par d’autres pays européens, la France n’a plus qu’à s’aligner nous dit-on. N’en déplaise aux récalcitrants.
Et nos vieux… priés de rentrer chez eux, ils s’en retourneront alors, pour aller retrouver celle qu’ils voulaient oublier, une heure, juste une heure durant " la pendule d’argent, qui ronronne au salon, qui dit oui, qui dit non et puis qui les attend".
Waze … Le système GPS qui révolutionne le monde de la navigation !
TomTom, Copilot, Google Maps, Navigon, etc. Autant d’applications GPS prisées par nombre d’automobilistes et qui bien qu’elles se démarquent par quelques originalités, n’en ont pas moins quelques similitudes.
Pourtant en 2008 à Ra’anana, une ville située au nord de Tel-Aviv en Israël, des chercheurs ont conçu un système, cette fois totalement original, rapidement adopté par une grande majorité d’Israéliens.
Il s’agit de Waze, un GPS que l’on pourrait qualifier de social, comme certains réseaux bien connus tels que Facebook, qui mettent à contribution de façon bénévole les utilisateurs eux-mêmes.
Waze, fait partie des trouvailles les plus géniales en matière de système de navigation et voici pourquoi.
Premièrement, l’application est gratuite et a séduit entre 40 et 50 millions d’automobilistes, dont près de 2 millions en France.
Ensuite, ce sont les utilisateurs qui alimentent en temps réel les informations sur le trafic, qui viennent s’ajouter à celles déjà présentes dans le système.
Ainsi sur son mobile, le conducteur reçoit un signal émis par Waze, qui lui signifie la présence éventuelle d’un bouchon, tout en tenant compte de la vitesse des utilisateurs en route.
Immédiatement, aux vues de ces informations Waze suggère le trajet le plus court et en évitant le trafic trop dense.
Encore plus fort, toute carte routière sera établie en rapport avec le déplacement des voitures et signalera toujours en temps réel, les routes nouvelles, ou encore la présence de sens interdits récemment installés, comme c’est souvent le cas du jour au lendemain dans les grandes villes.
Inutile de dire que l’affluence permanente de nouveaux utilisateurs, permet d’établir avec une régularité déconcertante une cartographie des plus pointues !
Pour résumer, l’application Waze permet en plus d’éviter les bouchons, de savoir au jour le jour quelle station-service délivre le carburant le moins cher, mais également… De connaître l’emplacement des radars et autres barrages ou contrôles de gendarmerie !
C’est d’ailleurs cette dernière fonction, qui s’apparente à une épine plantée dans le pied des autorités…
En effet, il y a bien eu une loi de votée, interdisant l’utilisation des systèmes anti-radars en janvier 2012, visant les avertisseurs de type coyote, mais dans le cas de Waze, son évolution galopante échappe à toute possibilité de verbalisation, d’autant plus que ses adeptes sont pour la plupart anonymes et que les forces de l’ordre n’ont pas le droit de "fouiller" les iPhones et Android.
D’ailleurs, de grands constructeurs d’automobiles parlent déjà d’équiper en série certains de leurs modèles dès fin 2013.
Autant dire, que les "contrevenants" ont encore de beaux jours devant eux, car même si une bataille juridique était engagée, afin de limiter les fonctions de ce nouveau GPS au seul trafic routier, il faudrait des années et des années de procédure…
Les combats de géants ne sont jamais simples !
En tout cas, c’est certainement pour toutes ces raisons, que le géant Google, n’a pas hésité à s’offrir Waze pour la somme astronomique de 1,15 milliard de dollars, soit 862 millions d’euros, montant record pour l’achat d’une application mobile.
On peut penser que cet investissement, a été mûrement réfléchi et que Google doit bien avoir une idée derrière la tête, pour parvenir à faire des bénéfices supérieurs aux dépenses engagées.
Le nouveau "Facebook routier" serait-il né ?
(Le sujet de cet article m’a été gentiment suggéré par Zelectron)
Pas d’accord en vue dans le litige opposant Mercédès à la France !
Détroit, capitale de l’automobile est en faillite !!!
Peut-être est-ce parce que je suis issu d’une famille de garagistes que je m’émeus face au déclin de certaines usines automobiles, aux licenciements massifs des employés, aux fermetures de sites, à l’abandon des chaînes de montage…
Dans mes souvenirs d’enfance, je revois l’atelier de mon père et les plus de 20 mécaniciens s’affairant autour des véhicules de l’époque.
Il me semble encore sentir les odeurs de cambouis et du caoutchouc vulcanisé… Une époque extraordinaire je puis vous l’assurer.
La cessation d’activités d’usines qui furent pourtant autrefois le fleuron de l’industrie automobile, a provoqué en moi un immense sentiment de tristesse.
Lorsque j’étais un gamin, je rêvais devant les bolides vrombissant sur lesquels les metteurs au point, en blouses blanches procédaient aux réglages et discrètement je me glissais sur le siège passager, pour que le chef d’atelier m’emmène essayer le véhicule sur la route.
Le dessus des établis étaient décorés de calendriers coquins certes, mais également d’autres sur lesquels trônaient ces merveilleuses et imposantes voitures américaines…
Qui aurait pu présager que mon rêve américain à moi, à savoir les usines de construction des marques les plus prestigieuses de Détroit, Ford Chrysler, Général Motors, s’écroulerait un jour comme un vulgaire château de cartes…
C’est hélas ce qui se passe en ce moment, Détroit "Motor City" comme on l’appelait à l’époque héroïque, est morte…
Dans un communiqué le gouverneur de l’état du Michigan, Rick Snyder a officiellement déclaré la ville en faillite.
C’est en effet le seul moyen selon lui, de permettre à Détroit de repartir sur de bonnes bases et surtout de croître à nouveau pour que les derniers habitants puissent encore accéder aux services publics, laissés eux aussi à l’abandon.
Le déclin s’est fait progressivement et à ce jour la moitié de la population s’est expatriée, un nombre impressionnant de maisons sont abandonnées, des bâtiments officiels également, l’éclairage public ne serait plus assuré et le taux de criminalité n’aurait jamais atteint de telles proportions depuis 40 ans, car le temps d’intervention des autorités policières mettent 58 mn pour parvenir sur place, contre une moyenne de 11 minutes dans l’ensemble du pays.
Sans parler des retraités municipaux dont on dit que leurs pensions seront diminuées de 50 à 80 % !
Avec 18,5 milliards de dette l’ex "Motor City" n’est pas assurée de relever la tête, même si Amy Brundage, une porte-parole de la Maison Blanche, a affirmé dans un communiqué, que Barak Obama lui-même assisté de son équipe rapprochée, surveillait de très près la situation de Détroit.
A l’issu d’un procès, un juge fédéral devra établir si Détroit est susceptible d’être placée sous "la protection de la loi des faillites" afin de pouvoir renégocier la dette, à la condition que les dirigeants du Michigan et les créanciers de la ville, acceptent de trouver des solutions visant à la "revitaliser".
L’affaire n’est en tout cas pas des plus simples, car jamais dans l’histoire des Etats-Unis, une ville d’une telle importance n’avait été déclarée en faillite et il n’y a donc pas de précédent en matière de décision judiciaire.
Quand on pense qu’au début du 20ème siècle, Détroit était encore le fer de lance de l’industrie automobile, on ne peut qu’avoir un pincement au cœur…
Automobile : choisir la sécurité
Comment choisir sa voiture avec un budget serré ? Sur internet, de très nombreuses offres alléchantes mais pas toujours synonymes de fiabilité. Chez les professionnels, moins d’arnaques mais les mauvaises surprises sont toujours possibles. Préférez donc des vendeurs expérimentés, compétents et se fournissant sur le réseau français.
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