Ségolène Royal, en visite au Québec, s'est exprimée jeudi, sur l'affaire de la libération d'Ingrid Betancourt :

"Le Président de la République n'est absolument pour rien dans cette libération, une récupération politique serait décalée. Tout le monde le sait bien, que c'est une opération colombienne rondement menée, qui a bien marchée et qui démontre, que les négociations avec les FARC étaient inutiles, et à ce titre n'avaient débouché sur rien."

Bien évidemment, les réactions s'enchainent (..).


Ségolène Royal doit se croire toujours en campagne présidentielle et fait preuve d’une petitesse d’esprit et finalement ne fait qu’instrumentaliser la libération de Madame Ingrid Betancourt (..) à son profit.Nous sommes tous d’accord que Nicolas Sarkozy n’est pour rien dans cette opération commando, orchestré par l’armée colombienne. En sa qualité de chef de l’Etat, le Président a stigmatisé l’outil diplomatique, faisant le nécessaire pour parvenir à nouer le dialogue. Certes les FARC ont fait la sourde oreille, aux propositions françaises et internationales, mais il a entrouvert par ce biais, un message d’espoir pour les otages. Que cette opération laisserait apparaître une forme de participation du Mossad et de la CIA, comme l’affirme certaines presses, ne dévalue en aucun cas, l’opiniâtreté du gouvernement français dans ce dossier. Personnellement et en comparant cette libération avec celle des infirmières bulgares, ou le Président s’était octroyé le beau rôle, je l’ai trouvé digne et presque exemplaire. On peut lui reprocher de vouloir accueillir les guérilléros acceptant de rendre les armes, nous ne sommes pas  une terre d’accueil pour des criminels notoires, qui ont des comptes à régler avec la justice de leur pays et qui nous concerne nullement. A la rigueur, une demande de clémence, formulée en temps et en heure, pour les « repentis ».Un manque total de réserve, qui enchaine les réactions « d’hostilité ».François Fillon s’est exprimé en ces mots et estime : « Ségolène Royal fait preuve d’un manque de dignité totale. Elle aurait mieux fait d’écouter la réaction de François Hollande, qui lui s’est comporté en homme d’état. Elle s’est conduite comme une petite fille dans une cour de récréation ». Quelques instants après, une réaction de Jean-Pierre Raffarin estimant pour sa part : « Les propos de Ségolène Royal relèvent de polémiques secondaires digne de politiciens secondaires et d’agitation politique. »La neutralité s’imposait d’elle-même et une fois encore, Notre Dame du Poitevin s’est couvert de ridicule. Une haine tenace servant de leitmotiv à chacune de ses déclarations. Et dire, Madame, que vous voulez incarner une alternative à la politique du gouvernement (..). Pathétique (!!).