Le blocus de l’exportation du riz par les pays exportatieurs comme la Chine,l’Inde, la Thaïlande etc. a eu d’énormes répercussions sur le marché mondial de la consommation. Plutôt que de réfléchir sur les matières premières qui intéresseront les autres notamment les pays occidentaux, les pays africains devront se pencher sur les réserves nutritives qui assureront leurs besoins alimentaires. Au risque d’abandonner ces cultures d’exportations l’Afrique devra adopter la politique qui consiste à dire : « produisons ce que nous consommons  au lieu de produire ce que nous ne consommons pas ». Classée comme le premier exportateur de cacao et le troisième exportateur de café, la Côte d’Ivoire est aussi sous le coup de la crise alimentaire. Pourtant cette différence de son rang au niveau mondial devrait lui permettre d’asseoir un avenir prometteur pour son agriculture. Aujourd’hui le constat est triste car la Côte d’Ivoire tout comme les autres pays africains, est obligée d’importer du riz parce qu’elle ne produit pas assez. Et pourtant ce n’est pas la terre qui manque. La fixation sur un certain nombre de cultures a eu pour effet immédiat le délaissement de certaines autres cultures.

Il faut étendre la raison de cette situation depuis les années 2000, début de la crise militaire. Une fuite des jeunes vers les villes. L’agriculture  a été abandonnée aux mains des vieilles personnes qui n’ont plus la force nécessaire pour cultiver.  Les jeunes sont les plus nombreux en ville. Ce qui a donc créé non seulement la délinquance mais la cherté de la vie. La mauvaise politique des gouvernants est la résultante de cette dérive catastrophique.

Les guerres généralisées en Afrique ont freiné le taux de production des denrées de première nécessité. Les populations qui fuient les guerres n’ont pas le temps de semer leur culture. Il faut d’abord créer les conditions de paix en Afrique. Ainsi la lutte contre la faim pourra être gagnée par une politique d’auto suffisance alimentaire.