De retour d'un périple sud-américain, l'ancienne candidate à l'élection présidentielle revient sur le devant de la scène, en femme responsable, se démarquant une nouvelle fois du passéisme du parti socialiste.
Dans l'opposition, certes, mais ne cherchant pas systématiquement à tomber dans les errances gauchistes, de la dénégation perpétuelle.
Une attitude qui va soulever les désapprobations d'un socialisme décadent, mais qui fait un pas vers une rénovation. Ségoléne Royal se démarque et agit en femme responsable, écartant les bavardages vains et la sempiternelle cuisine politique. Bien évidemment, les cancaniers verront dans cette attitude, une volte-face pernicieuse à l'opposé de l'idéologie socialiste…une envie de rejoindre le courant gouvernemental…
C'est tout à son honneur, de faire fi de la politique politicienne, et d'admettre la nécéssité des réformes indispensables à prendre.
"Je dis au gouvernement qu'il ne faut pas gacher cette bonne réforme, c'est a dire qu'il faut l'accompagner des moyens nécéssaires pour que les inégalités ne se creusent pas entre les universités"
Ségoléne Royal ajoute donc son bémol à cette réforme. La responsabilisation de l'opposition passe par cette acceptation des réformes indispensables, en proposant des bémols constructifs, plutôt que de s'acharner en vain, à bloquer tout processus de bon sens. L'avenir de la France passe par une responsabilisation de l'outil politique, une opposition ne cherchant pas constamment les effets de scène pour promouvoir une politique passéiste. Le parti socialiste ne doit pas imploser, à force de satisfaire les égos, mais balayer les vestiges de la gestion mitterrandienne, des échecs répétitifs, pour se projeter dans l'avenir. Le socialisme doit se réformer pour retrouver toute sa légitimité et redevenir une force constructive et proposant des alternatives destinées à établir un réalisme politique.
L'opposition se morcelle, se divise, se subdivise…Sans une réelle volonté de reconstruction, ce qui conduit vers une scission inévitable. Le prochain congrés du parti socialiste devra définir cette volonté de réforme, en faisant fi des orgueils démesurés de certains et surtout en enterrant définitivement les cendres d'une politique dépassée…
bien qu’ayant voté pour elle (par opposition à N$), je me méfie de cette personne qui est bien plus proche des gracques et des Bobos que d’Henri Emmanuelli.
Insaisissable et changeant d’avis constamment pour s’adapter à l’opinion comme son mentor N$,
POUR MOI, ELLE A PERDU TOUTE CREDIBILITE !