Gaza : Les décès montent en flèche après de nouvelles frappes israéliennes

Au moins 18 personnes sont mortes dans la bande de Gaza après que les forces israéliennes aient maintenu leurs frappes aériennes « pour se défendre contre les tirs de roquettes sur Israël ».

Moins de roquettes ont été lancées, mais certains ont frappé le sud des villes israéliennes.

Quatre-vingt-quatre Palestiniens et trois Israéliens ont trouvé la mort depuis mercredi, dont neuf membres d’une même famille tués dans la bande de Gaza.

Le secrétaire général de l’ONU a appelé à un cessez-le-feu comme il se prépare à participer à des négociations de trêve en Egypte.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé dimanche qu’il était prêt à étendre l’opération, et a expliqué qu’Israël a mobilisé jusqu’à 75.000 réservistes de l’armée.

Le président égyptien Mohammed Morsi a dit qu’une invasion terrestre israélienne aurait « des répercussions graves », et ne sera jamais acceptée ni par l’Egypte ni par le reste du monde.

La Ligue arabe, qui s’est réunie en session d’urgence ce dimanche au Caire, s’apprête à envoyer une délégation de ministres des Affaires étrangères à Gaza ce mardi.

Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont avoué avoir ciblé environ 80 sites dans la nuit du lundi, y compris des bâtiments, des installations de stockage d’armes et des postes de police, ce qui porte le total à 1350 sites ciblés depuis mercredi.

L’une des explosions a détruit le siège de la police du Hamas dans la ville de Gaza.

Le lundi matin, une riposte de la bande de Gaza a frappé une école dans la ville israélienne d’Ashkelon, a dit l’armée israélienne. Les cours avaient déjà été annulés. Une autre a touché une maison mais sans faire de blessés.

Au moins neuf enfants ont été tués à Gaza ce dimanche ; le jour le plus sanglant jusqu’ici, Des reportages télévisés ont montré des images horribles de corps brûlés et ensanglantés.

Dans une même maison, neuf membres de la famille d’un policier du Hamas ont été tués, parmi eux quatre enfants.

Plus tard, l’armée israélienne a rapporté à la presse que le domicile avait été visé parce que le chef du Hamas pourrait se cacher là-bas mais les responsables ne savaient pas s’il était à l’intérieur au moment de l’attaque ou pas.