Etre femme d’agriculteur( 2ème article).

 Ainsi je poursuis mon analyse de l’évolution du rôle de la femme au sein d’une exploitation agricole.Cette vaste question ne sera pas traitée dans une optique féministe et ne sera pas réduite exclusivement à la seule vision que nous donne le concept de rapport de genre,  car il me semble que cela s’inscrit au-delà de cette approche. En effet, je ne souhaite pas centraliser cette article sur la place de la femme dans l’agriculture ou dans ses relations conjugales et familiales  même s’il est évident que je ne pourrai omettre d’aborder ces notions car c’est aussi dans ce rapport que la femme se réalise.Et OUI!

La femme agricultrice est à la fois : « ménagère, reproductrice de la force de travail du mari et des enfants et coproductrice de biens agricoles monétisés par le mari » , elle fut longtemps considérée comme « aide familiale » ramenée à sa seul fonction domestique et donc sans profession reconnue. 

Comment définit-on un  « aide familial » ?

 Sa désignation d’aide porte déjà en elle-même le caractère non marchand de son travail : Une aide n’implique pas une contre partie monétaire, donc pas de rémunération. La notion d’aide inclut un certain rapport de dépendance ; le mot « familial » souligne le caractère de gratuité de la prestation. « Le rôle familial était reconnu à la femme comme inhérent à sa nature biologique notamment par la maternité » . (Wikipedia, De L’Orme et Debreuil)

Le travail de la femme dans l’exploitation agricole apparaît logiquement comme une extension des activités ménagères et non comme activité professionnelle. C’est ainsi qu’habituellement, les femmes ont du mal à distinguer dans leur pratique quotidienne leurs activités ménagères de leurs activités sur l’exploitation agricole. Concrètemment, il s’agit bien souvent de tâches très imbriquée.

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